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croissance et étalement urbain

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messaoudi
mouna-archi
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croissance et étalement urbain Empty croissance et étalement urbain

Message par mouna-archi Lun 15 Mar 2010 - 2:15

c'est une partie d'un exposé que j'ai réalisé pour le module d'urbanisme dans ma première année PG expliquant la différence entre croissance urbaine et étalement urbain. j'éspère que ça va vous etre utile.

CROISSANCE ET ETALEMENT URBAIN

EXPOSE D’URBANISME

PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION
I- La croissance urbaine
I.1) Définition de La croissance urbaine
I.2) Importance de la croissance urbaine
I.3) Modes de la croissance urbaine
II- L'étalement urbain
II.1) Définition de L'étalement urbain
Historique
Le concept
Des problèmes spécifiques à l’étalement urbain
II- 2 Réguler l’étalement urbain
II- 3 Impacts environnementaux de l'étalement urbain
III- ETUDE DE CAS LA VILLE DE BATNA
EVOLUTION DU TISSU URBAIN :
Fondation de la ville de BATNA (1844-1923) :
1945-1962 :
1962-1978 :
L’éclatement de l’agglomération (1978-1984) :
Saturation du tissu urbain (1984-1996) :
CARACTERISTIQUES DU TISSU URBAIN
Etalement de la ville et la création des nouveaux centres de 2000


INTRODUCTION
L'aménagement du territoire donne généralement lieu à des interrogations sur la ville durable, sur l’expansion urbaine et les modes de vie et de déplacement urbains. L’étalement urbain et la croissance urbaine, c'est-à-dire la densification d’espaces situés autour du cœur de la ville ou de l’agglomération elle-même, est perçu comme un enjeu environnemental majeur du fait de leurs conséquences sur la consommation de l’espace et d’énergie, du développement des réseaux et des infrastructures.
La croissance et l’étalement urbains sont deux phénomènes qui ont des impacts sur la ville sur différents niveaux. L’urbanisation se poursuit mettant en scène les figures des pôles suburbains et des formes urbaines peu denses. Les territoires qui constituent aujourd’hui l’armature urbaine ont connu une croissance démographique soutenue au cours des quarante dernières années et qui s’accompagne d’une spécialisation des espaces.

I.1) Définition de La croissance
Développement progressif de quelque chose, considérer dans son aspect quantitatif (taille, poids, valeur numérique).
Selon « Philippe Antoni »
La croissance urbaine renvoie au phénomène d'urbanisation des populations et des espaces. Avec la première révolution industrielle, les villes concentrent de plus en plus d'habitants et s’étale au détriment de l'espace rural. La croissance des villes s'accompagne de mutations économiques et sociales importantes. Aujourd'hui, l'urbanisation rapide concerne avant tout les pays en voie de développement : on estime que chaque jour, 165 000 personnes dans le monde viennent s'installer en ville et nourrissent l'exode rural. La forte croissance démographique explique également le développement des villes des pays du Sud.
En 2006, la population urbaine totale est évaluée à 3,15 milliards d'urbains sur 6,5 milliards d'être humains. L'explosion urbaine pose des problèmes environnementaux : les grandes métropoles souffrent de la pollution atmosphérique et polluent les cours d'eau ou les mers.
Selon « C. Weber et J. Hirsch »
« La croissance est un Processus » L’explosion démographique des villes par un solde naturel positif et des mouvements de migration de population transforme les paysages et les soumet à une pression environnementale de plus en plus forte. L’accroissement spatial qui en découle est plus ou moins planifié et ne caractérise pas seulement les grandes villes ou les capitales. Les villes dites moyennes sont tout aussi concernées, si ce n’est plus, car ne disposant que rarement des atouts des grandes villes pour exercer planification et contrôle. Les effets de la croissance de ces centres urbains sont multiples : densification du tissu, mutation des zones urbaines préservées ou associées à des fonctions précises (maraîchage par exemple), progression vers les espaces agricoles ou naturels. Parce qu’elle induit des besoins toujours plus importants en logements, en réseaux viaires, en services, la croissance se traduit d’une part par l’extension parfois anarchique de la tache urbaine et d’autre part par l’apparition de foyers urbains spontanés dans les campagnes ou aux abords des cités. Les formes d’évolution impliquent sur le terrain des modifications qui ne sont pas sans danger pour les milieux environnants : fragilisation des espaces, changement dans les choix de productions agricoles, ponctions plus importantes des ressources (l’eau notamment), modification des relations entre le système urbain et son environnement, etc.

I.2) Importance de la croissance urbaine
L’étude de la croissance nous semble importante à plusieurs chefs :
➢ Parce qu’elle offre une appréhension globale de l’agglomération dans une perspective dynamique, suites de stabilités précaires basées sur la cohésion interne de la ville auxquelles succèdent des périodes de ruptures et des « bonds »dans le développement, l’état actuel n’étant qu’un moment de cette évolution .par la même, elle refuse implicitement la conception de ville musée, d’œuvre morte, fixée et figée.
➢ Parce qu’en révélant les points fixes des transformations antérieures, elle permet une compréhension de la structure urbaine, de son fonctionnement, qui peut être la base d’interventions futures.
➢ Parce quelle permet de ne pas envisager les différents aménagements de détails sous leurs seul angle monumental ou pittoresque, mais de mesurer leur place et leur rôle dans la structure d’ensemble
Commencer l’analyse d’une ville ou d’une agglomération par l’étude de sa croissance apparaît donc comme un des moyens de la saisir globalement, les études plus détaillés engagées par la suite venant prendre leur sens dans cette vision globale ; c’est le point de vue d’AYMONIMO qui note : « la forme urbaine est un processus continu….. Et, s’il est possible de la décrire ou de la caractériser à une période précise, on ne peut négliger, pour la comprendre, l’étude des périodes antérieures qui ont conditionné son développement et l’ont littéralement formée »
I.3) Modes de croissance
En abordant la croissance du point de vue-morphologique nous n'oublions pas que le développement d'une ville est dû à des (acteurs politique, économiques et démographiques précis, qui dépassent d'ailleurs l'étude de cette seule ville pour s'inscrira dans une histoire régionale plus vaste.
Nous distinguerons:
 Croissances continues
 Croissances discontinues
Il s'agit ici de continuité spatial*.Ces distinctions, que l'on jugera préalable, une tentative pour ordre définitive
La croissance continue : les extensions se font en prolongement direct des parties déjà construites. La forme de l'agglomération reste unique, déterminée par une limite identifiable, soit qu'il s’agisse d'une (forme simple, soit qu'au-delà du noyau constitué, des proliférations amorcent les développements ultérieurs. La succession des différentes enceintes : murailles romaines, remparts médiévaux, fortifications de la renaissance, octrois et enceintes militaires, a joué un rôle primordial. En définissant une limite précise entre un intérieur et un extérieur relevant de statuts différents, elles ont favorisé une densification maximale et une structuration forte du noyau telles, les faubourgs, hameaux ou anciens villages englobés dans la ville ont fini par être assimilés par elle, devenant centres de nouveaux quartiers sans rivaliser avec te centre ancien.
L'exemple de Paris est particulièrement éclairant. Les anciens villages extérieurs à l'enceinte des Fermiers Généraux, mais inclus dans celle de Thiers : la Chapelle, la Vil le ne. Belleville, Ménilmontant. Charonne, etc., ont à la fois gardé leur identité (du moins jusqu'au" destructions toutes récentes) mais se sont fondus dans la ville réorganisée pat Haussmann.
A une échelle plus modeste, le développement t organique » des bourgs et des villages a partir de la structure initiale offre maints exemples de cette croissance continue qui, pour n'être pas limitée par une enceinte, s'est faite au moins jusqu'en 1914 par additions progressives maintenant la cohésion de l'ensemble
Selon que l'extension se fait dans une direction principale ou dans de multiples directions, on parlera de croissance linéaire (ordonnée par une ligne) ou de croissance polaire (ordonnée par un pôle).

Ligne de croissance
C'est le support d'une croissance qui s'effectue selon une direction; l'exemple le plus simule est le route le long de laquelle croît l'agglomération, "et qui devient rue ou avenue. Mais beaucoup d'autres lignes peuvent jouer le même rôle : rivière, canal, voie terrée, autoroute, valle, axe monumental, etc.
Les lignes de croissance peuvent être «.naturelles»; nous entendrons par là inscrites dans le site avant que la croissance ne s'effectue'(voir le rôle des anciens chemins et du tracé d'un parcellaire rural dans la forme ultérieure, des agglomérations, maïs aussi celui des allées et des avenues organisant hors la ville le paysage des villas et des châteaux classiques), ou artificielles c'est-à-dire projetées et réalisées au début d'une phase d'extension, en relation avec celle-ci
Le rôle des lignes de croissance n'est pas seulement celui d'un tracé sur lequel viendraient, s'aligner des éléments bâtis, pour peu que leurs propriétés typologiques le leur permettent, c'est réellement d'ordonner le tissu de part et d'autre, de régler les croissances secondaires et les densifications, bref de fournir une structure.

Pôle de croissance
C'est à la fois l'origine, le premier groupement à partir duquel va s'opérer le développement de l'agglomération, et le point de référence de ce développement, ordonnant la constitution du tissu al les croissances secondaires (qui sont souvent des fragments de croissances linéaires). Dans le développement d'une agglomération, te centre initial Joue souvent ce rôle,- mais d'autres points singuliers peuvent être des pôles : monument, carrefour, pont, gare, village ou hameau rejoints par l'extension, …etc.

La croissance discontinue
Se présente comme une organisation plus globale du territoire, ménageant des coupures (végétales/agricoles) entre les parties anciennes et les extensions, et par 16 sanctionne l'éclatement de la ville dans l'urbain.
Théorisée par Ebenezer Howard et Raymond Unwin en Angleterre, Emst May en Allemagne. Avec le principe des cités satellites. Elle peut apparaître comme une tentative de s'opposer é la croissance continue des banlieues résidentielles qui se développent dans la seconde moitié du XIXème siècle. Mais y regarder de plus près, le phénomène n'est pas nouveau au plan morphologique, la notion de croissance discontinue est utile pour rendre compte de certaines phases de constitution de villes plus anciennes. Venise, par exemple, a d'abord essaimé sur des nombreux petits îlots avant de se souder dans la forme qui est la sienne (le cas particulier d'une croissance sur l'eau ne change rien au problème; Amsterdam, placée dans des conditions géographiques similaires, offre un des exemples les plus clairs d'une croissance radioconcentrique).

Borne de croissance
C'est un obstacle une croissance linéaire. D'une façon générale, un accident sur une ligne de croissance Joue le rôle de borne pendant une période donnée. la borne devient souvent un pole. Le front, le carrefour, le mail (le foirail}. le rond-point, la porte de ville, un monument, la gare peuvent constituer des bornes et contrarier ou infléchir la croissance.

Barrière de croissance
Le phénomène de la modification de la barrière, parce qu'il pose le problème des relations entre les tissus situés de part et d'autre, dont nous avons vu Qu'ils étaient généralement différents. Plusieurs cas peuvent se présenter lors du franchissement de la barrière :
— L'extension de l'agglomération s'effectue sans modification. La barrière subsiste et introduit une coupure dans le tissu; la partie la plus récente s'organise de façon autonome à partir des traces antérieures. Il y a souvent dégradation du tissu au voisinage de la barrière : voirie faible, îlots non irrigués, grandes parcelles.
— Des modifications existent, mais se limitent à des opérations ponctuelles autour des points de franchissement (portes, ponts, carrefours). La coupure subsiste; les relations entre les deux parties ne s'effectuent qu'a certains niveaux : les voies principales par exemple, tandis Que les rues secondaires ne traversent pas.

Il y a d’autres causes, tels que l’aspect économique (plus d’emploie, diversité sectorielle, ..), aspect géographique (catastrophes naturelles, effets climatiques,…), le développement des moyens de communication et progrès technologique et la sédentarisation (demande d’un niveau de vie meilleure),… en créant une forte urbanisation donc une ville dévoreuse d’espace.


I.1) Définition de L'étalement
L'étalement urbain est une expression désignant le phénomène de développement des surfaces urbanisées en périphérie des villes.
Vitesse de déplacement et étalement urbain sont donc intimement liés : Depuis un demi-siècle, l’explosion des mobilités a engendré une dilatation croissante des espaces urbains et des territoires. Cet étalement, qui est lié au développement démographique des agglomérations, se fait avec une densité du bâti d'autant plus faible que l'on s'éloigne du cœur des villes. La faible densité est due au caractère pavillonnaire de cette urbanisation, la surface occupée par un foyer (maison + jardin privatif) étant plus importante que celle d'un appartement en immeuble, ainsi qu'à l'importance des espaces naturels conservés dans les communes concernées.

L'étalement urbain et la croissance des villes:
L'étalement urbain n'est que la dénomination actuelle, à connotation négative, comme la « tache urbaine » qui l'accompagne, de ce que l'on appelait autrefois l'expansion urbaine, et de ce qui s'appelle aux Etats-Unis l'urban sprawl.
L'étalement urbain existe dans tous les pays. Ses causes sont nombreuses et bien souvent, on évoque conjointement croissance urbaine et constructions lointaines dans les villes pour expliquer le phénomène.
La terminologie elle-même est variée, ce qui souligne la complexité des processus de croissance périphérique des agglomérations et donc la difficulté à aboutir à une qualification de ce phénomène. On parle de périurbanisation (urbanisation continue aux franges des agglomérations), d'urbanisation périphérique, de rurbanisation (processus d'urbanisation rampante de l'espace rural, d'imbrication des espaces ruraux et des zones urbanisées périphériques, qui s'organise autour des noyaux de l'habitat rural, sans créer un nouveau tissu continu), de suburbanisation (développement continu de l'espace autour des villes), de faubourg, de banlieue. Les formes classiques de cette urbanisation sont le pavillon et le lotissement.

Historique
Déjà au XIXe siècle, les théories hygiénistes préconisent, à une époque où la ville s'industrialise (avec toutes les conséquences que cela entraîne), une faible densité afin de « faire circuler l'air ». Ce mouvement s'accompagne des premières formes de transports en commun, qui accroissent la mobilité des populations : le chemin de fer. C'est aussi pour pallier les inconvénients de la ville qu'Ebenezer Howard (urbaniste anglais) imagine le concept des cités-jardins, entraînant une urbanisation à faible densité.
Le développement de l'automobile et sa démocratisation permettent un fort accroissement de l'étalement urbain, car les déplacements se sont affranchis de la dépendance liée aux transports en commun et ont ainsi permis la multiplication de ces urbanisations de très faible densité, essentiellement desservies par le réseau routier. L'accroissement de l'étalement urbain est de ce fait chronologiquement lié à cette démocratisation de l'automobile. Il se développe massivement dès le milieu du XXe siècle aux États-Unis et dans le dernier quart du XXe siècle en Europe Occidentale.

Le concept
Les déterminants économiques de l'étalement urbain: Les spécialistes des Etudes Foncières, comme Joseph Comby et Olivier Piron, urbanistes, ont montré que « beaucoup des ménages s’installent dans le périurbain pour se rapprocher de leur travail, à savoir les nouveaux pôles d'activités économiques de périphérie. Prendre en compte le coût de leurs déplacements vers le centre-ville n’a aucun sens ».(Piron, 2007)
La principale motivation des personnes choisissant ce mode d'habitat est d'échapper au coût élevé, parfois prohibitif, du logement urbain, en raison essentiellement de la forte demande pour les quartiers centraux. Choisir les zones périurbaines permet souvent, pour le prix d'un appartement en ville, l'achat d'une maison plus vaste avec jardin. Le principal inconvénient est l'éloignement du lieu de travail (le télétravail n'ayant pas encore permis de remplacer significativement et efficacement la concentration physique des individus dans des locaux afin de produire une activité économique collective) qui provoque les migrations pendulaires et les embouteillages, sans compter l'impact écologique d'un tel développement. De plus, le bénéfice induit par le coût plus faible du logement est réduit par les coûts entrainés par l'éloignement. 2 voitures par foyer sont quasiment indispensables dans les zones pavillonnaires, elles représentent à long terme une part très importante du budget familial.
Une autre motivation importante est le choix d'un cadre de vie plus agréable car plus proche de la campagne, plus calme, et qui permet d'échapper à l'«entassement urbain», qui serait source de stress et d'agressivité. La ville a souffert de son image négative et en souffre encore, malgré les nettes améliorations du cadre de vie en ville.
L'étalement urbain peut être mis en parallèle avec le développement du parc automobile et des infrastructures routières, de zones d'activités commerciales et industrielles, qui nécessitent des surfaces importantes et qui sont rejetées des centres-villes à la fois à cause du coût de l'immobilier et du fait du rejet de certaines nuisances liées à ces activités.
S'agit-il en fait d'un concept ou plutôt d'un constat lié à plusieurs phénomènes, tant individuels que collectifs ? Il n'y a pas eu rationalisation, mais plutôt tendance naturelle, que les discours sur la maîtrise n'ont pas enrayé :
 à titre individuel, la volonté de bénéficier des services de la grande ville sans en supporter les contraintes, la difficulté de choisir un logement proche de son travail alors que l'on travaille à deux ou plus et que les mobilités professionnelles rendent vite caduc le premier choix, suivant l'âge des enfants, le souhait de leur offrir des espaces de calme et de verdure ;
 à titre collectif, l'attraction des métropoles et donc les besoins d'expansion, le souhait des communes de la périphérie de bénéficier aussi de l'apport de population qui permet de maintenir écoles et services de base, enfin l'absence claire de politique cohérente et de limites fermes à l'extension de la ville (absence largement liée à la faible densité réelle ou supposée du territoire).

L’étalement urbain touche désormais tous les départements urbains et « ruraux ». Il prend des formes diverses selon la géographie locale, de l’étalement des grandes villes jusqu’à l’éclatement territorial dans les secteurs moins agglomérés. Cette dynamique est portée par la société où la mobilité est devenue le ressort essentiel pour habiter, travailler, consommer et se distraire. Elle provient également des difficultés rencontrées par les ménages pour accéder à un foncier à un prix abordable.
Ce mouvement d’urbanisation des dernières décennies a donné certes un essor démographique aux petites et moyennes villes, qui ne voyaient comme seule ligne d’horizon dans les années antérieures, que la décroissance de la population. Mais le territoire se transforme et se dilue, se complexifie entre ville et campagne. Les villes et villages s’urbanisent, se renouvellent peu mais s’étalent et consomment un foncier souvent nécessaire à l’agriculture et au maintien de la biodiversité. Le paysage se banalise avec des lotissements et des constructions standardisés qui se reproduisent à l’infini, sans souci du contexte local.
Des problèmes spécifiques à l’étalement urbain
L’étalement urbain a entraîné nombre de problèmes relativement inédits. Ceux-ci se posent notamment en termes environnementaux, économiques et sociaux, si bien que la thématique de la « crise » des villes semble récurrente. Comme l’historienne Danièle Voldman, on pourrait distinguer des discours successifs sur cette crise : « Dans les années 1910 puis 1920, c’est la crise de croissance des villes mal aménagées ; puis survient celle des lotissements défectueux avant même la récession des années 1930 ; avec la décennie suivante, s’ouvre la crise due à la guerre et à ses destructions, relayée, dès le début des années de paix, par la crise aiguë du logement des années d’expansion ; commence alors la crise entraînée par le choc pétrolier des années 1970 cumulée avec la révolte des usagers ; de crise en crise, on arrive à celle des banlieues, des cités et des grands ensembles des vingt dernières années. (« Villes en crises » in Vingtième siècle 228 Futuribles / Etude rétrospective et prospective des évolutions de la société française (1950-2030) 230 n° 64, décembre 1999, pp. 5-10). Dans le champ social, notons que l’étalement a notamment signifié une ségrégation accrue, en raison de la formation de lotissements de plus en plus homogènes socialement. Or, comme y insiste Laurent Carroué, ces territoires, déjà globalement fragilisés, « sont déstabilisés par la détérioration rapide des grands ensembles d’habitat social nés des opérations d’urbanisme des années 60 et 70. Enclavés par les infrastructures lourdes (autoroutes, voies ferrées), ils subissent de plein fouet chômage, délinquance et violence, économie souterraine… » (Alternatives Économiques n° 168, mars 1999, pp.38-39).
Les discours critiques sur l’étalement urbain soulignent notamment ses effets négatifs sur l’environnement. Pourtant, qu’il s’agisse des paysages, de la biodiversité ou du stockage de carbone, le bilan s’avère nuancé et des possibilités existent pour corriger les problèmes les plus gênants.
Des études réalisées dans de nombreux pays montrent que la consommation énergétique par habitant augmente lorsque la densité de l’espace urbanisé décroît. Il en va de même des émissions de gaz carbonique et de divers polluants atmosphériques. L’artificialisation des sols entraîne une réduction de leur capacité de stockage de carbone et accélère en outre la circulation des eaux, conduisant parfois à des inondations par ruissellement urbain. Dans le même registre, l’urbanisation a pu gagner des zones exposées à des aléas naturels : inondations dans le lit majeur de la Garonne et de ses affluents, retrait et gonflement des argiles dans la zone des coteaux, fissurant les constructions… Souvent dénoncée enfin, la banalisation des paysages procède de la répétition monotone d’un petit nombre de motifs : lotissements pavillonnaires, petits collectifs, zones commerciales.
II- 2 Réguler l’étalement urbain
Instruments traditionnels de limitation de l’étalement urbain :
 La séparation des zones baties et zones de non batir (zonage- pour protéger le non bati).
 La délimitation des zones à batir.
Instruments traditionnels de limitation de l’étalement urbain :
 Inéficaces : étalement urbain.
 Inadaptés : en décélage avec la réalité des territoires intermédiaires.
Deux associations actives dans la lutte contre l’étalement urbain :
 Stratégie traditionnelle : séparation bati-non bati, ville-naturelle, rural-urbain.
 Stratégie actuelle : séparation et mise en relation dans une perspective durable.
Héritage :
 Le territoire constructible est clairement séparé du territoire non constructible.
La nouvelle approche :
 L’attractivité de l’habitat urbain est rehaussée afin de diminuer la pression sur les cintures vertes.


II- 3 Impacts environnementaux
 Des études réalisées dans de nombreux pays montrent que la consommation énergétique par habitant augmente lorsque la densité de l’espace urbanisé décroit.
 Dans le même registre, l’urbanisation a pu gagner des zones naturelles : retrait et gonflement des argiles dans la zone des coteaux, fissurant les constructions…souvent dénoncée enfin, la banalisation des paysages procède de la répartition monotone d’un petit nombre de motifs : lotissements pavillonnaires, petits collectifs, zones commerciales.
 La fragmentation des espaces naturels et agricoles par le bâti et les nouvelles infrastructures s’avère préjudiciable aux déplacements et à la reproduction de la faune.
 La transformation de l’espace qualifié de périurbain s’est étalée sur des paysages de compagne notablement écornés.
 L’étalement urbain participe à la mise en place de nouveaux paysages, caractérisés par l’écrasante domination de l’habitat pavillonnaire.
 Penser à une transformation dynamique des cadres de vie à la périphérie de la ville qu’à une regrettable perte de caractère identitaire ou patrimonial.
 L’étalement urbain peut schématiquement se résumer à un double mouvement, plus ou moins concomitant, aux impacts paysagers différenciés :
o Le premier procède par diffusion lointaine de l’urbanisation, à la conquête de nouveaux espaces à urbaniser aux dépens de la compagne.
o Le second procède par remplissage. Les communes, situées à l’arrière des fronts d’urbanisation, au niveau des couronnes plus centrales, poursuivent leur développement urbain par comblement et intégration des espaces vides, restés en majorité agricoles. La densification des espaces bâtis entrainent des transformations radicales aussi bien des formes urbaines, de la végétation que des réseaux de voirie.
 Ce sont, avec l’augmentation des fonctions urbaines d’espaces de plus en plus lointaines, des modèles standards qui s’appliquent sans différenciation dans des zones monospécifiques : résidentielles, commerciales et d’activités
 Avec l’éloignement au centre, la périurbanisation transporte et transpose toute une série de motifs paysagers identiques : entrée de ville encombrée de publicité et de rond-point, chaussée calibrée et totalement artificialisée, traitement végétal et ornemental peu diversifié, immense parking des zones commerciales.
 La multiplication des infrastructures de déplacement et des zones dédiées au résidentiel, à l’activité commerciale et industrielle contribuent à la fragmentation des continuités paysagères.

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Message par messaoudi Lun 15 Mar 2010 - 10:59

merci beaucoup mouna, essaye de nous donné encore d'autres exposé sur l'urbanisme c'est trés important,
encore une fois marci!

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Message par mouna-archi Mer 17 Mar 2010 - 1:19

pas de problème, et si vous avez un thème précis vous pouvez poser des questions

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Message par mouna-archi Mer 17 Mar 2010 - 1:21

salut, pour la préparation pour le concours du magister c toujours le module d'HCA avec des notions de culture générale avec plus de précision du module de la spécialité.
Pour le développement durable c presque des éco-système et prendre en compte trois éléments: Le développement durable vise:
• une société plus équitable;(coté sociale)
• une économie plus efficiente; l’efficience étant ici définie comme la résultante du coût et de l’efficacité; (coté économique)
• un environnement mieux préservé et valorisé,notamment par une gestion économe des ressources naturelles non renouvelables. (coté environnementale).
Vous pouvez faire des recherches sur l'agenda 21, et des notions telles que les définitions, les éco-systèmes, les éco-quartiers...
et voilà un document qui porra vous aider concernant ce thème bonne lecture:

Développement durable
“Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". 1987 - Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien.
Les modes de production et de consommation doivent respecter l’environnement humain ou naturel et permettre à tous les habitants de la Terre de satisfaire leurs besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler, vivre dans un environnement sain…
Comme l’a rappelé le Président de la République Jacques Chirac, lors du Sommet mondial de Johannesbourg en septembre 2002, le développement durable appelle un changement de comportement de chacun (citoyens, entreprises, collectivités territoriales, gouvernements, institutions internationales) face aux menaces qui pèsent sur les hommes et la planète (inégalités sociales, risques industriels et sanitaires, changements climatiques, perte de biodiversité...).

Unis...Vers du développement durable
Le développement durable connaît à l’heure actuelle à la fois un formidable développement sur le plan commercial, une notoriété grandissante, et occupe une place de plus en plus large dans le débat public. Le discours sur le développement durable renvoie essentiellement à nos modes de consommation, à notre responsabilité citoyenne voire à notre éventuel pouvoir en tant que consommateur.
Le développement durable dont on rappelle qu’il est basé sur la conjonction d’efforts dans les domaines de l’économie, du social et de l’environnement.
Nous soulèverons également ici les problèmes de l’inéquitable répartition des richesses entre le Nord et le Sud, les problématiques du développement local, rural ou durable, le fonctionnement du commerce international et ses conséquences (sociales, environnementales…),

Actualités du développement durable

«Les technologies «vertes» pourraient bien être la plus grosse opportunité économique de ce siècle »
Selon John Doerr, capital-risqueur de la Silicon Valley célèbre notamment pour ses investissements dans Google, Amazon et Sun Microsystems, les éléments d'un « orage parfait » sont en place pour un décollage du secteur des technologies « propres » (« cleantech ») ou technologies « vertes » (« greentech »). Il s'agit aussi bien des technologies appliquées à la conservation des ressources naturelles que du développement des énergies renouvelables. Il a évoqué la dépendance pétrolière des Etats-Unis auprès de nations hostiles, le développement économique de la Chine (avec sa consommation exponentielle d'énergie) et le consensus de la communauté scientifique sur le problème du réchauffement climatique. « Il s'agit d'une situation terrifiante qui nécessite innovation et décisions politiques, a-t-il ajouté. L'innovation viendra des entrepreneurs et les décisions politiques découleront de l'innovation. »
Développement durable
Le « développement durable » (ou développement soutenable) est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland1 :
« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de " besoins ",
Autrement dit, il s'agit, en s'appuyant sur des valeurs (responsabilité, participation et partage, débat, partenariat, innovation, pérennité, réversibilité, précaution et prévention et solidarité ; sociale, géographique et transgénérationelle) d'affirmer une approche double et conjointe :
Dans l'espace : chaque habitant de cette terre a le même droit humain aux ressources de la Terre ;
Dans le temps : nous avons le droit d'utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d'en assurer la pérennité pour les générations à venir.

Sémantique et histoire du concept
Depuis plus d'une décennie, le concept est devenu courant et de multiples et divers institutions et acteurs sociaux et économiques se réclament du concept de développement durable. Ce concept est né de deux constats :
La fracture Nord/Sud et la recherche d'un développement humain ; et de la crise écologique et l'urgence de sauvegarder l'environnement.
Le lien entre les objectifs du développement et la crise de l'environnement conduit au concept d'éco-développement développé au début des années 1970 par Ignacy Sachs et à la conférence internationale de Stockholm sur l'environnement humain en 1972. Puis le terme "Sustainable development", traduit par "développement durable" apparaît en 1980 et est officialisé et répandu par le rapport "Notre avenir à tous", (dit Rapport Brundtland) en 1987.
Historique
1968 : création du Club de Rome regroupant quelques personnalités occupant des postes relativement importants dans leurs pays respectifs et souhaitant que la recherche s'empare du problème de l'évolution du monde pris dans sa globalité pour tenter de cerner les limites de la croissance.

1972 : le Club de Rome publie le rapport Halte à la croissance ?, ou Les limites de la croissance, rédigé à sa demande par une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology. Ce rapport donne les résultats de simulations informatiques sur l'évolution de la population humaine en fonction de l'exploitation des ressources naturelles, avec des projections jusqu'en 2100. Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera au cours du XXIe siècle une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l'appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques.

1972 (16 juin) : une conférence des Nations unies sur l'environnement humain à Stockholm expose notamment l'écodéveloppement, les interactions entre écologie et économie, le développement des pays du Sud et du Nord. C'est le premier Sommet de la Terre.
L'environnement apparaît en effet à partir des années 1970 comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux générations futures

1980 L'Union internationale pour la conservation de la nature publie un rapport intitulé La stratégie mondiale pour la conservation2 où apparaît pour la première fois la notion de « développement durable », traduite de l'anglais « sustainable development ».

1987 (avril) : Une définition du développement durable est proposée par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement (Rapport Brundtland).
1992 (3 au 14 juin) : Deuxième Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992 : consécration du terme "développement durable", Le concept commence à être largement médiatisé devant le grand public. Adoption de la convention de Rio et naissance de l'Agenda 21. La définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l'environnement et la consommation prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition des « trois piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de développement durable : le progrès économique, la justice sociale, et la préservation de l'environnement.

2002 (26 août au 4 septembre) : Sommet de Johannesburg : En septembre, plus de cent chefs d'État, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d'ONG ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Quelques grandes entreprises françaises sont présentes.
2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyōto sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre. 2006
Les enjeux
L'environnement négligé au XIXe siècle
Historiquement, le mode de pensée qui est à l'origine de la Révolution industrielle du XIXe siècle a introduit des critères de croissance essentiellement économiques. On retrouve ces critères dans le calcul du Produit national brut, dont l'origine remonte aux années 1930.
Des corrections ont été apportées dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur le plan social, avec l'apparition d'associations à vocation sociale et du syndicalisme. L'expression "économique et social" fait partie du vocabulaire courant.
Mais les pays développés (ou pays du Nord) ont pris conscience depuis les années 1970 que leur prospérité était basée sur l'utilisation intensive des ressources naturelles finies, et que par conséquent, outre l'économique et le social, un troisième aspect a été négligé : l'environnement ; Par exemple, l'empreinte écologique mondiale a dépasse la capacité "biologique" de la Terre à se reconstituer vers le milieu des années 19703.
Pour certains analystes4, le modèle de développement industriel n'est pas viable ou insoutenable sur le plan environnemental, car ne permettant pas un "développement" qui puisse durer. Les points cruciaux sont l'épuisement des ressources naturelles (matières premières, énergies fossiles pour les humains), la destruction et fragmentation des écosystèmes, la diminution de la biodiversité qui diminuent la résilience de la planète.
Le développement (industriel, agricole, urbain) génèrent des pollutions immédiates et différées (exemple pluie acide et gaz à effet de serre qui contribuent à un changement climatique et contribue à la surexploitation des ressources naturelles (exemple : déforestation de la forêt équatoriale). Il provoque une perte inestimable en terme de biodiversité par l'extinction (donc irréversible) d'espèces végétales ou animales. Ce développement provoque une raréfaction des énergies fossiles et des matières premières qui rend imminent le pic pétrolier) et nous rapporche de l'épuisement de nombreuses ressources naturelles vitales.
Au problème de viabilité s'ajoute un problème d'équité : les pauvres subissent le plus la crise écologique et climatique, et il est à craindre que le souhait de croissance (légitime) des pays sous-développés (souvent appelés pays du Sud) vers un état de prospérité similaire, édifié sur des principes équivalents, n'implique une dégradation encore plus importante et accélérée de la biosphère. Si tous les États de la planète adoptaient l'American Way Of Life (qui consomme près du quart des ressources de la Terre pour 7% de la population) il faudrait 5 ou 6 planètes. Et si tous les habitants de la planète vivaient avec le même train de vie que la moyenne française, ce ne sont pas moins de 3 Terre qui seraient nécessaires5.
De plus, Les catastrophes industrielles de ces trente dernières années (Tchernobyl, Seveso, Bhopal, Exxon Valdez, etc.) ont interpellé l'opinion publique et les associations telles que le WWF, les Amis de la Terre, Greenpeace. (voir aussi Chronologie de l'écologisme)
Un développement économique et social respectueux de l'environnement
L'objectif du développement durable est de définir des schémas viables et conciliant les trois aspects économique, social, et environnemental des activités humaines ; « trois piliers » à prendre en compte, par les collectivités comme par les entreprises et les individus :
Économique : performance financière « classique », mais aussi capacité à contribuer au développement économique de la zone d'implantation de l'entreprise et à celui de tous échelons ;

Social : conséquences sociales de l'activité de l'entreprise au niveau de tous ses échelons : employés (conditions de travail, niveau de rémunération…), fournisseurs, clients, communautés locales et société en général ;

Environnemental : compatibilité entre l'activité sociale et de l'entreprise et le maintien de la biodiversité et des fonctions des écosystèmes. Il comprend une analyse des impacts du développement social et des entreprises et de leurs produits en termes de flux, de consommation de ressources pas peu, difficilement ou lentement renouvelables, ainsi qu'en termes de production de déchets et d'émissions polluantes… Ce dernier pilier étant nécessaire aux deux autres.
Les objectifs du développement durable
Répondre aux besoins des générations actuelles et à venir
Comme vu précédemment, la définition classique du développement durable provient du rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. Il rappelle le propos prêté à Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».
Le rapport Brundtland insiste sur la nécessité de protéger la diversité des gènes, des espèces et de l'ensemble des écosystèmes naturels terrestres et aquatiques, et ce, notamment, par des mesures de protection de la qualité de l'environnement, par la restauration, l'aménagement et le maintien des habitats essentiels aux espèces ainsi que par une gestion durable de l'utilisation des populations animales et végétales exploitées.
Il est toutefois difficile de séparer le patrimoine naturel et le patrimoine culturel. L'idée de transmission de génération en génération alliée à celle de diversité culturelle (on pense aussi aux plus populations les plus démunies) et à celle d'interaction entre les communautés humaines et la nature est bien résumée dans la définition que donne l'UNESCO du patrimoine culturel :
« Ce patrimoine culturel (immatériel), transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ». 6
On peut considérer que les objectifs se partagent entre trois grandes catégories :
Ceux qui sont à traiter à l'échelle de la planète : rapports entre nations, individus, générations ;
Ceux qui relèvent des autorités publiques dans chaque grande zone économique (Union européenne, Amérique latine, Asie…), à travers les réseaux territoriaux par exemple ;
Ceux qui relèvent de la responsabilité des entreprises.
Le développement durable, associé à la notion de bonne gouvernance, n'est pas un état statique d'harmonie mais un processus de transformation dans lequel l'exploitation des ressources, le choix des investissements, l'orientation des changements technologiques et institutionnels sont rendus cohérents avec l'avenir comme avec les besoins du présent.
Les objectifs du développement durable
Répondre aux besoins des générations actuelles et à venir
Comme vu précédemment, la définition classique du développement durable provient du rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. Il rappelle le propos prêté à Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».
Le rapport Brundtland insiste sur la nécessité de protéger la diversité des gènes, des espèces et de l'ensemble des écosystèmes naturels terrestres et aquatiques, et ce, notamment, par des mesures de protection de la qualité de l'environnement, par la restauration, l'aménagement et le maintien des habitats essentiels aux espèces ainsi que par une gestion durable de l'utilisation des populations animales et végétales exploitées.
Il est toutefois difficile de séparer le patrimoine naturel et le patrimoine culturel. L'idée de transmission de génération en génération alliée à celle de diversité culturelle (on pense aussi aux plus populations les plus démunies) et à celle d'interaction entre les communautés humaines et la nature est bien résumée dans la définition que donne l'UNESCO du patrimoine culturel :
« Ce patrimoine culturel (immatériel), transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ». 6
On peut considérer que les objectifs se partagent entre trois grandes catégories :
Ceux qui sont à traiter à l'échelle de la planète : rapports entre nations, individus, générations ;
Ceux qui relèvent des autorités publiques dans chaque grande zone économique (Union européenne, Amérique latine, Asie…), à travers les réseaux territoriaux par exemple ;
Ceux qui relèvent de la responsabilité des entreprises.
Le développement durable, associé à la notion de bonne gouvernance, n'est pas un état statique d'harmonie mais un processus de transformation dans lequel l'exploitation des ressources, le choix des investissements, l'orientation des changements technologiques et institutionnels sont rendus cohérents avec l'avenir comme avec les besoins du présent.
Equité entre nations, individus et générations
La satisfaction des besoins essentiels des communautés humaines présentes et futures, en rapport avec les contraintes démographiques :
accès à l'eau potable (cas de l'accès à l'eau au Maroc) ;
lutte contre la faim ou la malnutrition, sécurité alimentaire ou souveraineté alimentaire ;
accès à l'éducation ;
accès à la santé ;
accès pour tous à l'emploi.

L'amélioration de la qualité de vie :
accès aux soins médicaux ;
accès aux services sociaux ;
accès à un logement de qualité ;
accès à la culture
bien-être social.

Le respect des droits et des libertés de la personne :
la participation, pour l'ensemble des groupes de la société, aux différents processus de prise de décision ;
statut des femmes ;
liberté de la presse ;
résolution des conflits ;
liberté d'expression.

Le renforcement de nouvelles formes d'énergies renouvelables :
énergie éolienne ;
énergie solaire ;
géothermie ;
biomasse ;

Réseaux territoriaux et Agenda 21
Pour le développement durable des territoires locaux, les réseaux de villes et les communautés urbaines sont à même d'exprimer les besoins et de mettre en œuvre des solutions dans le cadre de l'outil défini au sommet de la Terre de Rio de Janeiro : l'agenda 21. L'agenda type comprenant 40 chapitres répartis en quatre sections. Pour cela les collectivités territoriales peuvent coopérer avec les entreprises, les universités (et les grandes écoles en France) ainsi qu'avec les centres de recherche, pour imaginer les solutions innovantes de demain.
Les gouvernements ont souvent élaboré un cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable dont les agendas 21 locaux 8, de même que l'ICLEI pour les villes.

Responsabilité sociale des entreprises
Pour le respect d'objectifs de développement durable par les entreprises, spécifiquement on parle de responsabilité sociale des entreprises (corporate social responsability) ou parfois plus précisément responsabilité sociétale des entreprises9 puisque le volet de responsabilité ne correspond pas uniquement au "volet social". La responsabilité sociale des entreprises est un concept par lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, voire de bonne gouvernance ou gouvernement dans leurs activités et dans leur interaction avec leurs parties prenantes sur une base volontaire.
Il n'y a en effet jusqu'à présent peu d'obligations législatives, de contraintes ou de pénalités : à citer cependant en France, une loi relative aux nouvelles régulations économiques qui oblige les entreprises cotées en bourse à inclure dans leur rapport annuel une série d'informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités.

Efficacité économique
Elle vise à favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, afin de permettre la satisfaction des besoins des communautés humaines, et ce, notamment, par la responsabilisation des entreprises et des consommateurs au regard des biens et des services qu'ils produisent et utilisent ainsi que par l'adoption de politiques gouvernementales appropriées (principe du pollueur/payeur (Pigou), internalisation des coûts environnementaux et sociaux, éco-fiscalité, etc.).

Consommation en eau
Production énergétique
Agriculture durable
Transport
Communication
Inégalités
Pauvreté
Corruption
Solidarité
Economie
Taxe carbone

Définitions complémentaires
Développement désirable / économie verte
La définition classique du développement durable issue de la commission Brundland (1987) peut apparaître à certains dépassée. En effet, il ne s'agit plus de viser, comme il y a une vingtaine d'années, la satisfaction des besoins lointains de générations futures. C'est la satisfaction actuelle des besoins qui est maintenant compromise par les crises environnementales et sociales que connait le XXIe siècle.
Il ne s'agit plus d'anticiper les problèmes mais de les résoudre. Le développement durable pourrait alors laisser place à la notion de "développement désirable» qui regroupent l'ensemble des solutions économiquement viables aux problèmes environnementaux et sociaux que connait la planète.
Ce nouveau mode de développement, facteur de croissance économique et d'emplois, serait une véritable "économie verte", basée sur l'économie sociale et solidaire, l'éco-conception, le biodégradable, le bio, la dématérialisation, le réemploi-réparation-recyclage, les énergies renouvelables, le commerce équitable, la relocalisation.
Durabilité / soutenabilité
Certains préfèrent parler de développement soutenable (le contraire d’insoutenable, et ce que notre environnement peut supporter à moyen et long terme). C'est une traduction plus littérale du terme anglophone sustainable development. Les tenants du terme « durable » insistent sur la notion de durabilité (cohérence entre les besoins et les ressources globales de la Terre sur le long terme) plutôt que sur l'idée d'une recherche de la limite jusqu'à laquelle la Terre sera capable de nourrir l'humanité.
D'autres récusent le concept même de développement économique et préfèrent parler d'utilisation durable, voire, en s'inspirant des travaux de Nicholas Georgescu-Roegen, de décroissance durable.
Durabilité forte / faible
Il existe deux conceptions sur la durabilité :
Durabilité forte : on n'admet pas que le capital naturel soit amputé au détriment des générations futures ; Les partisans de cette conception sont plutôt les ONG, surtout environnementales, les associations…
Durabilité faible : on tolère une amputation du capital naturel, à condition que cette amputation soit substituée par un capital de connaissances, appelé capital immatériel ; les tenants de la durabilité faible se situeraient plutôt parmi les chercheurs "réalistes", parmi les dirigeants d'entreprises et dans les milieux économiques et financiers, bien qu'il soit difficile de généraliser.
Domaines d'application
Le développement durable concerne l'ensemble des activités humaines. Les enjeux de durabilité sont cependant différents pour chacun des secteurs d'activité.
Agriculture et sylviculture
Dans le secteur de l'agroalimentaire, la société civile s'est émue des problèmes liés par exemple à l'ESB.
Construction et urbanisme
Le développement durable induit d'autres méthodes de construction, visant à diminuer les consommations d'énergie notamment. Mais il est aussi nécessaire de repenser l'environnement des bâtiments et les transports urbains, et d'imaginer des villes plus durables.
Énergie
 Énergies renouvelables
 Énergie nucléaire
 Économies d'énergie
Des économies d'énergie à l'échelle de la planète permettraient de réduire le stress énergétique.
Equité entre nations, individus et générations
La satisfaction des besoins essentiels des communautés humaines présentes et futures, en rapport avec les contraintes démographiques :
accès à l'eau potable (cas de l'accès à l'eau au Maroc) ;
lutte contre la faim ou la malnutrition, sécurité alimentaire ou souveraineté alimentaire ;
accès à l'éducation ;
accès à la santé ;
accès pour tous à l'emploi.

L'amélioration de la qualité de vie :
accès aux soins médicaux ;
accès aux services sociaux ;
accès à un logement de qualité ;
accès à la culture
bien-être social.

Le respect des droits et des libertés de la personne :
la participation, pour l'ensemble des groupes de la société, aux différents processus de prise de décision ;
statut des femmes ;
liberté de la presse ;
résolution des conflits ;
liberté d'expression.

Le renforcement de nouvelles formes d'énergies renouvelables :
énergie éolienne ;
énergie solaire ;
géothermie ;
biomasse ;

Réseaux territoriaux et Agenda 21
Pour le développement durable des territoires locaux, les réseaux de villes et les communautés urbaines sont à même d'exprimer les besoins et de mettre en œuvre des solutions dans le cadre de l'outil défini au sommet de la Terre de Rio de Janeiro : l'agenda 21. L'agenda type comprenant 40 chapitres répartis en quatre sections. Pour cela les collectivités territoriales peuvent coopérer avec les entreprises, les universités (et les grandes écoles en France) ainsi qu'avec les centres de recherche, pour imaginer les solutions innovantes de demain.
Les gouvernements ont souvent élaboré un cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable dont les agendas 21 locaux 8, de même que l'ICLEI pour les villes.

Responsabilité sociale des entreprises
Pour le respect d'objectifs de développement durable par les entreprises, spécifiquement on parle de responsabilité sociale des entreprises (corporate social responsability) ou parfois plus précisément responsabilité sociétale des entreprises9 puisque le volet de responsabilité ne correspond pas uniquement au "volet social". La responsabilité sociale des entreprises est un concept par lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, voire de bonne gouvernance ou gouvernement dans leurs activités et dans leur interaction avec leurs parties prenantes sur une base volontaire.
Il n'y a en effet jusqu'à présent peu d'obligations législatives, de contraintes ou de pénalités : à citer cependant en France, une loi relative aux nouvelles régulations économiques qui oblige les entreprises cotées en bourse à inclure dans leur rapport annuel une série d'informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités.

Efficacité économique
Elle vise à favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, afin de permettre la satisfaction des besoins des communautés humaines, et ce, notamment, par la responsabilisation des entreprises et des consommateurs au regard des biens et des services qu'ils produisent et utilisent ainsi que par l'adoption de politiques gouvernementales appropriées (principe du pollueur/payeur (Pigou), internalisation des coûts environnementaux et sociaux, éco-fiscalité, etc.).

Consommation en eau
Production énergétique
Agriculture durable
Transport
Communication
Inégalités
Pauvreté
Corruption
Solidarité
Economie
Taxe carbone

Définitions complémentaires
Développement désirable / économie verte
La définition classique du développement durable issue de la commission Brundland (1987) peut apparaître à certains dépassée. En effet, il ne s'agit plus de viser, comme il y a une vingtaine d'années, la satisfaction des besoins lointains de générations futures. C'est la satisfaction actuelle des besoins qui est maintenant compromise par les crises environnementales et sociales que connait le XXIe siècle.
Il ne s'agit plus d'anticiper les problèmes mais de les résoudre. Le développement durable pourrait alors laisser place à la notion de "développement désirable» qui regroupent l'ensemble des solutions économiquement viables aux problèmes environnementaux et sociaux que connait la planète.
Ce nouveau mode de développement, facteur de croissance économique et d'emplois, serait une véritable "économie verte", basée sur l'économie sociale et solidaire, l'éco-conception, le biodégradable, le bio, la dématérialisation, le réemploi-réparation-recyclage, les énergies renouvelables, le commerce équitable, la relocalisation.
Durabilité / soutenabilité
Certains préfèrent parler de développement soutenable (le contraire d’insoutenable, et ce que notre environnement peut supporter à moyen et long terme). C'est une traduction plus littérale du terme anglophone sustainable development. Les tenants du terme « durable » insistent sur la notion de durabilité (cohérence entre les besoins et les ressources globales de la Terre sur le long terme) plutôt que sur l'idée d'une recherche de la limite jusqu'à laquelle la Terre sera capable de nourrir l'humanité.
D'autres récusent le concept même de développement économique et préfèrent parler d'utilisation durable, voire, en s'inspirant des travaux de Nicholas Georgescu-Roegen, de décroissance durable.
Durabilité forte / faible
Il existe deux conceptions sur la durabilité :
Durabilité forte : on n'admet pas que le capital naturel soit amputé au détriment des générations futures ; Les partisans de cette conception sont plutôt les ONG, surtout environnementales, les associations…
Durabilité faible : on tolère une amputation du capital naturel, à condition que cette amputation soit substituée par un capital de connaissances, appelé capital immatériel ; les tenants de la durabilité faible se situeraient plutôt parmi les chercheurs "réalistes", parmi les dirigeants d'entreprises et dans les milieux économiques et financiers, bien qu'il soit difficile de généraliser.
Domaines d'application
Le développement durable concerne l'ensemble des activités humaines. Les enjeux de durabilité sont cependant différents pour chacun des secteurs d'activité.
Agriculture et sylviculture
Dans le secteur de l'agroalimentaire, la société civile s'est émue des problèmes liés par exemple à l'ESB.
Construction et urbanisme
Le développement durable induit d'autres méthodes de construction, visant à diminuer les consommations d'énergie notamment. Mais il est aussi nécessaire de repenser l'environnement des bâtiments et les transports urbains, et d'imaginer des villes plus durables.
Énergie
 Énergies renouvelables
 Énergie nucléaire
 Économies d'énergie
Des économies d'énergie à l'échelle de la planète permettraient de réduire le stress énergétique.
Limites et dérives du concept
Comme tous les concepts, le développement durable trouve aussi ses limites. En effet, la société capitaliste, dans laquelle nous sommes, a su redistribuer les dividendes de la production à l'économie (sous la forme de ré-investissements) et au social (hausse du revenu des salariés) pendant toute son existence. La balance entre ces deux pôles s'est réalisée au gré des diverses luttes sociales et des convictions politiques des dirigeants. Mais comment prendre en compte l'environnement dans cette balance alors que l'équilibre entre le social et l'économique est déjà actuellement dans une impasse ?
1. Maintenant, le concept de développement durable peut aussi dériver vers une vision malthusienne de notre société. Pourquoi les pays riches, maintenant développés, imposeraient-ils aux pays en développement une vision limitative de leur développement ? Le concept est bon, ses objectifs louables, mais il sert peut-être à justifier une politique protectionniste de certains pays craignant une trop grande concurrence. En pratique, les pays développés ne se privent pas de commercer avec la Chine, malgré les risques de dérive de l'empreinte écologique de celle-ci.
2. Un deuxième risque est celui d'une communication mal équilibrée. Soit la communication ne serait pas suivie d'actions, dans le domaine de l'innovation par exemple, et l'entreprise se fragiliserait par rapport à ses concurrents plus innovants. Soit au contraire la communication dévoilerait trop d'informations confidentielles. Dans les deux cas, la cohérence de l'organisation et la compétitivité de l'entreprise en pâtiraient dans le contexte de la révolution internet.
3. Un troisième risque est celui d'une dérive vers des modèles de durabilité faible, c'est-à-dire admettant la substitution du capital naturel par un capital de connaissances. Ce modèle est souvent celui des organismes américains en particulier, surtout au niveau fédéral ou de leurs ramifications mondiales. Ce risque se traduit par la constitution de réseaux d'innovation pilotés en dehors de l'Europe qui risqueraient de déstabiliser les institutions européennes et les États de l'Union européenne (recherche, universités, ...).
4. Un quatrième risque, plus pernicieux encore, est souligné par le philosophe André Comte-Sponville. Celui-ci craint que l'éthique d'entreprise criée haut et fort dans les colloques, au nom de l'intérêt (en fait de l'entreprise) ne masque en réalité le manque d'une morale plus large. En pratique, la fluidité des flux d'informations et financiers de la mondialisation aboutit à une multiplication des investissements étrangers non contrôlés. Cela peut court-circuiter les actions coordonnées européennes, dans le domaine politique et juridique en particulier, du fait de biais culturels et de rigidités administratives des États. Comte-Sponville en conclut à la nécessité d'une morale dépassant le cadre de l'entreprise (les quatre ordres). Une réorganisation du droit paraît en outre nécessaire.
5. Un cinquième risque vient de l'accaparement, par les puissances qui maîtrisent les technologies de l'information, des procédures de normalisation et de régulation internationaux. De ce fait, les plus riches risquent d'imposer un modèle qui aboutit de fait à une répartition encore plus injuste des savoirs, et par conséquent des ressources naturelles. Les logiciels dits open source et les sociétés ou organisations favorisant leur mise en œuvre (dont les SSLL), peuvent peut-être contribuer à réduire ce risque.
6. Un sixième risque est que les critères d'évaluation soient mal équilibrés et croisés entre l'environnement, le social, et l'économique, ou bien la mise en œuvre de modèles globaux biaisés (retour à des utopies ou certaines formes d'idéologies, …). Par exemple, le biais environnemental peut masquer d'autres carences.
7. Un septième risque est que le label « développement durable » soit récupéré pour appuyer de plus en plus de politiques ou d'actes n'ayant aucun rapport avec la notion même, ou s'y rattachant d'une façon très superficielle. Par exemple, le « tourisme durable », application au tourisme du concept de développement durable, a tendance à être un tourisme d'élite qui, au nom du respect de l'environnement, dresse une barrière sociale en augmentant le tarif des séjours afin de « préserver l'environnement », oubliant le volet social.
8. Un huitième risque est que les analystes financiers chargés d'évaluer les rapports de développement durable des entreprises ne disposent pas de la formation nécessaire sur les concepts de développement durable, et qu'ils ne disposent pas des outils d'analyse adaptés (structuration).

Critique du concept de développement durable
Le concept-même de « développement durable » rencontre des critiques à plusieurs niveaux.
Critique conventionnelle
On peut dénoncer la confusion qui se crée autour du terme, la notion de « développement » étant elle-même aussi floue, car, soit pouvant se rapporter au Développement humain qui peut être compris dans la tête d'un citoyen comme "épanouissement humain", soit pouvant se rapporter à la croissance économique.
(« De prime abord, le concept de "développement durable" peut rallier à peu près tous les suffrages, à condition souvent de ne pas recevoir de contenu trop explicite ; certains retenant surtout de cette expression le premier mot "développement ", entendant par là que le développement tel que mené jusqu'alors doit se poursuivre et s'amplifier ; et, de plus, durablement ; d'autres percevant dans l'adjectif "durable" la remise en cause des excès du développement actuel, à savoir, l'épuisement des ressources naturelles, la pollution, les émissions incontrôlées de gaz à effet de serre... L'équivoque de l'expression "développement durable" garantit son succès, y compris, voire surtout, dans les négociations internationales d'autant que, puisque le développement est proclamé durable, donc implicitement sans effets négatifs, il est consacré comme le modèle absolu à généraliser sur l'ensemble de la planète.” » Marcel Deneux sénateur UDF.)
On trouve une critique de ce type chez Jean-Marc Jancovici: A quoi sert le développement durable ?

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Message par admin Sam 27 Mar 2010 - 7:48

slt mouna j'ais besoin des document sur l'étalement urbain si possible des livres scané, des pdf.

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Message par rym87 Lun 20 Sep 2010 - 3:24

merci c est tres intéressant

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Message par rym87 Lun 20 Sep 2010 - 3:32

merci c est tres intéressant

rym87

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Message par HSS Mar 21 Sep 2010 - 0:48

Salam:
J'aimerais ajouter que l'étalement urbain est une notion qui renvoie à une certaine controverse car ce concept qui a tendance à être stigmatiser est l'un des indicateurs les plus importants de la métropolisation (source: cours Madame SPIGA S, 1ère année PG Annaba).
NB: cette remarque est destinée à admin qui travail sur l'étalement urbain, (on en a parlé une fois mais je veille à te le rappeler car je juge que c'est important pour ton mémoire.)

HSS

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Message par chahra Ven 3 Fév 2012 - 20:43

merci

chahra

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