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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
La ville diffuse la città diffusa
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La ville diffuse la città diffusa
Pour beaucoup, c’est la dernière phase de l’expansion de la ville : son “éparpillement” dans le territoire, résultant d’une large aspiration sociale à de
faibles densités bâties. Il s’agit cependant de distinguer le processus d’étalement urbain (ou urban sprawl), et l’état de fait qu’est l’urbanisation dispersée (ou città diffusa), qui n’en découle pas nécessairement1.
Le premier terme dépeint de nombreux phénomènes : la périurbanisation
progressive évoquée plus haut, qui, à terme, engendre la conurbation de centres urbains existants, que Jean Gottmann a nommée mégalopole en 1961 dansson étude sur Boston-New York-Washington. Puis, les polycentralités que l’étalement urbain lui-même engendre : Edge-city, les banlieues devenues villes (J. Garreau, 1999) ; Ex-urbia, les villages habités par les navetteurs (M. Gandelsonas, 1990) ; mais aussi les nouvelles zones économiquement attractives que sont les grands échangeurs ; et surtout, le développement urbain des villages ruraux, de moins en moins agricoles.
Un ouvrage de 1976 analyse en profondeur ce développement qu’il nomme
rurbanisation2. Les auteurs le distinguaient des banlieues, non seulement parce que celles-ci étaient constituées en prolongement de la “ville-mère”, mais aussi parce qu’elles avaient une structure destinée, à terme, à se densifier pour former un cadre de vie urbain. Tandis que dans les territoires rurbanisés (mais considérés encore comme une forme d’extension de la ville), ils avançaient l’hypothèse radicale que la proportion d’espaces urbanisés (maisons, jardins privatifs, équipements, zones d’emplois) n’excèderait jamais 10 à 20 % de la surface totale : “pour la première fois, le territoire à l’intérieur duquel peut s’organiser la vie des citadins est considérablement plus vaste que la surface dont la ville a besoin”.
Depuis les années 1990, on nomme ville diffuse des territoires qui se sont urbanisés indépendamment de tout “centre”, et dont la densité bâtie est
faible mais relativement uniforme sur de grandes surfaces, c’est-à-dire, où la
mixité des “pleins” et des “vides” est très fine (l’inverse des catégories villescampagnes) : les lotissements de maisons “4 façades” ; les kilomètres de routes où les commerces se succèdent indifféremment, sans relation, ni entre eux, ni avec la rue ; les surfaces immenses de parking ; les champs qui se cultivent encore dans les larges mailles d’un “filet” de rues très lâche, etc.
Mais l’étude de la ville diffuse résulte en réalité d’un décalage des représentations, cadrées cette fois sur les territoires “vides”, les entre-deux, sur plusieurs centralités à la fois, ou encore sur des fragments, selon les échelles.
Et ce que ce type de regard découvre, c’est souvent l’absence de planification3 :
la constitution d’un territoire par bribes juxtaposées, issu de milliers d’initiatives isolées, des habitants, de promoteurs immobiliers, d’ingénieurs autoroutiers, d’investisseurs commerciaux, etc.
Aussi, sachant que “la nature” et l’espace ne sont plus des biens illimités,
sachant le coût des infrastructures nécessaires à ce mode de vie, non seulement se pose la question de sa gestion et de son organisation spatiale, mais aussi celle de sa pérennité. Car ce processus est en puissance son propre “prédateur”, puisqu’il détruit le paysage “vide” dont il rêve de jouir.
IMPORTANT:
L’étalement urbain est un processus qui résulte de l’aspiration sociale à de faibles densité bâties La ville dispersée est un état de fait, qui pose la question de sa pérennité.
via:
TRAITÉ D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME BIOCLIMATIQUES
faibles densités bâties. Il s’agit cependant de distinguer le processus d’étalement urbain (ou urban sprawl), et l’état de fait qu’est l’urbanisation dispersée (ou città diffusa), qui n’en découle pas nécessairement1.
Le premier terme dépeint de nombreux phénomènes : la périurbanisation
progressive évoquée plus haut, qui, à terme, engendre la conurbation de centres urbains existants, que Jean Gottmann a nommée mégalopole en 1961 dansson étude sur Boston-New York-Washington. Puis, les polycentralités que l’étalement urbain lui-même engendre : Edge-city, les banlieues devenues villes (J. Garreau, 1999) ; Ex-urbia, les villages habités par les navetteurs (M. Gandelsonas, 1990) ; mais aussi les nouvelles zones économiquement attractives que sont les grands échangeurs ; et surtout, le développement urbain des villages ruraux, de moins en moins agricoles.
Un ouvrage de 1976 analyse en profondeur ce développement qu’il nomme
rurbanisation2. Les auteurs le distinguaient des banlieues, non seulement parce que celles-ci étaient constituées en prolongement de la “ville-mère”, mais aussi parce qu’elles avaient une structure destinée, à terme, à se densifier pour former un cadre de vie urbain. Tandis que dans les territoires rurbanisés (mais considérés encore comme une forme d’extension de la ville), ils avançaient l’hypothèse radicale que la proportion d’espaces urbanisés (maisons, jardins privatifs, équipements, zones d’emplois) n’excèderait jamais 10 à 20 % de la surface totale : “pour la première fois, le territoire à l’intérieur duquel peut s’organiser la vie des citadins est considérablement plus vaste que la surface dont la ville a besoin”.
Depuis les années 1990, on nomme ville diffuse des territoires qui se sont urbanisés indépendamment de tout “centre”, et dont la densité bâtie est
faible mais relativement uniforme sur de grandes surfaces, c’est-à-dire, où la
mixité des “pleins” et des “vides” est très fine (l’inverse des catégories villescampagnes) : les lotissements de maisons “4 façades” ; les kilomètres de routes où les commerces se succèdent indifféremment, sans relation, ni entre eux, ni avec la rue ; les surfaces immenses de parking ; les champs qui se cultivent encore dans les larges mailles d’un “filet” de rues très lâche, etc.
Mais l’étude de la ville diffuse résulte en réalité d’un décalage des représentations, cadrées cette fois sur les territoires “vides”, les entre-deux, sur plusieurs centralités à la fois, ou encore sur des fragments, selon les échelles.
Et ce que ce type de regard découvre, c’est souvent l’absence de planification3 :
la constitution d’un territoire par bribes juxtaposées, issu de milliers d’initiatives isolées, des habitants, de promoteurs immobiliers, d’ingénieurs autoroutiers, d’investisseurs commerciaux, etc.
Aussi, sachant que “la nature” et l’espace ne sont plus des biens illimités,
sachant le coût des infrastructures nécessaires à ce mode de vie, non seulement se pose la question de sa gestion et de son organisation spatiale, mais aussi celle de sa pérennité. Car ce processus est en puissance son propre “prédateur”, puisqu’il détruit le paysage “vide” dont il rêve de jouir.
IMPORTANT:
L’étalement urbain est un processus qui résulte de l’aspiration sociale à de faibles densité bâties La ville dispersée est un état de fait, qui pose la question de sa pérennité.
via:
TRAITÉ D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME BIOCLIMATIQUES
Re: La ville diffuse la città diffusa
Salam:
Mon intervention est un peu hors sujet mais comme on évoque le sujet de ville diffuse, j’ai directement pensé a un sujet qui m’a préoccupé a un certain moment, il s’agit du conflit "ville diffuse / ville compacte",
la 1ère étant une revendication de la nouvelle charte d'Athènes 2003
la 2ème est la forme urbaine qui distingue la majorité des villes importante du monde notamment les ville américaine mais pourtant si stigmatisé par les urbaniste car elle est le résultat direct de la politique de zonage.
Personnellement je pense qu'il ne faut pas opter pour un modèle qui devrait être applicable a tous les cas, comme il est le cas de la ville compacte mais plutôt de travailler au cas par cas selon les spécificités de chaque cas.
Dites-moi que pensez-vous ???
Mon intervention est un peu hors sujet mais comme on évoque le sujet de ville diffuse, j’ai directement pensé a un sujet qui m’a préoccupé a un certain moment, il s’agit du conflit "ville diffuse / ville compacte",
la 1ère étant une revendication de la nouvelle charte d'Athènes 2003
la 2ème est la forme urbaine qui distingue la majorité des villes importante du monde notamment les ville américaine mais pourtant si stigmatisé par les urbaniste car elle est le résultat direct de la politique de zonage.
Personnellement je pense qu'il ne faut pas opter pour un modèle qui devrait être applicable a tous les cas, comme il est le cas de la ville compacte mais plutôt de travailler au cas par cas selon les spécificités de chaque cas.
Dites-moi que pensez-vous ???
HSS- Messages : 274
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Localisation : Guelma/Annaba
Emploi/loisirs : Architecte/chercheur
Re: La ville diffuse la città diffusa
ENTIEREMENT D'ACCORD AVEC VOUS
LA GENERALITE NE MARCHE PAS EN URBANISME
LA GENERALITE NE MARCHE PAS EN URBANISME
chahra- Messages : 684
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