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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
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ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT:
Plusieurs travaux de recherches en sciences humaines (sociologie, psychologie…) ont montré que les productions architecturales sont, le plus souvent, différemment perçues par les architectes (leurs concepteurs) et les occupants (leurs usagers). Cela conduit, généralement, à une fausse interprétation de l’architecture par ses usagers ; une situation qui ne leur fera pas éviter une multitude de problèmes dont stress, inconfort…etc. Aussi, l’usager ne reste pas inactif face à ces espaces qui lui sont imposés. Bien au contraire, il les adapte, transforme et parfois les défigure même.
Cherchant à mieux comprendre les règles d’usage entre architectes et habitants, les résultats des investigations menées auprès d’architectes et d’habitants démontrent que les architectes empruntent des modèles d’usage de la maison différents de ceux des habitants. Ils concluent aussi que si les architectes se basent sur leurs propres expériences et modes de vie pour leurs conceptions, ils seront incapables de produire des conceptions adaptées aux modes de vie de leurs clients. D’autres études ont confirmé que l’espace architectural est perçu et évalué différemment par les architectes et les habitants.
Il a été également constaté que les architectes de par leurs interprétations et prescriptions personnelles des usages et éventuellement leur méconnaissance des pratiques de ces usages, conçoivent des espaces qui répondent mal aux besoins et attentes des occupants. Ce qui mène généralement ces derniers à y opérer des transformations matérielles et / ou des réappropriations qui non seulement amoindrissent énormément les qualités plastiques de ces espaces mais conduisent aussi à la disparition des éléments concrétisant les fondements conceptuels de la conception architecturale même.
L’accent y est mis plutôt sur l’individu que sur l’espace architectural et ses particularités. L’impact des effets conformationnels (relevant des formes de l’espace architectural, et ses différentes composantes aussi, associées à l’usage) sur la relation de l’homme à l’espace architectural y est rarement abordé si ce n’est de manière indirecte ou légère. On constate, d’ailleurs, qu’il y est rarement fait allusion à la variation de paramètres spatiaux (typo-morphologiques, par exemple) au niveau des analyses ou bien des interprétations des cas étudiés (tel que la relation entre caractéristiques architecturales d’un espace et conduites perceptives ou comportementales des usagers).
Un autre aspect absent dans ce rapport est celui lié au milieu physique et en particulier le climat. Ce dernier se révèle de plus en plus inéluctable de nos jours. La crise énergétique, le
changement climatique et la pollution environnementale, les situations de stress et d’inconfort et toutes les pathologies dont souffre l’homme en cette ère exigent des architectes, et des autres acteurs associés dans la production du cadre bâti, une attention particulière raisonnée, novatrice et d’avenir.
Cherchant à mieux comprendre les règles d’usage entre architectes et habitants, les résultats des investigations menées auprès d’architectes et d’habitants démontrent que les architectes empruntent des modèles d’usage de la maison différents de ceux des habitants. Ils concluent aussi que si les architectes se basent sur leurs propres expériences et modes de vie pour leurs conceptions, ils seront incapables de produire des conceptions adaptées aux modes de vie de leurs clients. D’autres études ont confirmé que l’espace architectural est perçu et évalué différemment par les architectes et les habitants.
Il a été également constaté que les architectes de par leurs interprétations et prescriptions personnelles des usages et éventuellement leur méconnaissance des pratiques de ces usages, conçoivent des espaces qui répondent mal aux besoins et attentes des occupants. Ce qui mène généralement ces derniers à y opérer des transformations matérielles et / ou des réappropriations qui non seulement amoindrissent énormément les qualités plastiques de ces espaces mais conduisent aussi à la disparition des éléments concrétisant les fondements conceptuels de la conception architecturale même.
L’accent y est mis plutôt sur l’individu que sur l’espace architectural et ses particularités. L’impact des effets conformationnels (relevant des formes de l’espace architectural, et ses différentes composantes aussi, associées à l’usage) sur la relation de l’homme à l’espace architectural y est rarement abordé si ce n’est de manière indirecte ou légère. On constate, d’ailleurs, qu’il y est rarement fait allusion à la variation de paramètres spatiaux (typo-morphologiques, par exemple) au niveau des analyses ou bien des interprétations des cas étudiés (tel que la relation entre caractéristiques architecturales d’un espace et conduites perceptives ou comportementales des usagers).
Un autre aspect absent dans ce rapport est celui lié au milieu physique et en particulier le climat. Ce dernier se révèle de plus en plus inéluctable de nos jours. La crise énergétique, le
changement climatique et la pollution environnementale, les situations de stress et d’inconfort et toutes les pathologies dont souffre l’homme en cette ère exigent des architectes, et des autres acteurs associés dans la production du cadre bâti, une attention particulière raisonnée, novatrice et d’avenir.
medo25- Je Suis Un Membre Actif
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Re: ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
j'aimerais intervenir sur le point du fait de concevoir des espaces qui répondent mal aux besoins et attentes des occupants chose qui mène généralement ces derniers à y opérer des transformations matérielles; je suis tout a fait d'accord avec vous sur ce point et je pense que l'exemple le plus banale mais le plus illustratif est sans doute le balcon sur les immeubles collectifs, cet espace emprunté de l'architecture occidentale s'intégré mal avec les coutumes de l'algérien habitué a l'intimité c'est pour cela qu'on remarque que cet espace subi souvent des transformations afin de l'adapter aux besoins des usagers.
Cependant je ne suis pas d'accord sur le fait que cette situation est due a la méconnaissance des pratiques de ces usages car la majorité des architectes qui conçoivent des projets en Algérie sont des Algériens qui connaissent bien le milieu, je dirais que c'est plutôt par manque de volonté de créativité et d'esprit critique.
Prenant par exemple le cas des bâtiments de Diar El mahsoul et diar essadaa El-Madnia conçu pas Fernand Pouillon ou l'immeuble climat de France a bab el wed l'architecte français a opter pour une architecture adapter avec les mœurs et les pratiques de la population locale, il a pris les résultats d'une étude faite sur un bidon ville (le bidon ville khair eddine à Alger a l'époque coloniale) ou on a bien étudié comment la population utilise l'espace, quelles sont leurs besoins en fonction de leurs pratiques, et le résultat étais une architecture avec un cachet locale adapter au milieu dans le quel elle s'inscrit ( même si actuellement le poid des années fait que les immeubles suscité sont en état de dégradation vu le manque d'entretient).
Cependant je ne suis pas d'accord sur le fait que cette situation est due a la méconnaissance des pratiques de ces usages car la majorité des architectes qui conçoivent des projets en Algérie sont des Algériens qui connaissent bien le milieu, je dirais que c'est plutôt par manque de volonté de créativité et d'esprit critique.
Prenant par exemple le cas des bâtiments de Diar El mahsoul et diar essadaa El-Madnia conçu pas Fernand Pouillon ou l'immeuble climat de France a bab el wed l'architecte français a opter pour une architecture adapter avec les mœurs et les pratiques de la population locale, il a pris les résultats d'une étude faite sur un bidon ville (le bidon ville khair eddine à Alger a l'époque coloniale) ou on a bien étudié comment la population utilise l'espace, quelles sont leurs besoins en fonction de leurs pratiques, et le résultat étais une architecture avec un cachet locale adapter au milieu dans le quel elle s'inscrit ( même si actuellement le poid des années fait que les immeubles suscité sont en état de dégradation vu le manque d'entretient).
Dernière édition par HSS le Lun 19 Oct 2009 - 20:41, édité 1 fois
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Re: ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
chui tt a fait d'accord avec toi hana sur le faite que tu dise que l'architecture de l'habitat dans notre pays ne repond pas aux besoins ni a la culture des habitants.mais si on se pose la question:pourqoi y'a t'il pas d'innovation prqoi on adopte tjrs le plan standard,stéréotypie, issu du mouvement moderne et des grand ensemble,qui a montré son echec dans le monde entier,est on a meme assisté a des demolution des cités toutes entieres en france(berceau de sa naissance)et au Etats unis(Pruitt-Igoe en 1972), du moment qu'il s'adapte pas au mode de vie des algeriens? (ceçi se manifeste par les transformations et les modifications qui touche bc d'elements de logement,tel le balcon),nos architectes n'ont t'ils pas compris que se plan standard ne s'adapte plus a leurs besoins et leurs aspirations?
il me semble qu'on est tous au courant,nous les architectes et meme les maitres d'ouvrage...mais y'a une equation qu'on arrive tjr pas a régler:l'equation demande/offre...du moment que y'a tjrs un manque dans le nombre de logement (d'ou le programme de 1 milion de logement);les maitre d'ouvrage,publics ou privés
continuent a construire des logement de qualité médiocre,inadapté a la mutation des besoins des habitants,a leurs aspirations,est a notre culture;prqoi le faire,du moment que leur produit s'ecoule sans difficulté :la meme conception,les memes cellules,un produit singulier(unique) qui s'aplique et s'adapte aux diverses formules (promotionnel haut standing,Lsp,Lsl,location vente,social...)
le probleme de l'habitat en algerie est crucial,il persiste depuis des decennies...mais y'a t'il un remede,peut t'on revé d'une qualité de vie bc plus meilleure? on l'esper du fond de coeur restant optimiste
il me semble qu'on est tous au courant,nous les architectes et meme les maitres d'ouvrage...mais y'a une equation qu'on arrive tjr pas a régler:l'equation demande/offre...du moment que y'a tjrs un manque dans le nombre de logement (d'ou le programme de 1 milion de logement);les maitre d'ouvrage,publics ou privés
continuent a construire des logement de qualité médiocre,inadapté a la mutation des besoins des habitants,a leurs aspirations,est a notre culture;prqoi le faire,du moment que leur produit s'ecoule sans difficulté :la meme conception,les memes cellules,un produit singulier(unique) qui s'aplique et s'adapte aux diverses formules (promotionnel haut standing,Lsp,Lsl,location vente,social...)
le probleme de l'habitat en algerie est crucial,il persiste depuis des decennies...mais y'a t'il un remede,peut t'on revé d'une qualité de vie bc plus meilleure? on l'esper du fond de coeur restant optimiste
asma- Messages : 148
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Re: ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
Avant tout, je vous remercie pour vos réponses qui ont donné au débat un charme et une certaine dimension scientifique.
Je commencerai cette évocation en revenant sur un problème qui reste malgré tout mon cheval de bataille: la formation des architectes.
Tant que celle-ci ne comporte qu'une initiation marginale aux travaux de sociologues, anthropologues et psychologues, il est vain de penser qu'un changement important interviendra dans l'attitude de l'architecte face à l'usager.
Aujourd'hui encore, l'apprenti architecte apprend que celui qui vit, habite, travaille où traverse des espaces a des exigences fonctionnelles et que, par ailleurs, il n'est qu'un être généralement adaptable, quoique parfois imprévisible.
Or, ce n'est qu'une réflexion approfondie, études et analyses de cas à l'appui, qui amènera l'architecte à admettre que l'homme qui est l'objet de sa curiosité, mais bien la constituante essentielle de son projet.
Ce dont il s'agit, c'est l'image de l'homme auquel l'architecte a recours dans son travail créatif. Car cette image est la, qu'on le veuille ou non. Plus il a conscience des composantes qui la façonnent, plus l'architecte se préoccupera de la complexité.
Enfin et A mon sens, ce n'est que par une bonne introduction aux sciences humaines que ce résultat peut être acquis. L'architecte ne sera alors plus tenté de fuir devant un portrait trop inconnu de l'usager.
Je commencerai cette évocation en revenant sur un problème qui reste malgré tout mon cheval de bataille: la formation des architectes.
Tant que celle-ci ne comporte qu'une initiation marginale aux travaux de sociologues, anthropologues et psychologues, il est vain de penser qu'un changement important interviendra dans l'attitude de l'architecte face à l'usager.
Aujourd'hui encore, l'apprenti architecte apprend que celui qui vit, habite, travaille où traverse des espaces a des exigences fonctionnelles et que, par ailleurs, il n'est qu'un être généralement adaptable, quoique parfois imprévisible.
Or, ce n'est qu'une réflexion approfondie, études et analyses de cas à l'appui, qui amènera l'architecte à admettre que l'homme qui est l'objet de sa curiosité, mais bien la constituante essentielle de son projet.
Ce dont il s'agit, c'est l'image de l'homme auquel l'architecte a recours dans son travail créatif. Car cette image est la, qu'on le veuille ou non. Plus il a conscience des composantes qui la façonnent, plus l'architecte se préoccupera de la complexité.
Enfin et A mon sens, ce n'est que par une bonne introduction aux sciences humaines que ce résultat peut être acquis. L'architecte ne sera alors plus tenté de fuir devant un portrait trop inconnu de l'usager.
medo25- Je Suis Un Membre Actif
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Re: ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
Je suis tout à fait de votre avis en ce qui concerne la formation des architectes, notamment lorsque vous la qualifiez d’initiation, je trouve que les écoles d’architecture en Algérie accusent beaucoup de retard en employant toujours des méthodes pédagogiques archaïques étouffant l’étudiant avec des travaux forcées qu’il exécute souvent sans gout ni amour pour la chose.
L’étudiant en architecture voit dans chaque module une note qui lui servira de passer les années notamment en ce qui concerne les modules qui relèvent des sciences humaines comme vous l’aviez mentionné.
Peut etre que le système LMD apportera des remèdes a ce probléme (pour rester optimiste)
L’étudiant en architecture voit dans chaque module une note qui lui servira de passer les années notamment en ce qui concerne les modules qui relèvent des sciences humaines comme vous l’aviez mentionné.
Peut etre que le système LMD apportera des remèdes a ce probléme (pour rester optimiste)
HSS- Messages : 274
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Re: ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
je vous remercie chèrs collègues d'avoir évoquer ce sujet qui me parait très intéressent. J'aimerai bien intervenir d'une manière en complétant les points de vue cités en haut, et avec qui je ss d'accord car l'architecture est pluridisciplinaire associant plusieurs parametres climat, site, confort, usage , usager et que l'architecte doit en savoir en les intégrant dans sa conception.....mais malheureusement et à vrai dire ces parametres sont trjs marginalisés par nos architectes puisque l'architecte est le créateur sans faire allusion à d'autres facteurs qui sont à leur tour responsables ( maitre d'ouvrage, entreprise de réalisation, politique ...). j'ajoute aussi le déficit existant au niveau de la formation universitaire de cette filière en Algérie car je crois que c'est le meme système de nos enseignants , de nous, et de nos futurs architectes .....
Sam_bio- Je Suis Un Membre HyperActif
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Re: ARCHITECTURE, USAGER, ET CLIMAT
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chahra- Messages : 684
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