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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
SOS cours conception architecturale
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SOS cours conception architecturale
salut mes amis du forum!
svp g besoin des cours de conception architecturale en urgence g rien pour commencer la revision g cherché sur le forum mais ya pas grand chose! jattend vos reponses thanks
svp g besoin des cours de conception architecturale en urgence g rien pour commencer la revision g cherché sur le forum mais ya pas grand chose! jattend vos reponses thanks
sonif- Messages : 207
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Emploi/loisirs : architecte
Re: SOS cours conception architecturale
Il s'en faut que la ville, lieu de diverses pratiques sociales et économiques largement étudiées par les sciences humaines soit constituée en objet de connaissance sous l'angle de la matérialité de l'espace physique.
On la tient plutôt pour une production sui generis que pour le résultat d'une activité humaine, désignée sous le terme de « conception », que les outils d'analyse classique des sciences humaines, par nature orientés sur l'analyse de l'existant, paraissent bien désarmées à décrire. L'interrogation d'un ancien directeur de l'architecture et du patrimoine, François Barré, témoigne de cet embarras : « Qui fait les villes ? Qu'est-ce qui fait les villes ? Est-ce cela se pense, se délibère, se programme, se projette ? Ou n'est-ce que le résultat improbable d'une régulation spontanée ? » [1]. Les hommes font de plus en plus de villes mais on ne sait guère comment on les fait [2]. Elles sont faites et elles se font, en un mixte d' artificialité et de naturel difficile à penser [3].
En raison d'une incapacité épistémologique à prendre en compte la conception , on préfère postuler que les villes se font, en quelque sorte, sans auteurs ; ou alors on tient que soit l'Etat, soit les habitants, en sont les véritables auteurs [4]. Pourtant l'espace physique de la ville est pour une part pensé et conçu avant de donner lieu à des pratiques, plus abordables, elles, à travers les divers outils des sciences humaines.
Lorsque l'on reconnaît la présence des architectes, leur activité reste le plus souvent de l'ordre du mystère : « il y a du divin et du maudit dans la profession d'architecte » écrit Guy Burgel bien qu'on exprime qu'il pourrait être souhaitable de s'en passer : « la ville médiévale s'affranchissait du prince – évêque ou empereur – pour affirmer son identité. La ville actuelle ne peut se libérer de l'architecte » écrit encore G. Burgel [5].
Il arrive aussi qu'on écarte catégoriquement l'architecte de la fabrication de la ville comme le fait François Ascher qui affirme que « l'urbanisme n'est plus le fait de professionnels, c'est un ensemble de dispositifs » [6]. Un regard dont se font parfois l'écho des architectes eux-mêmes : « la ville n'est pas produite par qui que ce soit, la ville est un processus de production collective avec une multitude d'acteurs qui ne peuvent pas être maîtrisés à travers une seule pensée » écrit Christian Devillers [7].
Parfois encore on fait de l'architecte un médiateur, au même titre que les urbanistes, les administrateurs et les chercheurs. Mais peut-on se résoudre à penser que chercheurs et architectes jouent le même rôle au sein de la ville ? La distinction que pose G. Burgel entre acteurs et auteurs ne devrait-elle pas se disjoindre encore pour donner place aux concepteurs ? Qu'on le gomme ou qu'on reconnaisse son existence, l'embarras est manifeste à son endroit. On sait pourtant que la production de la ville passe pour partie par le projet, conception spatiale dont l'architecte est généralement responsable.
L'hypothèse qui commande aux questions qu'on formule ici est que cette tache aveugle de la production de connaissances sur la ville que désigne le mot «conception » traduit un embarras d'ordre épistémologique. Ce n'est pas tant d'écarter l'architecte et les compétences de conception que celui-ci représente qu'il s'agit, mais d'écarter la conception elle même, faute de pouvoir la prendre en considération dans l'ordre d'une production de connaissances sur la ville et en acceptant les questions épistémologiques qu'elle soulève.
Ce n'est que récemment en effet que l'idée d'architecturologie a posé la conception architecturale comme possible objet de connaissance, s'inscrivant naturellement dans l'idée épistémologique, non moins récente, de sciences de la conception émise par Herbert Simon [8]. La question serait alors de se demander si les outils élaborés du côté de l'architecturologie pour aborder, dans sa complexité, le travail cognitif de conception de l'architecte, seraient de nature à permettre une meilleure intelligibilité des opérations de conception à l'œuvre dans le cas de l'espace urbain et de la ville. Telle est la question majeure qui peut se décliner sous les aspects suivants :
• Le couple « production/ conception » entraîne un questionnement sur la différenciation entre acteur/ auteur/ concepteur. Comment la question de l'auteur et/ou du concepteur peut-elle s'introduire dans le domaine des connaissances relatives à la ville ?
• Phénomène urbain perçu comme « naturel » « spontané » « informel » « organique » etc…, la ville est aussi « décidée » « programmée » « planifiée » etc… Ne se trouve-t-on pas là devant une situation paradoxale, celle de devoir penser artificiellement le naturel ? Des figures comme celle du « palimpseste » d'un côté, ou celle de l' « autorganisation » de l'autre, ne sontelles pas deux manières d'échapper à la nécessité de devoir penser le mixte d' artificiel et de naturel qui semble bien caractériser les modèles de la ville ? Ne s'agit-il pas de deux tentatives de représentation de la ville qu'on charge d'échapper au paradoxe d'avoir à penser la conception dans sa complexité tout en reconnaissant les limites ou les excès de la raison ? [9]
• La ville peut-elle alors être l'objet d'une recherche sur la conception ? La question posée ici est celle d'une possible extension, à l'urbain, du domaine des sciences de la conception, parmi lesquelles l'architecturologie qui a plutôt focalisé jusqu'ici son intérêt sur l'architecture, au domaine de l'urbain. Les enjeux épistémologiques, dans l'un et l'autre cas, sont identiques : difficultés posées par une démarche analytique qui ne peut s'intéresser qu'à des objets donnés, face à la situation de conception d'objets nouveaux qui caractérise, fût-ce différemment objets architecturaux et espaces urbains. L'architecte, ou celui qui en tient lieu, met-il en œuvre des compétences analogues ou différentes lorsqu'il travaille sur l'architecture et/ou sur la ville ? Pour Robert Auzelle Architecture et Urbanisme étaient des tâches jumelles. Dans quelle mesure le sont-elles ou dans quelle mesure, comme l'écrit Christian Devillers « le projet urbain est d'une nature différente du projet d'architecture » ? [10]
• Dans quelle mesure la recherche des sciences humaines et sociales peut-elle se sentir concernée par des recherches sur la conception et les questions épistémologiques qu'elle entraîne ? Et dans le cas où elles ignorent les enjeux de la conception les sciences humaines ne se font-elles pas complice d'une vision, dans le fond, « magique » de la conception.
On la tient plutôt pour une production sui generis que pour le résultat d'une activité humaine, désignée sous le terme de « conception », que les outils d'analyse classique des sciences humaines, par nature orientés sur l'analyse de l'existant, paraissent bien désarmées à décrire. L'interrogation d'un ancien directeur de l'architecture et du patrimoine, François Barré, témoigne de cet embarras : « Qui fait les villes ? Qu'est-ce qui fait les villes ? Est-ce cela se pense, se délibère, se programme, se projette ? Ou n'est-ce que le résultat improbable d'une régulation spontanée ? » [1]. Les hommes font de plus en plus de villes mais on ne sait guère comment on les fait [2]. Elles sont faites et elles se font, en un mixte d' artificialité et de naturel difficile à penser [3].
En raison d'une incapacité épistémologique à prendre en compte la conception , on préfère postuler que les villes se font, en quelque sorte, sans auteurs ; ou alors on tient que soit l'Etat, soit les habitants, en sont les véritables auteurs [4]. Pourtant l'espace physique de la ville est pour une part pensé et conçu avant de donner lieu à des pratiques, plus abordables, elles, à travers les divers outils des sciences humaines.
Lorsque l'on reconnaît la présence des architectes, leur activité reste le plus souvent de l'ordre du mystère : « il y a du divin et du maudit dans la profession d'architecte » écrit Guy Burgel bien qu'on exprime qu'il pourrait être souhaitable de s'en passer : « la ville médiévale s'affranchissait du prince – évêque ou empereur – pour affirmer son identité. La ville actuelle ne peut se libérer de l'architecte » écrit encore G. Burgel [5].
Il arrive aussi qu'on écarte catégoriquement l'architecte de la fabrication de la ville comme le fait François Ascher qui affirme que « l'urbanisme n'est plus le fait de professionnels, c'est un ensemble de dispositifs » [6]. Un regard dont se font parfois l'écho des architectes eux-mêmes : « la ville n'est pas produite par qui que ce soit, la ville est un processus de production collective avec une multitude d'acteurs qui ne peuvent pas être maîtrisés à travers une seule pensée » écrit Christian Devillers [7].
Parfois encore on fait de l'architecte un médiateur, au même titre que les urbanistes, les administrateurs et les chercheurs. Mais peut-on se résoudre à penser que chercheurs et architectes jouent le même rôle au sein de la ville ? La distinction que pose G. Burgel entre acteurs et auteurs ne devrait-elle pas se disjoindre encore pour donner place aux concepteurs ? Qu'on le gomme ou qu'on reconnaisse son existence, l'embarras est manifeste à son endroit. On sait pourtant que la production de la ville passe pour partie par le projet, conception spatiale dont l'architecte est généralement responsable.
L'hypothèse qui commande aux questions qu'on formule ici est que cette tache aveugle de la production de connaissances sur la ville que désigne le mot «conception » traduit un embarras d'ordre épistémologique. Ce n'est pas tant d'écarter l'architecte et les compétences de conception que celui-ci représente qu'il s'agit, mais d'écarter la conception elle même, faute de pouvoir la prendre en considération dans l'ordre d'une production de connaissances sur la ville et en acceptant les questions épistémologiques qu'elle soulève.
Ce n'est que récemment en effet que l'idée d'architecturologie a posé la conception architecturale comme possible objet de connaissance, s'inscrivant naturellement dans l'idée épistémologique, non moins récente, de sciences de la conception émise par Herbert Simon [8]. La question serait alors de se demander si les outils élaborés du côté de l'architecturologie pour aborder, dans sa complexité, le travail cognitif de conception de l'architecte, seraient de nature à permettre une meilleure intelligibilité des opérations de conception à l'œuvre dans le cas de l'espace urbain et de la ville. Telle est la question majeure qui peut se décliner sous les aspects suivants :
• Le couple « production/ conception » entraîne un questionnement sur la différenciation entre acteur/ auteur/ concepteur. Comment la question de l'auteur et/ou du concepteur peut-elle s'introduire dans le domaine des connaissances relatives à la ville ?
• Phénomène urbain perçu comme « naturel » « spontané » « informel » « organique » etc…, la ville est aussi « décidée » « programmée » « planifiée » etc… Ne se trouve-t-on pas là devant une situation paradoxale, celle de devoir penser artificiellement le naturel ? Des figures comme celle du « palimpseste » d'un côté, ou celle de l' « autorganisation » de l'autre, ne sontelles pas deux manières d'échapper à la nécessité de devoir penser le mixte d' artificiel et de naturel qui semble bien caractériser les modèles de la ville ? Ne s'agit-il pas de deux tentatives de représentation de la ville qu'on charge d'échapper au paradoxe d'avoir à penser la conception dans sa complexité tout en reconnaissant les limites ou les excès de la raison ? [9]
• La ville peut-elle alors être l'objet d'une recherche sur la conception ? La question posée ici est celle d'une possible extension, à l'urbain, du domaine des sciences de la conception, parmi lesquelles l'architecturologie qui a plutôt focalisé jusqu'ici son intérêt sur l'architecture, au domaine de l'urbain. Les enjeux épistémologiques, dans l'un et l'autre cas, sont identiques : difficultés posées par une démarche analytique qui ne peut s'intéresser qu'à des objets donnés, face à la situation de conception d'objets nouveaux qui caractérise, fût-ce différemment objets architecturaux et espaces urbains. L'architecte, ou celui qui en tient lieu, met-il en œuvre des compétences analogues ou différentes lorsqu'il travaille sur l'architecture et/ou sur la ville ? Pour Robert Auzelle Architecture et Urbanisme étaient des tâches jumelles. Dans quelle mesure le sont-elles ou dans quelle mesure, comme l'écrit Christian Devillers « le projet urbain est d'une nature différente du projet d'architecture » ? [10]
• Dans quelle mesure la recherche des sciences humaines et sociales peut-elle se sentir concernée par des recherches sur la conception et les questions épistémologiques qu'elle entraîne ? Et dans le cas où elles ignorent les enjeux de la conception les sciences humaines ne se font-elles pas complice d'une vision, dans le fond, « magique » de la conception.
azumi- Je Suis Un Membre Actif
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