Le CIAM-Alger, Albert Camus et Le Corbusier : modernité et identité

S’il n’y a pas eu véritablement de «bataille d’Alger » autour du Plan-Obus, comme l’a clairement établi Jean-Jacques Deluz – ce(s) projet(s) ne parvenant pas à acquérir une
réelle crédibilité, ni auprès du public et des médias, ni auprès des décideurs –, l’écho de la pensée et de l’œuvre de Le Corbusier s’est manifesté dans ce qu’il convient
d’appeler une «école corbuséenne d’Alger». Il ne faut pas se représenter cette « école » comme un groupe constitué, avec ses règles protocolaires, sa doctrine officielle et ses
organes de diffusion, mais plutôt comme une nébuleuse de personnalités situées sur des cercles concentriques selon les degrés de filiation et de fidélité – revendiqués ou non – avec
l’architecte.
Au plus près de sa sensibilité, se trouvent d’anciens collaborateurs de l’atelier : Pierre-André émery, Jean Bossu, Louis Miquel, Gérald Hanning. À l’exception de Jean
Bossu, qui avait pris ses distances avec le maître tout en restant fortement attentif à l’évolution de son œuvre, ils formeront le noyau dur du groupe CIAM-Alger.
Ce groupe, dont la structuration et l’élargissement seront progressifs, servira à Le Corbusier de point d’appui, tant dans le développement de ses projets sur Alger que dans
le cadre de sa stratégie à l’intérieur des Congrès internationaux d’architecture moderne (CIAM). Mais l’œuvre architecturale et urbanistique de ses protagonistes, loin d’être
seulement un pâle écho de l’œuvre corbuséenne, saura trouver une voie originale, marquée par le contexte culturel de l’Algérie française d’avant et d’après la Seconde Guerre
mondiale. Les influences de l’école du rationalisme structurel d’Auguste Perret, la voie d’une architecture urbaine illustrée par Fernand Pouillon sous l’égide du maire Jacques
Chevallier, la sensibilité méditerranéenne fortement teintée d’algérianisme du groupe des artistes et intellectuels réunis autour d’Albert Camus, seront autant de ferments
qui viendront féconder les expérimentations de l’architecture moderne algéroise menée par le groupe CIAM-Alger.

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http://www.paris-lavillette.archi.fr/leseditions11/wp-content/uploads/2012/06/Alger_Ind_DEF2_Bonillo_dassedef.pdf

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le Corbusier et les plans d'Alger ... un échec impressionnant

merci archi, yaatik saha

merci archi c vraiment qlq chose de trés interssant....jazaki allaho khayran

de rien , bonne lecture ..

salem c genial sa l'idée du corbu était trés avancé a l'époque mais je pense alger du corbu c mieux que celle du mainetenant peut chez le cobu l'ame est introuvable mi la fonction se trouve partous ou contraire de nos jour ou la ville d'alger s'émarga dans l'ésthithéque de l'envlop c tou