Un arrêté interministériel oblige à prendre en compte l’accessibilité des personnes handicapées aux nouveaux édifices publics : Est-ce la fin du calvaire ?

Attendue depuis la nuit des temps, la décision de prendre en compte l’accessibilité des personnes handicapées aux édifices publics en Algérie suscite l’espoir au sein de cette frange de la société qui n’a que trop souffert des disparités, voire de l’exclusion pour paraphraser la présidente de la Fédération algérienne des personnes handicapées.
L’annonce a été faite officiellement, jeudi dernier, par le ministre de la Solidarité nationale et de la famille à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des Personnes handicapées.
A la faveur de l’arrêté interministériel du 6 mars 2011 auquel sont parties prenantes, les ministères de l'Habitat, de la Jeunesse
et des Sports, de l’Environnement et de l'Aménagement du territoire, outre celui de la Solidarité nationale et de la Famille, l’accessibilité des personnes handicapées devient une réalité dans notre pays, même si nous ne sommes qu’au début, d’où la nécessité de rester prudent. « Je peux vous annoncer que l’application de ce texte entrera en vigueur à partir du 3 décembre », a assuré Saïd Barkat. La grande nouveauté dans cette loi réside essentiellement dans l’obligation d’intégrer dans les cahiers des charges de tout entrepreneur l’accessibilité des personnes handicapées dans la réalisation des édifices publics au risque de se faire refuser le permis de conduire.
En claire, pas de permis de construire si on n’inclut pas dans les ouvrages des moyens d'accessibilité pour les handicapés et les prescriptions de la norme algérienne en la matière. Il s’agit notamment de certains édifices qui sont très fréquentés, tels les établissements scolaires, les hôpitaux, les marchés ou encore les salles de cinéma. Une mesure qui vise à favoriser l'insertion et l'intégration des personnes handicapées à travers l'accessibilité à l'environnement social, économique et culturel.
Les normes techniques d’accessibilité des personnes handicapées à l’environnement bâti et aux équipements ouverts publics sont fixées donc par l’arrêté interministériel du 6 mars 2011. Toutefois, les anciennes constructions et édifices publics ne sont pas concernés par cette mesure qui est limité, selon le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, aux nouvelles constructions et aux ouvrages objets de réhabilitation.

via: elmoudjahid

Salam à tous.
C'est une bonne chose que l'administration exige la prise en compte de l'accès des handicapés. Mieux encore, avant de cibler les équipements publics et le permis de construire, l'administration pourrait commencer par des mini gestes aussi efficaces pour cette catégorie d'usagers :
- rampes d'accès lors des aménagements des trottoirs et des espaces verts,
- abris de bus adaptés,
- places de parking réservés,
- signalisation appropriée sur les passages piétons.
J'ai du oublié quelques uns.