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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
l'urbanisme...
+2
archibone
archi
6 participants
l'urbanisme...
salam
voila ce que vous devrez le savoir au sujet de l'urbanisme ...( un cour préparer pour 2éme année GTU Constantine )
l'urbanisme
Un mot récent; à peine centenaire. Une pratique dont le passé n'a pas d’age
introduction : ( résumé)
pendant des millénaires, la ville a lentement grandi, Au début du XIXé siécle , avec
le développement de l'industrie en Europe, sa croissance rapide et désordonnée met en cause sa vraie raison d'être, à savoir être un foyer de civilisation, pour corriger cette évolution, des modes
d'intervention sont alors proposés par divers théoriciens . Plus tard en 1867, avec l'ingénieur Ildefons Cerdà apparaît le néologisme espagnol urbanizacién, pour désigner ce qu'il conçoit être une science de l'organisation spatiale des villes, En France, à partir de 1910, le mot est utilisé dans quelques écrits,
avant ta fondation en 1914 de la Société française des architectes urbanistes, sous la présidence d'Eugène Hénard (1849-1923), pour «organiser et aménager la ville». Depuis près d'un siècle, avec l'extension continue des villes et l'évolution du mode de vie, l'urbanisme s'est manifesté diversement et parfois efficacement. À l'approche du XXIe siècle, la croissance des agglomérations s'accélère. Bientôt,
la moitié de la population mondiale sera urbaine. Cet accroissement spontané, abondant, confus pose à l'urbanisme de vastes et graves problèmes sociaux, économiques et techniques qu'il tente de résoudra par « une double démarche à la fais théorique et pratique», selon Françoise Choay, professeur émérite d'université.
l'urbanisme Avant la révolution industrielle.
Pendant longtemps, les villes n'ont pas été considérées comme des agglomérations d'hommes, mais comme des cités. Ce qui prévalait donc était les institutions, les équipements et les voies de communications.
Les Romains organisaient leurs villes géométriquement en fonction de deux voies principales perpendiculaires dont on retrouve encore les traces encore dans les plans de nombreuses villes. Par exemple, à Bordeaux, la rue Sainte-Catherine (près de 3 km, en rouge sur le plan) était l'une d'elles et le tracé de la plupart des rues qui la coupe perpendiculairement datent certainement de cette époque.
Dans pratiquement toutes les anciennes villes fortifiées, on distingue encore également le tracé des anciennes fortifications qui ont généralement été remplacées par des boulevards. Je vous laisse deviner où se trouvaient les remparts de Bordeaux sur ce plan (à ne pas confondre avec la rocade beaucoup plus récente).
Vous aurez compris que le temps est un paramètre essentiel pour comprendre et penser l'aménagement des villes. Ce qui a été fait hier, ce qui est fait aujourd'hui, petits ou grands projets, tous ont une répercution, minimes ou très importantes, pendant des années, voire des siècles. Leur ampleur n'est d'ailleurs pas forcément proportionnelle à l'effet immédiat qu'entraîne un aménagement.
La Révolution industrielle.
Avec l'ère industrielle du XIXe siècle, les villes ont connu une croissance fulgurante (de 1850 à 1970, la population de Paris double, celle de Bordeaux passe de 91 000 en 1801 à 258 000 en 1938).
Pour faire face à celle-ci, vont apparaître de nouvelles formes de plannification et d'interventions. Avec le triomphe de la "Raison" issue du Siècle des Lumières, l'objectif est d'adapter la ville à la Révolution
industrielle: nouvelles voies, nouveaux modes de déplacements et de transports (train, métro, voitures), nouveaux réseaux (eau, électricité), préoccupations hygiénistes (comment éliminer les quartiers insalubres), ...
Deux exemples célèbres:
1. Cerdá à Barcelone 1859
Ildefons Cerdà prévoyait que le nouveau centre de la ville serait l'intersection de la Gran Via de les Corts Catalans avec la Diagonal (la Plaça de les Glories), mais c'est la Plaça Catalunya qui devint le nouveau centre de la ville, antichambre de l'Eixample.
Il renonce à son poste d'ingénieur des Ponts et Chaussées pour se dédier à la création d'une nouvelle discipline : l'Urbanisme.
Sa conception, conforme à sa Théorie Générale del'Urbanisme (1867) prévoyait la création de quartiers dotés d'infrastructures de base, et, à la périphérie, les infrastructures plus lourdes. 1855 il publie son avant-projet, 1859 voit la présentation du Plan Cerdá pour Barcelone, 1861, de l'Avant-projet de
Réforme Intérieure de Madrid, et en 1863 la Réélaboration. Le plan Cerdá fut choisi par Madrid en 1860 (l'Ajuntament de Barcelona avait préféré celui de Antoni Rovira i Trias, plus conventionnel).
Ildefons Cerdá étudia les problèmes d'urbanisme d'autres villes européennes et proposa une
solution technique et aseptisée qui est toujours valide dans ses grandes lignes 150 ans après.
D'une part, les blocs sont orientés avec leurs pointes vers les points cardinaux : cela permet
à qu'aucune des faces ne soit orientée complètement au sud ou au nord, donc cela permet une illumination plus équitable, mais aussi une meilleure répartition de la chaleur solaire. Chez Cerdá, l'égalité d'accès des habitants à la ventilation, à la lumière, la liberté individuelle, à l'intimité familiale
et l'accès aux services communautaires est un élément clé de ses projets.
Ses blocs de 113,33 mètres séparés par des rues de 20 (à l'époque vues comme exagérément larges)
forment un tissu régulier. Les rues sont prévues pour la circulation - à l'époque complètement futuriste - de machines de transport et les angles arrondis des manzanas, les xamfrá (du français champ franc) permettent d'alléger la structure des bâtiments en plus de permettre à ces futures
machines de tourner (!). En prolongeant l'Avinguda Paral·lel et la Meridiana, on voit que leur intersection se trouve à la tour de l'Horloge du vieux port. Sur des éléments comme celui-ci, Cerdá montre des tendances symbolistes dans son projet.
En 1871 il devint membre de la Diputación de Barcelona, et sous la Première République (1873-1874), Président en fonctions de la Diputación. Vous pourrez trouver une statue grandeur nature Plaça Rovira i Trias (Gràcia), avec une plaque de bronze de ce plan.
2. Haussmann à Paris 1853 - 1870
Baron HAUSSMANN
L'urbanisme moderne.
il se résume dans :
4 fonction clés : se récrier , habiter, travailler ,et circuler , et 3 matériaux: espace ,verdure et soleil
Pour simplifier, on peut distinguer deux grands courants d'urbanisme pendant le XXe siècle (jusqu'à la fin des années 70): le courant progessiste et le courant culturaliste.
Le courant progressiste: être fonctionnel et efficace.
Dans la lignée de Cerdá et Haussmann (voir précédemment), ses tenants (le Corbusier est le plus connu) considèrent que la ville doit être un ensemble fonctionnel et harmonieux adapté aux besoins de l'Homme moderne (et universel).
A cette fin, elle est divisée en zones spécialisées (habitat, travail, loisirs, ...) tandis qu'est créé un maillage de ciculation différenciant les voies (voies rapides jusque dans les centres-villes, voies de desserte, voies piétonnes, ...). L'automobile est privilégiée.
Voici la proposition de le Corbusier pour Paris en 1925:
La géométrie est préconisée par efficacité et esthétisme. C'est toute la ville traditionnelle qui est rejetée. Il faut faire table rase du passé. A la rue bordée d'immeubles est préférée une nouvelle forme urbaines de constructions en hauteur entourées de verdure.
Les "Unités d'habitation" construites par celui-ci contiennent non seulement de nombreux logements, mais aussi des équipements publics (école, piscine, ...) et des commerces.
Lorsque furent construits les grands ensembles pour répondre à la crise d'après-guerre du logement, on ne retint de ce concept que la possibilité de loger à moindre coût de nombreuses familles. On connait la suite.
Ces doctrines ont connue une audience très importante en France et ont donc marqué nos villes.
Courant culturaliste: l'âme de la ville.
A l'inverse, le courant culturaliste se distingue par son respect de la ville, de ses traditions et de ses habitants. Chaque ville est unique, chaque ville a une âme différente. Elle n'est pas homogène, chaque particularité l'enrichie.
Pour agir dans la continuité, il faut donc réaliser de nombreuses études (données démographiques, géographiques, sociales, culturelles, architecturales, ...).
Le risque est de s'enfermer dans une vision nostalgique qui ne permet à la ville ni de s'adapter à son présent, ni de se préparer à son futur.
Fonctionnalisme urbanistique
La définition actuelle de l'urbanisme traduit un mode fonctionnaliste de raisonnement et de pratique.
Un autre point de vue définirait un autre champ. Un changement de méthode remet en cause le domaine (voir «Urbanisme»l et l'introduction du répertoire.
La charte d'Athènes, en prônant le fonctionnalisme, a conduit à décomposer la ville en fragments
Le zonage, comme opération clé de l'urbanisme, est devenu théorie à partir de la critique de la ville prolétaire et polluée issue de la révolution industrielle. Cette théorie est devenue opérationnelle à grande échelle quand l'occasion historique s'est présentée :-la reconstruction après la Seconde Guerre
mondiale et l'explosion démographique qui ont entraîné une vague d'urbanisation sans précédent. Mais les raisons historiques qui avaient conduit au zonage étaient depuis longtemps dépassées.
Tendances actuelles.
Après une phase d'euphorie, l'urbanisme progressiste a suscité une critique croissante.
On observe ainsi un retour à une structure urbaine plus traditionnelle conformément aux thèses culturalistes (rues, mixité fonctionnelle, ...) tout en intégrant les acquis du courant progressiste (l'espace, les réseaux de circulation,...).
Les limites de la ville, elles, s'étendent englobant de plus en plus de communes. Même les communes rurales se regroupent. Dans le même temps, la mondialisation oblige les villes à ne plus se positionner seulement par rapport à leur environnement régional ou national, mais mondial.
bibliographie:
. MILCHEL WEILL, l'urbansime , les essentiels MILAN , l'année d'édition ...???
. CLAIRE ET MICHELLE DUPLAY , méthode illustrée de création architecturale, Moniteur , 1982.
. belan.over-blog
. snat
. geocities
voila ce que vous devrez le savoir au sujet de l'urbanisme ...( un cour préparer pour 2éme année GTU Constantine )
l'urbanisme
Un mot récent; à peine centenaire. Une pratique dont le passé n'a pas d’age
introduction : ( résumé)
pendant des millénaires, la ville a lentement grandi, Au début du XIXé siécle , avec
le développement de l'industrie en Europe, sa croissance rapide et désordonnée met en cause sa vraie raison d'être, à savoir être un foyer de civilisation, pour corriger cette évolution, des modes
d'intervention sont alors proposés par divers théoriciens . Plus tard en 1867, avec l'ingénieur Ildefons Cerdà apparaît le néologisme espagnol urbanizacién, pour désigner ce qu'il conçoit être une science de l'organisation spatiale des villes, En France, à partir de 1910, le mot est utilisé dans quelques écrits,
avant ta fondation en 1914 de la Société française des architectes urbanistes, sous la présidence d'Eugène Hénard (1849-1923), pour «organiser et aménager la ville». Depuis près d'un siècle, avec l'extension continue des villes et l'évolution du mode de vie, l'urbanisme s'est manifesté diversement et parfois efficacement. À l'approche du XXIe siècle, la croissance des agglomérations s'accélère. Bientôt,
la moitié de la population mondiale sera urbaine. Cet accroissement spontané, abondant, confus pose à l'urbanisme de vastes et graves problèmes sociaux, économiques et techniques qu'il tente de résoudra par « une double démarche à la fais théorique et pratique», selon Françoise Choay, professeur émérite d'université.
l'urbanisme Avant la révolution industrielle.
Pendant longtemps, les villes n'ont pas été considérées comme des agglomérations d'hommes, mais comme des cités. Ce qui prévalait donc était les institutions, les équipements et les voies de communications.
Les Romains organisaient leurs villes géométriquement en fonction de deux voies principales perpendiculaires dont on retrouve encore les traces encore dans les plans de nombreuses villes. Par exemple, à Bordeaux, la rue Sainte-Catherine (près de 3 km, en rouge sur le plan) était l'une d'elles et le tracé de la plupart des rues qui la coupe perpendiculairement datent certainement de cette époque.
Dans pratiquement toutes les anciennes villes fortifiées, on distingue encore également le tracé des anciennes fortifications qui ont généralement été remplacées par des boulevards. Je vous laisse deviner où se trouvaient les remparts de Bordeaux sur ce plan (à ne pas confondre avec la rocade beaucoup plus récente).
Vous aurez compris que le temps est un paramètre essentiel pour comprendre et penser l'aménagement des villes. Ce qui a été fait hier, ce qui est fait aujourd'hui, petits ou grands projets, tous ont une répercution, minimes ou très importantes, pendant des années, voire des siècles. Leur ampleur n'est d'ailleurs pas forcément proportionnelle à l'effet immédiat qu'entraîne un aménagement.
La Révolution industrielle.
Avec l'ère industrielle du XIXe siècle, les villes ont connu une croissance fulgurante (de 1850 à 1970, la population de Paris double, celle de Bordeaux passe de 91 000 en 1801 à 258 000 en 1938).
Pour faire face à celle-ci, vont apparaître de nouvelles formes de plannification et d'interventions. Avec le triomphe de la "Raison" issue du Siècle des Lumières, l'objectif est d'adapter la ville à la Révolution
industrielle: nouvelles voies, nouveaux modes de déplacements et de transports (train, métro, voitures), nouveaux réseaux (eau, électricité), préoccupations hygiénistes (comment éliminer les quartiers insalubres), ...
Deux exemples célèbres:
1. Cerdá à Barcelone 1859
Ildefons Cerdà prévoyait que le nouveau centre de la ville serait l'intersection de la Gran Via de les Corts Catalans avec la Diagonal (la Plaça de les Glories), mais c'est la Plaça Catalunya qui devint le nouveau centre de la ville, antichambre de l'Eixample.
Il renonce à son poste d'ingénieur des Ponts et Chaussées pour se dédier à la création d'une nouvelle discipline : l'Urbanisme.
Sa conception, conforme à sa Théorie Générale del'Urbanisme (1867) prévoyait la création de quartiers dotés d'infrastructures de base, et, à la périphérie, les infrastructures plus lourdes. 1855 il publie son avant-projet, 1859 voit la présentation du Plan Cerdá pour Barcelone, 1861, de l'Avant-projet de
Réforme Intérieure de Madrid, et en 1863 la Réélaboration. Le plan Cerdá fut choisi par Madrid en 1860 (l'Ajuntament de Barcelona avait préféré celui de Antoni Rovira i Trias, plus conventionnel).
Ildefons Cerdá étudia les problèmes d'urbanisme d'autres villes européennes et proposa une
solution technique et aseptisée qui est toujours valide dans ses grandes lignes 150 ans après.
Cerdá voulait ses blocs ouverts sur des jardins privés ; certes ses illas fleuries sont totalement construites, et le trafic poussa à la construction des boulevards périphériques pour les Olympiades de 1992, mais Ildefons Cerdá dota l'Eixample d'un grand dynamisme en prévoyant une structure en quartiers. Il avait été impressionné par l'invention du chemin de fer et pensait à juste titre que l'avenir serait à une augmentation de la mobilité. |
à qu'aucune des faces ne soit orientée complètement au sud ou au nord, donc cela permet une illumination plus équitable, mais aussi une meilleure répartition de la chaleur solaire. Chez Cerdá, l'égalité d'accès des habitants à la ventilation, à la lumière, la liberté individuelle, à l'intimité familiale
et l'accès aux services communautaires est un élément clé de ses projets.
Ses blocs de 113,33 mètres séparés par des rues de 20 (à l'époque vues comme exagérément larges)
forment un tissu régulier. Les rues sont prévues pour la circulation - à l'époque complètement futuriste - de machines de transport et les angles arrondis des manzanas, les xamfrá (du français champ franc) permettent d'alléger la structure des bâtiments en plus de permettre à ces futures
machines de tourner (!). En prolongeant l'Avinguda Paral·lel et la Meridiana, on voit que leur intersection se trouve à la tour de l'Horloge du vieux port. Sur des éléments comme celui-ci, Cerdá montre des tendances symbolistes dans son projet.
En 1871 il devint membre de la Diputación de Barcelona, et sous la Première République (1873-1874), Président en fonctions de la Diputación. Vous pourrez trouver une statue grandeur nature Plaça Rovira i Trias (Gràcia), avec une plaque de bronze de ce plan.
2. Haussmann à Paris 1853 - 1870
Baron HAUSSMANN
Haussmann va pouvoir se mettre à l'œuvre. Pendant 17 ans la capitale devient un immense chantier au service d'un projet d'urbanisme qui transforme définitivement le visage de Paris. En 1850, Paris est une ville où les conditions d'hygiène sont quasi-inexistantes ; nombreuses sont les rues qui ont pour égout leur caniveau central. Les rues sont étroites, sinueuses, insalubres ; ni l'air, ni le soleil ne peuvent y pénétrer. La misère, les maladies, la mortalité infantile s'épanouissent. Le percement de nouvelles artères doit servir tout autant à faire pénétrer l'air et la lumière qu'à faciliter la répression des émeutes. |
il se résume dans :
Pour simplifier, on peut distinguer deux grands courants d'urbanisme pendant le XXe siècle (jusqu'à la fin des années 70): le courant progessiste et le courant culturaliste.
Le courant progressiste: être fonctionnel et efficace.
Dans la lignée de Cerdá et Haussmann (voir précédemment), ses tenants (le Corbusier est le plus connu) considèrent que la ville doit être un ensemble fonctionnel et harmonieux adapté aux besoins de l'Homme moderne (et universel).
A cette fin, elle est divisée en zones spécialisées (habitat, travail, loisirs, ...) tandis qu'est créé un maillage de ciculation différenciant les voies (voies rapides jusque dans les centres-villes, voies de desserte, voies piétonnes, ...). L'automobile est privilégiée.
Voici la proposition de le Corbusier pour Paris en 1925:
La géométrie est préconisée par efficacité et esthétisme. C'est toute la ville traditionnelle qui est rejetée. Il faut faire table rase du passé. A la rue bordée d'immeubles est préférée une nouvelle forme urbaines de constructions en hauteur entourées de verdure.
Les "Unités d'habitation" construites par celui-ci contiennent non seulement de nombreux logements, mais aussi des équipements publics (école, piscine, ...) et des commerces.
Lorsque furent construits les grands ensembles pour répondre à la crise d'après-guerre du logement, on ne retint de ce concept que la possibilité de loger à moindre coût de nombreuses familles. On connait la suite.
Ces doctrines ont connue une audience très importante en France et ont donc marqué nos villes.
Courant culturaliste: l'âme de la ville.
A l'inverse, le courant culturaliste se distingue par son respect de la ville, de ses traditions et de ses habitants. Chaque ville est unique, chaque ville a une âme différente. Elle n'est pas homogène, chaque particularité l'enrichie.
Pour agir dans la continuité, il faut donc réaliser de nombreuses études (données démographiques, géographiques, sociales, culturelles, architecturales, ...).
Le risque est de s'enfermer dans une vision nostalgique qui ne permet à la ville ni de s'adapter à son présent, ni de se préparer à son futur.
Fonctionnalisme urbanistique
La définition actuelle de l'urbanisme traduit un mode fonctionnaliste de raisonnement et de pratique.
Un autre point de vue définirait un autre champ. Un changement de méthode remet en cause le domaine (voir «Urbanisme»l et l'introduction du répertoire.
La charte d'Athènes, en prônant le fonctionnalisme, a conduit à décomposer la ville en fragments
Le zonage, comme opération clé de l'urbanisme, est devenu théorie à partir de la critique de la ville prolétaire et polluée issue de la révolution industrielle. Cette théorie est devenue opérationnelle à grande échelle quand l'occasion historique s'est présentée :-la reconstruction après la Seconde Guerre
mondiale et l'explosion démographique qui ont entraîné une vague d'urbanisation sans précédent. Mais les raisons historiques qui avaient conduit au zonage étaient depuis longtemps dépassées.
Tendances actuelles.
Après une phase d'euphorie, l'urbanisme progressiste a suscité une critique croissante.
On observe ainsi un retour à une structure urbaine plus traditionnelle conformément aux thèses culturalistes (rues, mixité fonctionnelle, ...) tout en intégrant les acquis du courant progressiste (l'espace, les réseaux de circulation,...).
Les limites de la ville, elles, s'étendent englobant de plus en plus de communes. Même les communes rurales se regroupent. Dans le même temps, la mondialisation oblige les villes à ne plus se positionner seulement par rapport à leur environnement régional ou national, mais mondial.
bibliographie:
. MILCHEL WEILL, l'urbansime , les essentiels MILAN , l'année d'édition ...???
. CLAIRE ET MICHELLE DUPLAY , méthode illustrée de création architecturale, Moniteur , 1982.
. belan.over-blog
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Re: l'urbanisme...
merci archi
archibone- Messages : 43
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Re: l'urbanisme...
merçi bcp archi.
mina24- Messages : 37
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Re: l'urbanisme...
trés interréssant ca pourra nous aider pour le prochain concour inchalah
arc+- Messages : 35
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Re: l'urbanisme...
slt archi vous etes element tres imporatnt dans ce forum.au revoir.
ARCHIDADA- Messages : 25
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Re: l'urbanisme...
MERCI
chahra- Messages : 684
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