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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
L'espace : formes urbaines et sociétés
3 participants
L'espace : formes urbaines et sociétés
Les domaines urbains
Fernand Braudel affirmait que les villes étaient, « toutes les produits de leurs civilisations
». C'est pourquoi l'étude de leur « physionomie », de leurs particularités morphologiques selon les domaines urbains ou grandes régions ou civilisations est depuis longtemps un champ privilégié des études de géographie urbaine La ville américaine, la ville socialiste, la ville islamique, la ville
européenne, la ville africaine, la ville chinoise, japonaise en constituent souvent des chapitres spécifiques. Ces différences permettant d'identifier des domaines urbains subsistent malgré le phénomène actuel de mondialisation, d'uniformisation et le discours qui tendrait à justifier la mise aux archives de cette typologie.
La ville islamique
Un maillage spécifique fait de rues étroites et maisons basses à patio, « serrées comme des grains de grenade » et organisées autour des points de convergence que sont le souk et la grande mosquée. L'islam interdisant de construire en hauteur, les gains se font aux dépens de l'espace public déjà
restreint à la rue et que le droit musulman défend mal. Les traces demeurent dans toutes les villes des pays ayant connu une longue période de domination musulmane. (Espagne, Italie du Sud et Sicile...) malgré les transformations (en Espagne, après la Reconquista). Mais les tissus islamiques sont résiduels dans les grandes villes. Dans les quartiers contemporains très étendus, les formes
urbaines ont perdu la plupart de leurs caractères spécifiques. Une vue aérienne de Casablanca, Bagdad, Le Caire montre des étendues d'immeubles collectifs à l'architecture banale de type occidental
dominées par quelques gratte-ciel plus ou moins « islamisés ».
La ville européenne
Elle n'existe que par opposition avec d'autres modèles ; certes des caractères communs peuvent être
identifiés de l'Espagne à la Suède. La densité du bâti est élevée et la compacité relative, la centralité est associée à la monumentalité religieuse, économique et politique, souvent limitée au centre historique. L'organisation du bâti en façades urbaines formant des « rues-corridors » délimite des îlots. Pourtant malgré le processus d'uniformisation, de forts contrastes subsistent entre les villes du Nord, celles du Nord-Ouest, de l'Europe centrale, de la Méditerranée... Plus qu'un modèle, ce sont les modèles
de certaines de leurs périodes morphologiques qui ont été exportés dans tous les pays colonisés ou sous influence européenne : urbanisme baroque puis haussmannien en Amérique latine, en Afrique du Nord, doublons européens des médinas et villes traditionnelles... Parfois sous des formes plus spectaculaires : New-Delhi, les grands ensembles (ZUS) dans les villes algériennes...
La ville nord-américaine
Elle est essentiellement marquée par la prédominance des processus économiques sur les actions
urbanistiques. Comme dans ses variantes canadiennes et australiennes, les caractères généraux sont l'uniformité des maillages en damier, le caractère plus éphémère des constructions, la
moindre place de la centralité sauf du Point de vue des affaires symbolisées par la verticalisation et l immense développement des banlieues pavillonnaires.
Expression dune méfiance à l'égard de la ville... A l'instar de l'expansion du modèle européen jusqu'au début du XXe siècle, ce modèle d'urbanisme, plus ou moins adapté aux contextes locaux, s'est diffusé à travers le monde, surtout en Amérique du Sud, et en Asie du .SW1-Est.
La ville sud-américaine
Elle a des caractères propres au sous-ensemble hispanique de l'aire
européenne : forte densité, compacité, immeubles élevés. rues-corridors, plazas mayors bordées d'arcades, monuments religieux... Mais les évolutions récentes la rapprochent du type précédent avec une dualité plus marquée : verticalisation des centres, étalement périphérique avec de forts contrastes entre de riches « Communautés » fermées et d'immenses bidonvilles...
La ville africaine
Les villes précoloniales et même pré-islamiques, souvent polynucléaires, basses, faites d'argile (banco ou daga) et sans monuments (Niani, Begho, Ifé...) ont été délaissées par la colonisation qui a surtout développé les ports. Cet urbanisme d'importation se caractérise par un centre d'origine
coloniale, peu étendu en voie de verticalisation dans les capitales économiques et quelques quartiers résidentiels d'origine européenne. Le reste est une mosaïque de lotissements à un stade d'intégration (VRD) ou de « dulcification » (matériaux de construction) diminuant avec l'éloignement du centre.
La ville asiatique
La ville chinoise traditionnelle est basse, à plan quadrillé et fait une faible place de la monumentalité, (palais du prince et temples). L'importance des jardins ne compense pas la faible part
des espaces publics, notamment des places. Ces caractères spécifiques d'origine culturelle tendent à être effacés par des politiques de modernisation brutale mises en œuvre clans les villes les plus
dynamiques. La ville japonaise en constitue une variante. Ici aussi la spécificité se révèle plus dans les formes de détail que dans caractères généraux des gabarits ou de l'architecture des immeubles.
La ville socialiste
C'est une variation sur la plupart des modèles précédents. Un système idéologique a plaqué sa conception de la ville sur des cadres urbains antérieurs soit en les modifiant de fond en comble (destructions des médinas des villes d'Asie centrale russe puis soviétique comme à Tachkent) soit en juxtaposant de nouveaux quartiers, soit en créant des villes nouvelles suivant les mêmes principes : domination quasi totale du logement collectif locatif dans des immeubles réalisés selon des procédés industrialisés, larges avenues de parades, places immenses, maisons du peuple,
palais de la culture, maison du Parti communiste, statuaire. La disparition des régimes socialistes, sauf dans quelques Etats, n'a évidemment pas effacé ces stigmates urbains difficiles à gérer (Berlin,
pays d'Europe orientale). Mais la monotonie des rues due à l'appauvrissement du tissu commercial a été atténuée les nouvelles activités et l'émulation concurrentielle.
bibliographie:
REMY ALLAIN , Morphologie urabaine : géographie, aménagement, et architecture de la ville, Armand CLIN , 2004
Fernand Braudel affirmait que les villes étaient, « toutes les produits de leurs civilisations
». C'est pourquoi l'étude de leur « physionomie », de leurs particularités morphologiques selon les domaines urbains ou grandes régions ou civilisations est depuis longtemps un champ privilégié des études de géographie urbaine La ville américaine, la ville socialiste, la ville islamique, la ville
européenne, la ville africaine, la ville chinoise, japonaise en constituent souvent des chapitres spécifiques. Ces différences permettant d'identifier des domaines urbains subsistent malgré le phénomène actuel de mondialisation, d'uniformisation et le discours qui tendrait à justifier la mise aux archives de cette typologie.
La ville islamique
Un maillage spécifique fait de rues étroites et maisons basses à patio, « serrées comme des grains de grenade » et organisées autour des points de convergence que sont le souk et la grande mosquée. L'islam interdisant de construire en hauteur, les gains se font aux dépens de l'espace public déjà
restreint à la rue et que le droit musulman défend mal. Les traces demeurent dans toutes les villes des pays ayant connu une longue période de domination musulmane. (Espagne, Italie du Sud et Sicile...) malgré les transformations (en Espagne, après la Reconquista). Mais les tissus islamiques sont résiduels dans les grandes villes. Dans les quartiers contemporains très étendus, les formes
urbaines ont perdu la plupart de leurs caractères spécifiques. Une vue aérienne de Casablanca, Bagdad, Le Caire montre des étendues d'immeubles collectifs à l'architecture banale de type occidental
dominées par quelques gratte-ciel plus ou moins « islamisés ».
La ville européenne
Elle n'existe que par opposition avec d'autres modèles ; certes des caractères communs peuvent être
identifiés de l'Espagne à la Suède. La densité du bâti est élevée et la compacité relative, la centralité est associée à la monumentalité religieuse, économique et politique, souvent limitée au centre historique. L'organisation du bâti en façades urbaines formant des « rues-corridors » délimite des îlots. Pourtant malgré le processus d'uniformisation, de forts contrastes subsistent entre les villes du Nord, celles du Nord-Ouest, de l'Europe centrale, de la Méditerranée... Plus qu'un modèle, ce sont les modèles
de certaines de leurs périodes morphologiques qui ont été exportés dans tous les pays colonisés ou sous influence européenne : urbanisme baroque puis haussmannien en Amérique latine, en Afrique du Nord, doublons européens des médinas et villes traditionnelles... Parfois sous des formes plus spectaculaires : New-Delhi, les grands ensembles (ZUS) dans les villes algériennes...
La ville nord-américaine
Elle est essentiellement marquée par la prédominance des processus économiques sur les actions
urbanistiques. Comme dans ses variantes canadiennes et australiennes, les caractères généraux sont l'uniformité des maillages en damier, le caractère plus éphémère des constructions, la
moindre place de la centralité sauf du Point de vue des affaires symbolisées par la verticalisation et l immense développement des banlieues pavillonnaires.
Expression dune méfiance à l'égard de la ville... A l'instar de l'expansion du modèle européen jusqu'au début du XXe siècle, ce modèle d'urbanisme, plus ou moins adapté aux contextes locaux, s'est diffusé à travers le monde, surtout en Amérique du Sud, et en Asie du .SW1-Est.
La ville sud-américaine
Elle a des caractères propres au sous-ensemble hispanique de l'aire
européenne : forte densité, compacité, immeubles élevés. rues-corridors, plazas mayors bordées d'arcades, monuments religieux... Mais les évolutions récentes la rapprochent du type précédent avec une dualité plus marquée : verticalisation des centres, étalement périphérique avec de forts contrastes entre de riches « Communautés » fermées et d'immenses bidonvilles...
La ville africaine
Les villes précoloniales et même pré-islamiques, souvent polynucléaires, basses, faites d'argile (banco ou daga) et sans monuments (Niani, Begho, Ifé...) ont été délaissées par la colonisation qui a surtout développé les ports. Cet urbanisme d'importation se caractérise par un centre d'origine
coloniale, peu étendu en voie de verticalisation dans les capitales économiques et quelques quartiers résidentiels d'origine européenne. Le reste est une mosaïque de lotissements à un stade d'intégration (VRD) ou de « dulcification » (matériaux de construction) diminuant avec l'éloignement du centre.
La ville asiatique
La ville chinoise traditionnelle est basse, à plan quadrillé et fait une faible place de la monumentalité, (palais du prince et temples). L'importance des jardins ne compense pas la faible part
des espaces publics, notamment des places. Ces caractères spécifiques d'origine culturelle tendent à être effacés par des politiques de modernisation brutale mises en œuvre clans les villes les plus
dynamiques. La ville japonaise en constitue une variante. Ici aussi la spécificité se révèle plus dans les formes de détail que dans caractères généraux des gabarits ou de l'architecture des immeubles.
La ville socialiste
C'est une variation sur la plupart des modèles précédents. Un système idéologique a plaqué sa conception de la ville sur des cadres urbains antérieurs soit en les modifiant de fond en comble (destructions des médinas des villes d'Asie centrale russe puis soviétique comme à Tachkent) soit en juxtaposant de nouveaux quartiers, soit en créant des villes nouvelles suivant les mêmes principes : domination quasi totale du logement collectif locatif dans des immeubles réalisés selon des procédés industrialisés, larges avenues de parades, places immenses, maisons du peuple,
palais de la culture, maison du Parti communiste, statuaire. La disparition des régimes socialistes, sauf dans quelques Etats, n'a évidemment pas effacé ces stigmates urbains difficiles à gérer (Berlin,
pays d'Europe orientale). Mais la monotonie des rues due à l'appauvrissement du tissu commercial a été atténuée les nouvelles activités et l'émulation concurrentielle.
bibliographie:
REMY ALLAIN , Morphologie urabaine : géographie, aménagement, et architecture de la ville, Armand CLIN , 2004
Re: L'espace : formes urbaines et sociétés
st
le titre ne reflète pas le contenu riche , il s'agit d'un ensemble des caractéristiques des différents type des villes existantes au monde qui correspond chaque société.
merci
le titre ne reflète pas le contenu riche , il s'agit d'un ensemble des caractéristiques des différents type des villes existantes au monde qui correspond chaque société.
merci
hayat- Developer
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