Le ministère de l’Habitat se dote d’un SIG (Système d'information géographique)

Dans le cadre de l’automatisation du système d'information du secteur, le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme a entrepris la mise en place de son Système d'information géographique (SIG). L’Agence spatiale algérienne a été chargée par convention de la réalisation de ce système, dans une première phase, pour douze (12) sites pilotes situés dans les wilayas de Béjaïa, Blida, Béchar, Tiaret, Constantine, Oran,Adrar, Chlef, Biskra, El Oued, Ghardaïa et Illizi.

Ce nouveau instrument d’urbanisme se trouve au carrefour d’une géographie et d’un règlement. Les données qui en sont issues sont diverses et multiples et nécessitent une prise en charge globale
et simultanée pour restituer, voire produire de l’information. La particularité de cette information est qu’elle est géographique, c'est-à-dire spatialement référencée.
Le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme avait signé, au mois de
février 2008, avec l'Agence spatiale algérienne (ASAL), une convention sur la mise en oeuvre d'un Système d'information géographique (SIG), basé sur l'imagerie spatiale de l'urbanisme.

Que peut apporter un SIG pour le secteur de l’habitat et de l’urbanisme ?

Les trois objectifs assignés au projet

1. La réalisation d’un SIG dédié au suivi et à l’évaluation
des instruments d’urbanisme et des programmes d’habitat
par l’intégration de l’imagerie satellitaire, des Plans
d’occupation du sol (POS) et des Plans directeurs d’aménagement
et d’urbanisme (PDAU) en tant que support cartographique et outil d’analyse de l’environnement des
projets.

2. La réalisation de la carte de changement avec développement
d’applications spécifiques ; ceci inclut :

• L’intégration des indicateurs de suivi et d’évaluation
des programmes d’habitat et des équipements publics.

•L’établissement d’un tableau de bord périodique se rapportant
aux projets d’habitat et d’équipements publics lancés
à l’échelle nationale.
• La localisation et la délimitation des sites de réalisation tant au niveau urbain que rural.
• Le suivi de l’évolution des constructions inachevées.
• L’identification des constructions précaires.
• Le recensement des carrières d’agrégats (sable).

3.Assurer au profit des services du ministère de l’Habitat
et de l’Urbanisme, en charge de l’exploitation de la base
de données géographiques, un transfert de savoir-faire et
l’implémentation des outils dans la perspective de s’assurer
de leur exploitation autonome.

Et oui les SIG et la télédétection satellitaire sont aujourd'hui l'outil par excellence pour la gestion et l'aménagement du territoire.
Mais ce projet vient très en retard surtout si on sait que l'Algérie a lancé son 1ér Satellite AlSat1 en 2002 et que elle lancera le ALSAT 2 prochainement,
Il ya aussi d'autres problémes qui intriguent..... au niveau ministérielle c'est bien on parle de SIG mais est ce qu'on est vraiment doté des compétences nécessaires pour gérer une technique spatiale aussi développé? Sommes-nous capable d'entreprendre une étude spatiale convenable?
Si on sait que l'institut nationale de cartographie est sous l'égide du ministère de la défense pourront nous gérer ce problèmes de tutelle?
Qu'on est t'il de l'échelle locale? j'ai eu une expérience personnelle pour préparer un cahier des charges afin de mettre en place un SIG communal dans une direction d'urbanisme(pour participer a une journée de sensibilisation pour les SIG au département d'architecture de Annaba)le travail d'enquête à révéler qu’une grande frange des responsable au niveau de la DUC ne savent même pas de quoi il s'agit? Et là je reviens pour dire qu’avant tout projet il faut sensibiliser et former les cadres qui auront à utiliser le produit.

Me semble qu'ils resteront sur la phase étude.

J'en ai entendu parlé d'un projet de S.I.G à Constantine, mais me semble que ça stagne depuis déjà un an.

On verra.

très bien dit HSS....

Bonjour à tous

J’écris ce message pour exprimer mes désolations et mes déceptions quand à la politique de bricolage qui règne dans notre pays.

Sachez mes chères amis que l'ASAL est une agence qui a pour prestations de réaliser le projet spatiale Algérien, c'est à dire elle a pour objectif de réaliser des satellites et développer en même temps des technologies connexes reliées directement à l'industrie spatiale. Elle doit fournir aux opérateurs (bureaux d’études…) et thématiciens un support d'informations géographique et non pas d’intervenir dans leurs champs d’activités et qui n'est le sien, comparer la a l'INCT, qui est un fournisseur d'information géographiques.

Apparemment le projet patine !!! Pourquoi donc, eh ben mes amis, l’ASAL ne dispose pas d’expertise dans cette technologie qui les SIG, elle n’a pas assez d’expériences dans ce genres de domaines, par contre je connais pas mal de bureaux d’études nationaux et même des multinationales qui maitrise cette technologie.

Alors ce que je suggère, est que nous arrêtions avec cette politique de bricolage qui nuits à notre économies, laissez les SIG à leurs experts, ne mélanger pas !!! Sinon cette technologie connaitra le même sort comme tous les domaines connus.

N.B : J’ai rien contre l’ASAL ni le ministère de l’URBANISM mais je suis contre la façon dont les projets sont attribués sans que les experts du domaine aies leurs mots à dire.
Elrabaya Mohamed
GIS Manager/Gis international consultant

merci