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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
Cours N°04 Les médinas
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ArchiTous :: DOSSIER :: PATRIMOINE
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Cours N°04 Les médinas
CHAPITRE II : Valorisation du patrimoine et renouvellement urbain :
Enjeux et Limites
La médina, entité traditionnelle, est hautement symbolique pour ses habitants, jusqu'à aujourd'hui, car elle incarne une ambiance de vie spécifique à leur culture, des rythmes et une façon de vivre qui leur est propre, elle représente essentiellement leur identité. Ainsi décrite nous pouvons aisément l'approprier à un patrimoine (protégé ou non par l'UNESCO), elle reste un héritage, un lieu de production de valeurs symboliques et culturelles. S'interroger sur le devenir des médinas dans une vision de ville renouvelée s’attache à ce même principe identitaire et culturel.
I. Les médinas : entre dynamiques et dysfonctionnements.
Les médinas ont été le fruit d'une adaptation à l'environnement naturel, culturel et cultuel de ceux qui les habitaient, à travers le temps elles sont devenues des espaces historiques très inégalement protégés (cela dépend généralement des événements et des politiques adoptées dans chaque pays), toujours est-il qu'elles ont de tout temps su marquer l'image de l'agglomération à laquelle elles appartiennent, et ce malgré les nombreux dysfonctionnements qu'elles subissent.
Aujourd'hui encore elles continuent d'abriter un certain nombre d'activités
économiques (essentiellement pour les médinas nord africaines). La dégradation des médinas a commencé avec les extensions périphériques modernes du colonialisme. Cette situation a créé un dualisme des villes qui a opposé l'aspect pittoresque des compositions urbaines à la modernisation qu'offre la ville Européenne. Après le départ des colons la majorité des médinas ont vu leur cadre social se détruire à cause du départ des familles aisées vers les quartiers européens puis périphériques. Les vides provoqués ont été comblés par l’arrivée des migrants du monde rural (les néo-citadins) qui ont donc investis les tissus autochtones. Tout cela a conduit à une densification et une sur-occupation des bâtiments et donc la dégradation des lieux.
L’opposition des médinas traditionnelles aux périphéries contemporaines, qui ont continué à se développer, a donné naissance à une contradiction dans les dynamiques urbaines. D'une part une vieille ville considérée comme morphologiquement inerte, en proie à des problèmes multiples de dégradation et de dévalorisation, qui se retrouvent devant une remise en question de sa légendaire centralité (une centralité trilogique: religieuse, économique et politique) et une fréquentation relativement touristique (qui dépend cependant d'un pays à l'autre), en plus du phénomène de bazardisation (lieu de commerce de second ordre), qui devient défavorable au maintien des fonctions culturelles et cultuelles. D'autre part les villes, disons modernes et périphéries en extension détiennent de plus en plus l'attractivité des habitants grâce au déploiement de nouvelles centralités. Au delà de l'opposition d'entités foncièrement différentes, il s'agit d'un affrontement entre une volonté globale de modernisation et d'adhérence au mode de vie occidental et un réveil de valeurs culturelles locales. D'autant plus que la périphérie galopante se dissout jour après jour dans la médiocrité
de la production et la répétition à l'infini d’un modèle devenu ‘trop type’. La question qui se pose : Quel sera le devenir de la situation ? Et surtout comment réussir à arrimer entre la traditionnelle médina et la ville contemporaine qui continue à s'étendre ?
II. Les médinas : de la marginalisation à la convoitise.
Après leur libération du colonialisme la majorité des pays arabes ont perçu leurs médinas comme signe d'arriération et obstacle à la modernisation, vu l'inertie et les dysfonctionnements multiples qui se sont accaparés d'elles. Ce n'est que vers les années soixante-dix, qu’il y eut une prise de conscience et un retour aux sources en vue de rechercher une identité et une culture propre. Cependant la préoccupation identitaire n'était pas le seul objectif recherché, car les médinas présentent un potentiel touristique très avantageux, qui pourrait procurer des bénéfices à long terme. L'importance de ces deux enjeux a poussé les états arabes à opter pour des solutions très diverses afin d'enrayer les processus de dégradation des médinas et de reconstituer un tissu urbain et socio–économique vivant et très diversifié.
Cette difficile recherche d'équilibre urbain dépend des ressources dont dispose chaque état ou encore de la politique d'aménagement poursuivi, les choix existants peuvent être classés selon trois catégories d'intervention:
II.1. La restauration et la conservation : elle concerne plutôt les édifices de valeurs historiques et architecturales. La principale préoccupation à laquelle se confronte cette démarche concernera les édifices ou bâtiments à privilégier, cela dit il existe des risques tels que: la muséification de la médina, que ses quartiers se vident de leurs populations et donc parallèlement à ça il faudra faire face aux problèmes de relogement, du rééquilibrage social (à faire valoir entre les classes aisées, moyennes et pauvres).
II.2. La réhabilitation plus ou moins globale de l'ensemble du tissu : ce cas de figure suppose une dé-densification, le rééquilibrage également des classes moyennes ; la plus grande difficulté serait de faire renaître un tissu traditionnel ayant abrité un mode de vie ancien et des pratiques sociales qui ont changé depuis longtemps.
II.3. La redéfinition fonctionnelle de la vieille ville : il s'agit de lui procurer un rôle nouveau dans le fonctionnement global de la ville. Une sorte de réorientation de sa place par rapport à un aspect de vie contemporain. cette option requiert une intervention sur les éléments de centralité par l'introduction de nouvelles activités, des usages surtout culturels et touristiques,le désenclavement de la circulation, la réaffectation des édifices…etc..
Les conséquences de l’adaptation de tel ou tel choix n’ont pas été les mêmes pour tous les pays. Le cas de figure qui se trouve le plus présent est celui du gel de la vieille ville avec quelques opérations de rénovation, ceci reflète, en réalité, les hésitations à choisir entre la conservation et la modernité. Par contre dans la péninsule arabe les cas de démolition plus ou moins complète des médinas caractérisent chez eux un urbanisme plus cosmopolite.
Néanmoins depuis prés d'une décennie le paysage des médinas, surtout celle du Maghreb, et leurs perceptions à beaucoup évolué cela est essentiellement dû à l'intérêt qu'on leur a apporté et à leur revalorisation. En effet les médinas ont été reconnues en tant que territoires importants et précieux. Certaines d'entre elles ont été classées patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO (tel que Fès, Marrakech, Essaouira,…etc.), elles ont donc acquis
en plus d'une reconnaissance de leur valeur par les occidentaux, une valeur patrimoniale qui se marchande par le biais de l'immobilier, du tourisme mais aussi des fonds nombreux venus des organismes internationaux pour les sauvegarder. Dans un pays en développement dont les priorités sont tournées vers l'éducation, la santé, l'emploi et la construction de logements sociaux, envisager la médina comme un patrimoine devient une solution assez pertinente La perception néo - orientale des villes arabes a rendu cet espace très convoité par les étrangers (notamment les Européens), être propriétaire d'un Riad, accéder à un art de vivre oriental imaginé, rêvé ou recréé devient un phénomène de mode, surtout dans les médinas Marocaines. Ce phénomène a donné naissance à de nouvelles pratiques ‘de la médina’ et de nouvelles pratiques ‘en médina’ : des populations localement renouvelées, des appropriations différentes des territoires, des fonctions récentes ou rénovées (artisanat et logement)…etc.
Il est vrai que la patrimonialisation des médinas permet de les réhabiliter de leur insuffler à nouveau la vie. Mais cette vision optimiste des choses comporte pourtant des risques de grande ampleur. La prise de conscience de ce patrimoine est avant tout monétaire. L'exemple des Riads Marocains est bien là, ils sont devenus un business finement orchestré [17] et assez éloquent: des demeures que l'on achète à bas prix au départ, seront revendus au double voir au triple de leur prix d'origine pour réaliser de confortable plus - values, en plus les nouveaux arrivants aux revenus plus élevés ont transformé l'espace bâti par des modifications luxueuses ajoutées à leur propriété sans référence aucune au style local de l'espace, au grand désarroi des habitants Marocains. Une autre question est à soulever : la mixité sociale, qui a été soi disant retrouvée dans les médinas réhabilitées, ne s’agirait-il pas en réalité d'une véritable ségrégation spatiale ? Le devenir de cette dernière reste à cerner.
Suite à ce qu’on vient de relater, notre préoccupation principale serait de trouver réponses à ces interrogations : Comment pourrait-on faire intégrer les médinas aux villes contemporaines? Comment les adapter aux usages actuels sans risquer de les confronter aux spéculations immobilières, et à la ségrégation sociale ? Comment faire réhabiliter les médinas au profit de leurs habitants pour qu'ils retrouvent une image améliorée et une meilleure qualité de vie, pour que perdure une tradition, un savoir faire et une identité?
III. Les médinas : Vers une valorisation qualitative.
Renouveler les médinas des villes arabes équivaut à remettre à niveau un espace qui symbolise identité et culture, un espace qui a été à l'origine conçu par et pour ces habitants. Les réhabiliter au sein d'une logique globale de reconstruction de la ville sur elle-même représente un enjeu de taille, celui de retrouver un équilibre d’ensemble : pour les centralités de la ville, pour l'armature sociale, pour l'environnement par la reconquête d'une image. Pour ce faire, acteurs publics et privés devront prendre conscience de leur indispensable association, les habitants ne peuvent qu'être impliqués. Comme l'expliquait J. Adam : « il s'agit d'entretenir un rapport vivant à ce qui existe, un rapport équilibré entre les mesures de conservation et de renouvellement, laissant de la place au futur sans pour autant oublier le passé »
Enjeux et Limites
II.2 Les médinas entre dynamiques et dysfonctionneme
ntsLa médina, entité traditionnelle, est hautement symbolique pour ses habitants, jusqu'à aujourd'hui, car elle incarne une ambiance de vie spécifique à leur culture, des rythmes et une façon de vivre qui leur est propre, elle représente essentiellement leur identité. Ainsi décrite nous pouvons aisément l'approprier à un patrimoine (protégé ou non par l'UNESCO), elle reste un héritage, un lieu de production de valeurs symboliques et culturelles. S'interroger sur le devenir des médinas dans une vision de ville renouvelée s’attache à ce même principe identitaire et culturel.
I. Les médinas : entre dynamiques et dysfonctionnements.
Les médinas ont été le fruit d'une adaptation à l'environnement naturel, culturel et cultuel de ceux qui les habitaient, à travers le temps elles sont devenues des espaces historiques très inégalement protégés (cela dépend généralement des événements et des politiques adoptées dans chaque pays), toujours est-il qu'elles ont de tout temps su marquer l'image de l'agglomération à laquelle elles appartiennent, et ce malgré les nombreux dysfonctionnements qu'elles subissent.
Aujourd'hui encore elles continuent d'abriter un certain nombre d'activités
économiques (essentiellement pour les médinas nord africaines). La dégradation des médinas a commencé avec les extensions périphériques modernes du colonialisme. Cette situation a créé un dualisme des villes qui a opposé l'aspect pittoresque des compositions urbaines à la modernisation qu'offre la ville Européenne. Après le départ des colons la majorité des médinas ont vu leur cadre social se détruire à cause du départ des familles aisées vers les quartiers européens puis périphériques. Les vides provoqués ont été comblés par l’arrivée des migrants du monde rural (les néo-citadins) qui ont donc investis les tissus autochtones. Tout cela a conduit à une densification et une sur-occupation des bâtiments et donc la dégradation des lieux.
L’opposition des médinas traditionnelles aux périphéries contemporaines, qui ont continué à se développer, a donné naissance à une contradiction dans les dynamiques urbaines. D'une part une vieille ville considérée comme morphologiquement inerte, en proie à des problèmes multiples de dégradation et de dévalorisation, qui se retrouvent devant une remise en question de sa légendaire centralité (une centralité trilogique: religieuse, économique et politique) et une fréquentation relativement touristique (qui dépend cependant d'un pays à l'autre), en plus du phénomène de bazardisation (lieu de commerce de second ordre), qui devient défavorable au maintien des fonctions culturelles et cultuelles. D'autre part les villes, disons modernes et périphéries en extension détiennent de plus en plus l'attractivité des habitants grâce au déploiement de nouvelles centralités. Au delà de l'opposition d'entités foncièrement différentes, il s'agit d'un affrontement entre une volonté globale de modernisation et d'adhérence au mode de vie occidental et un réveil de valeurs culturelles locales. D'autant plus que la périphérie galopante se dissout jour après jour dans la médiocrité
de la production et la répétition à l'infini d’un modèle devenu ‘trop type’. La question qui se pose : Quel sera le devenir de la situation ? Et surtout comment réussir à arrimer entre la traditionnelle médina et la ville contemporaine qui continue à s'étendre ?
II. Les médinas : de la marginalisation à la convoitise.
Après leur libération du colonialisme la majorité des pays arabes ont perçu leurs médinas comme signe d'arriération et obstacle à la modernisation, vu l'inertie et les dysfonctionnements multiples qui se sont accaparés d'elles. Ce n'est que vers les années soixante-dix, qu’il y eut une prise de conscience et un retour aux sources en vue de rechercher une identité et une culture propre. Cependant la préoccupation identitaire n'était pas le seul objectif recherché, car les médinas présentent un potentiel touristique très avantageux, qui pourrait procurer des bénéfices à long terme. L'importance de ces deux enjeux a poussé les états arabes à opter pour des solutions très diverses afin d'enrayer les processus de dégradation des médinas et de reconstituer un tissu urbain et socio–économique vivant et très diversifié.
Cette difficile recherche d'équilibre urbain dépend des ressources dont dispose chaque état ou encore de la politique d'aménagement poursuivi, les choix existants peuvent être classés selon trois catégories d'intervention:
II.1. La restauration et la conservation : elle concerne plutôt les édifices de valeurs historiques et architecturales. La principale préoccupation à laquelle se confronte cette démarche concernera les édifices ou bâtiments à privilégier, cela dit il existe des risques tels que: la muséification de la médina, que ses quartiers se vident de leurs populations et donc parallèlement à ça il faudra faire face aux problèmes de relogement, du rééquilibrage social (à faire valoir entre les classes aisées, moyennes et pauvres).
II.2. La réhabilitation plus ou moins globale de l'ensemble du tissu : ce cas de figure suppose une dé-densification, le rééquilibrage également des classes moyennes ; la plus grande difficulté serait de faire renaître un tissu traditionnel ayant abrité un mode de vie ancien et des pratiques sociales qui ont changé depuis longtemps.
II.3. La redéfinition fonctionnelle de la vieille ville : il s'agit de lui procurer un rôle nouveau dans le fonctionnement global de la ville. Une sorte de réorientation de sa place par rapport à un aspect de vie contemporain. cette option requiert une intervention sur les éléments de centralité par l'introduction de nouvelles activités, des usages surtout culturels et touristiques,le désenclavement de la circulation, la réaffectation des édifices…etc..
Les conséquences de l’adaptation de tel ou tel choix n’ont pas été les mêmes pour tous les pays. Le cas de figure qui se trouve le plus présent est celui du gel de la vieille ville avec quelques opérations de rénovation, ceci reflète, en réalité, les hésitations à choisir entre la conservation et la modernité. Par contre dans la péninsule arabe les cas de démolition plus ou moins complète des médinas caractérisent chez eux un urbanisme plus cosmopolite.
Néanmoins depuis prés d'une décennie le paysage des médinas, surtout celle du Maghreb, et leurs perceptions à beaucoup évolué cela est essentiellement dû à l'intérêt qu'on leur a apporté et à leur revalorisation. En effet les médinas ont été reconnues en tant que territoires importants et précieux. Certaines d'entre elles ont été classées patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO (tel que Fès, Marrakech, Essaouira,…etc.), elles ont donc acquis
en plus d'une reconnaissance de leur valeur par les occidentaux, une valeur patrimoniale qui se marchande par le biais de l'immobilier, du tourisme mais aussi des fonds nombreux venus des organismes internationaux pour les sauvegarder. Dans un pays en développement dont les priorités sont tournées vers l'éducation, la santé, l'emploi et la construction de logements sociaux, envisager la médina comme un patrimoine devient une solution assez pertinente La perception néo - orientale des villes arabes a rendu cet espace très convoité par les étrangers (notamment les Européens), être propriétaire d'un Riad, accéder à un art de vivre oriental imaginé, rêvé ou recréé devient un phénomène de mode, surtout dans les médinas Marocaines. Ce phénomène a donné naissance à de nouvelles pratiques ‘de la médina’ et de nouvelles pratiques ‘en médina’ : des populations localement renouvelées, des appropriations différentes des territoires, des fonctions récentes ou rénovées (artisanat et logement)…etc.
Il est vrai que la patrimonialisation des médinas permet de les réhabiliter de leur insuffler à nouveau la vie. Mais cette vision optimiste des choses comporte pourtant des risques de grande ampleur. La prise de conscience de ce patrimoine est avant tout monétaire. L'exemple des Riads Marocains est bien là, ils sont devenus un business finement orchestré [17] et assez éloquent: des demeures que l'on achète à bas prix au départ, seront revendus au double voir au triple de leur prix d'origine pour réaliser de confortable plus - values, en plus les nouveaux arrivants aux revenus plus élevés ont transformé l'espace bâti par des modifications luxueuses ajoutées à leur propriété sans référence aucune au style local de l'espace, au grand désarroi des habitants Marocains. Une autre question est à soulever : la mixité sociale, qui a été soi disant retrouvée dans les médinas réhabilitées, ne s’agirait-il pas en réalité d'une véritable ségrégation spatiale ? Le devenir de cette dernière reste à cerner.
Suite à ce qu’on vient de relater, notre préoccupation principale serait de trouver réponses à ces interrogations : Comment pourrait-on faire intégrer les médinas aux villes contemporaines? Comment les adapter aux usages actuels sans risquer de les confronter aux spéculations immobilières, et à la ségrégation sociale ? Comment faire réhabiliter les médinas au profit de leurs habitants pour qu'ils retrouvent une image améliorée et une meilleure qualité de vie, pour que perdure une tradition, un savoir faire et une identité?
III. Les médinas : Vers une valorisation qualitative.
Renouveler les médinas des villes arabes équivaut à remettre à niveau un espace qui symbolise identité et culture, un espace qui a été à l'origine conçu par et pour ces habitants. Les réhabiliter au sein d'une logique globale de reconstruction de la ville sur elle-même représente un enjeu de taille, celui de retrouver un équilibre d’ensemble : pour les centralités de la ville, pour l'armature sociale, pour l'environnement par la reconquête d'une image. Pour ce faire, acteurs publics et privés devront prendre conscience de leur indispensable association, les habitants ne peuvent qu'être impliqués. Comme l'expliquait J. Adam : « il s'agit d'entretenir un rapport vivant à ce qui existe, un rapport équilibré entre les mesures de conservation et de renouvellement, laissant de la place au futur sans pour autant oublier le passé »
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