la ville durable

La ville a longtemps été perçue comme le lieu de civilisation par rapport à la campagne qui incarne, quant à elle, la nature sauvage, indomptée, dangereuse.
La nature en ville incarne une mise en ordre, une maîtrise de la nature par l’urbanisation. De plus, la ville s’est installée dans un espace « sain », un lieu protecteur (fortifications).
Au XIXème siècle, le discours sur la ville change radicalement : la ville est le lieu des inquiétudes, des risques sociétaux, le lieu de dissolution des valeurs, le lieu du vice, du crime, un lieu pollué, un lieu de risques.
Aujourd’hui, le discours sur les nuisances est devenu un leitmotiv or la ville a beaucoup changé. L’espérance de vie en ville est supérieure à celle de la campagne. La ville est vue comme l’antinature et la campagne comme l’antistress.
La ville durable a pris plusieurs définitions, citant comme exemples : « ville qui se met en marche vers le DD (1996) » selon l’Union européenne, et ville écologique, qui prend en compte les préoccupations concernant l’environnement » suivant l’OCDE. Les appuis de cette ville rêvée par toute l’humanité ont vu la lumière dans l’élaboration de la charte d’Aalborg (1994) (elle rompt avec la Charte d’Athènes (1933). Pour arriver a ce rêve il faut qu’on promeut l’importance de la dimension patrimoniale, on insère le bâti dans l’environnement (il faut tenir compte du site, de son exposition), on utilise la norme HQE (Haute Qualité Environnementale), on développe la notion de mixité fonctionnelle (différence avec le zonage précédent). Il faut réduire la mobilité (avec une voie pour plusieurs modes de transports). Urbanisation participative, principe de la gouvernance. On réutilise l’eau de la ville. On prône la gestion des eaux usées avec des bassins de surface.
En conclusion, la ville durable porte le bonheur et le bien être a tous les êtres vivants et préserve les multiples écosystèmes, mais la voie restera toujours bordée par des multiples difficultés : Prise en compte des aspects économiques et sociaux, Quelle échelle spatiale choisir ? Le quartier, la petite ville ? Le passage à une grosse agglomération est difficile, Grand nombre d’acteurs et donc de conflits possibles. Qui décide dans une grosse ville ?le maire (pas toujours élu) ? Quelle est la place de l’Etat ?des ONG ?....

j'aimerais intervenir sur ce sujet, on le projettant sur le cas de l'Algerie, a mon avis le concept de ville durable ne pose pas de problémes au niveau de l'échelle spatiale vu que l'armature urbaine du pays priviligie de démultiplier le nombre des petites et moyennes villes, contre uniquement 4 gandes villes.
cependant le grand souci chez nous réside dans la gestion (j'évite le concept de gouvernance car on est encore trés loin pour parler de gouvernance) la politique de centralisation du pouvoir va a l'encontre des principes du développement durable, les collectivités locales ont peu de pouvoir dans leurs mains face a l'hégémonie du pouvoir central, riche ou pauvre la ville ne dépend pas d'elle méme et le champs d'intervention du mair est trés restreint car il est en bas de l'échelle de l'heirachie des décideurs.
au niveu locale, chaque acteur de la ville intervient dans une vision cloisoné dans son unique domaine, on parle de concertation de pluridisciplinarité..etc mais ceci est un voeux pieux car chacun des acteurs parle son langage et ne fait pas l'éffort de comprendre celui des autres.
la durbalité en Algerie n'est qu'un concept du nouveau vocabulaire qu'utilise les lettrés d'Algerie.

La durabilité en Algérie, entre concept et définition !!!

C’est une thématique assez intéressantes surtout si en ajoute l’Algérie,
Je vous propose de revenir en quelques lignes à l’aspect réglementaire
qui en parle :

• Loi relative à la maîtrise de l’énergie en 1999 (économie d’énergie, développement ENR, réduction des émissions, substitution inter énergétique).
  
• Loi relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets (2001).
  
• Signatures de contrats de performance avec plus de 60 entreprises industrielles (2002/2003).
  
• Loi relative à la protection et à la valorisation du littoral (2002)
  
• Loi relative aux villes nouvelles(2002)
  
• Loi relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable (2003).
  
• La charte de l’environnement pour l’entreprise industrielle (2003).
  
• Loi relative à la promotion des ENR dans le cadre du développement durable (2004).
  
• Projet de loi relative à la qualité de l’air et de protection de l’atmosphère.
  
• Protocole de Kyoto ratifié par l’Algérie. Décret présidentiel n°04-144 du 28avril 2004 portant ratification du protocole de Kyoto.
  

Sans parlé de ASPECT INSTITUTIONNEL…
Tout simplement j’ai l’intention de vous dire qu’on est aussi riche en
la matière juridique mais l’application est intangible, prenant l’exemple de la loi relative à la protection de l’environnement dans le cadre du DD (2003). Elle parle dans un chapitre sur la sanction de tous les acteurs polluants dans la ville !!! c’est l’idéal comme une mesure mais dans la projection réelle, on vois le contraire cette sanction citée précédemment devient un crédit bancaire intéressant (je ne pale pas de simple citoyen mais plutôt des grandes entreprises )
Même pour la décentralisation, comme vous savez que l’Algérie est décentralisée à partir de 1990 mais comme d’habitude nos autorités prennent uniquement le concept mais pas la définition,
Le constat fut un bagage aussi lourd réglementaire, un pays décentralisé avec toute l’habilité de gérer le petit territoire (commune ou dayra ) et une ville durables (Algérienne) , mais uniquement en concept !!!!!

et oui là c'est ce j'appel la problématique de "la régle et de l'usage de la régle", la régle existe mais comment elle devra s'appliqué?
vous voyez; lorsqu'on parle des problémes en Algerie c'est souvent comme ça, un probléme introduit un autre, ce sont des maillons dans une chaine de dysfonctionnement.

bonjour tt le monde je suis un étudiant j'ai un exposé sur le quartier aidé moi SVP mail Adouihadj@hotmil.fr

lis le hors série de vie des villes

merci

- Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable.
- Loi n° 04-09 du 14 août 2004 relative à la promotion des Energies Renouvelables dans le
cadre du développement durable
- Loi n° 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets
- Loi n° 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire
- Décret exécutif n° 93-160 du 10 juillet 1993 réglementant les rejets d'effluents liquides industriels,
- Décret exécutif n° 04-409 du 14 décembre 2004 fixant les modalités de transport des déchets spéciaux dangereux.
- Décret exécutif n° 06-02 du 7 janvier 2006 définissant les valeurs limites, les seuils d’alerte et les objectifs de qualité de l’air en cas de pollution atmosphérique.
- Décret exécutif n° 06-138 du 15 avril 2006 réglementant l’émission dans l’atmosphère de gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans lesquelles s'exerce leur contrôle.
- Décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement
- Décret exécutif n° 07-144 du 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement
- Décret exécutif n° 07-145 du 19 mai 2007 déterminant le champ d’application, le contenu et les modalités d’approbation des études et des notices d’impact sur l’environnement
- Décret exécutif n° 93-184 du 27 juillet 1993 réglementant l’émission des bruits
- Plan National d’Actions pour l’Environnement et le Développement Durable (PNAE-DD)( démarche programmatique décennale)