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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
CONSTRUIRE AVEC LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
3 participants
ArchiTous :: DOSSIER :: ARCHITECTURE
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CONSTRUIRE AVEC LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Architecture et développement durable
L’architecture écologique a déjà une histoire : on l’a appelée auparavant : architecture solaire, bioclimatique,on l’appelera architecture durable peut-être demain…Une des meilleures synthèses de cette préoccupation architecturaledepuis le XIXe siècle est l’ouvrage de Reyner Banham, The Architecture of the Well-tempered Environment, TheUniversity of Chicago Press, réimp. 1984. Plus récemment, James Wines a publié L’architecture verte, Taschen,2000.
Aujourd’hui, l’architecture soucieuse de son environnement prend plusieurs visages. Un article récent du
JAE1 propose de reconnaître six logiques principales dans ce qu’on appelle l’architecture durable :
1. l’architecture éco-technique (ill. 1) prolonge l’espace moderne abstrait par une gestion plus éco-consciente des quantités (énergies, paramètres de confort, etc.). Elle fonctionne comme une machine écologique high-tech orientée vers l’avenir et l’efficacité optimale (technologies solaires et photovoltaïques, contrôle de l’air et de la lumière, gestion technique centralisée, traitement des déchets, etc.) ; elle s’inscrit pleinement dans le modèle industriel occidental.
Sa vision urbaine correspond à la ville dense et compacte. Sa confiance dans la technique et l’industrie est
inébranlable ;
2. l’architecture éco-centrée (ill. 2) : le fait écologique reste seul important et la présence humaine (principalement sous la forme de la consommation) y est vue comme un élément perturbant, polluant et négatif. L’homme et la civilisation sont des parasites de la nature : il faut limiter leur “empreinte écologique”. Le développement de l’humanité, et particulièrement de la ville, est irrémédiablement malsain. Cette architecture s’évade du social. Les bâtiments doivent être autonomes, disséminés dans la nature et garants de la biodiversité locale. Les matériaux privilégiés sont la terre, le bois, les énergies et matériaux renouvelables, etc. ;
3. l’architecture éco-esthétique (ill. 3) cherche à inventer un regard nouveau sur la nature, par une esthétique antiindustrielle ou organique visant à réintégrer une image de la nature dans notre habiter. Elle vise l’invention poétique, le regard neuf sur la matière. L’espace n’est plus un fait culturel, mais plutôt un fait corporel et individuel, où le contact, la sensualité des matériaux et des lignes est importante. L’architecture est métaphore d’un rapport postmoderne au monde ;
4. l’architecture éco-culturelle (ill. 4) se fonde sur l’idée que les cultures spécifiques sont des adaptations historiques des communautés humaines à leurs milieux propres ; chaque tradition culturelle est par définition celle qui a le mieux réussi à s’ajuster aux conditions locales. Cette voie privilégie le respect des traditions et modes constructifs locaux, la notion d’authenticité, d’harmonie, s’inspire du néo-régionalisme, etc. Elle souligne l’appartenance au milieu et la cohésion supposée des groupes culturels ;
5. l’architecture éco-médicale (ill. 5) : l’habitat doit avant tout se donner pour objectif un mode de vie sain par des matériaux sains. Son échelle principale est individuelle. Le monde est vu comme pollué et dangereux. Les technologies mises en úuvre sont passives, non toxiques et naturelles. Le bien-être est un mot-clef ;
6. l’architecture éco-sociale (ill. 6) met l’accent sur l’écologie des relations au sein de la société ; elle privilégie la “performance” des équilibres sociaux par rapport aux questions écologiques propres à l’écosystème. Elle développe des projets d’architecture participative, non-hiérarchique et organique visant à l’appropriation démocratique de l’espace.
Ces familles représentent des tendances qui peuvent se croiser. Elles sont tantôt concourantes (éco-sociale/ éco-culturelle ; éco-centrée/éco-médicale), tantôt compétitives (éco-technique/éco-centrée ; éco-esthétique/écocentrée ; etc.).
Notion de milieu
La notion de milieu apparaît au XIXe siècle avec le développement de la pensée évolutionniste :
• Lamarck (1774-1829) désigne les transformations du milieu comme cause de l’adaptation des organismes ;
• Darwin (1809-1882) publie en 1859 De l’origine des espèces, où il étudie l’adaptation des êtres vivants à leur environnement;
• Haeckel (1834-1919), partisan de Darwin, invente le terme écologie.
Les relations des êtres vivants avec leurs milieux sont bilatérales : le sol sur lequel l’arbre pousse n’est pas pour lui un simple substrat minéral. Il est l’oeuvre de l’arbre lui-même par son action radiculaire et mécanique, le dépôt répété des feuilles mortes, sa propension à accueillir des organismes parasites, etc. L’ensemble de ces rapports crée une symbiose, c’est-à-dire un équilibre dynamique entre les éléments de l’ensemble. La crise écologique actuelle signifie que les conditions d’équilibre écologique
que nous connaissions sont en train de se modifier à notre désavantage (réchauffement global, catastrophes naturelles, montée des mers, etc.) parce que l’effet disrupteur des sociétés industrielles (CO2) ne peut plus être équilibré par l’inertie des mécanismes écologiques à l’échelle de la planète.
Pour Leroi-Gourhan, notre humanité consiste précisément à fabriquer notre milieu (extériorisation du fait social). Par le langage, l’homme humanise les choses, se les rend familières, y projette du sens, les inclut dans des rites, les associe à son quotidien : il mondanise la Terre, qui devient un monde, c’est-à-dire une construction perspective humaine sur les choses.
Humaniser la terre, c’est transformer l’environnement (ensemble objectif de la biosphère) en écoumène, c’est-à-dire la Terre en tant qu’elle est habitée par les humains.
Par l’outil, l’homme anthropise la Terre, il la transforme par la technique : l’agriculture, la construction, les armes, la diététique, etc. Il va façonner les paysages et laisser sa trace en tous les lieux de la planète. Ceci participe aussi à l’humanisation des choses, à la fabrication de l’écoumène puisque la technique délègue aux choses des sens proprement humains. C’est ainsi que nous confions à la terre et aux machines, par l’agriculture, le soin de nous nourrir ; à nos maisons, le soin d’être notre écrin et de structurer notre vie collective, à nos fleurs, le soin de nous réjouir, etc… Nous naissons donc à notre humanité en même temps que nous naissons à une relation techno-symbolique à notre milieu, qui s’ajoute à la relation écologique que nous partageons avec le reste de la biosphère.
Les milieux sont donc ces motifs éco-techno-symboliques1 que nous fabriquons par le simple fait d’exister en tant qu’humains et qui nous fabriquent en retour comme nous sommes :
• ils sont écologiques car ils appartiennent à la concrétude de la terre ;
• techniques, car ils sont peu ou prou façonnés par l’homme ;
• et symboliques, car nous les habitons aussi par le sens et le langage.
Nous les fabriquons parce que, littéralement, nous construisons des routes, des maisons, parce que nous cultivons les champs, etc., mais aussi, symboliquement, parce que nous réinventons continuellement notre environnement : nous faisons de la mer un moyen de transport, du bois un moyen de chauffage, etc.
Enfin, ils nous fabriquent en retour : l’hiver nous déprime, la circulation urbaine nous stresse, la pollution générée par nos automobiles nous rend malade, etc. Cette bilatéralité des choses concrètes, faites à la fois d’objectivité (les choses sont ce qu’elles sont) et de subjectivité (elles sont aussi dans notre existence ce que nous pensons qu’elles sont), Berque ou Virilio l’appellent trajectivité.
La fabrication de l’architecture est aussi la fabrication d’un milieu puisqu’elle est vécue trajectivement comme sens incarné : concrètement (matériaux choisis), fonctionnellement (abri physique), historiquement (continuité, typologie), culturellement (dépôt-mémoire d’un usage), socialement (urbanisation), artistiquement (styles, genres), psychologiquement (chez moi/chez eux), etc. Comme ils fabriquent leur milieu, les hommes édifient l’architecture et sont construits par elle2 ou déconstruits
par elle3.
L’architecture, si elle s’objectifie dans l’acte de sa conception, retourne au milieu par son usage, c’est à dire qu’elle s’efface pour laisser les hommes vaquer à leurs occupations. En effet, c’est l’homme qui habite le monde et la Terre.
L’architecture est toujours dans son dos : c’est le fond qui nous permet de penser/passer à autre chose. L’architecture est donc un élément fondamental de notre milieu. Même si les architectes objectifient l’architecture comme un objet d’étude, habiter l’architecture déborde ce rapport analytique à l’architecture et lui rend ses qualités de milieu. Pour soutenir son rôle d’élément fondamental de notre milieu, la qualité première de l’architecture est non pas un caractère d’objet plastique isolé, mais, au contraire,
sa capacité à entretenir des relations avec les autres éléments du milieu : institutions humaines, architectures, êtres vivants, terre, air, soleil et eau…
via:
TRAITÉ D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME BIOCLIMATIQUES
Alain Liébard, et André De Herde
L’architecture écologique a déjà une histoire : on l’a appelée auparavant : architecture solaire, bioclimatique,on l’appelera architecture durable peut-être demain…Une des meilleures synthèses de cette préoccupation architecturaledepuis le XIXe siècle est l’ouvrage de Reyner Banham, The Architecture of the Well-tempered Environment, TheUniversity of Chicago Press, réimp. 1984. Plus récemment, James Wines a publié L’architecture verte, Taschen,2000.
Aujourd’hui, l’architecture soucieuse de son environnement prend plusieurs visages. Un article récent du
JAE1 propose de reconnaître six logiques principales dans ce qu’on appelle l’architecture durable :
1. l’architecture éco-technique (ill. 1) prolonge l’espace moderne abstrait par une gestion plus éco-consciente des quantités (énergies, paramètres de confort, etc.). Elle fonctionne comme une machine écologique high-tech orientée vers l’avenir et l’efficacité optimale (technologies solaires et photovoltaïques, contrôle de l’air et de la lumière, gestion technique centralisée, traitement des déchets, etc.) ; elle s’inscrit pleinement dans le modèle industriel occidental.
Sa vision urbaine correspond à la ville dense et compacte. Sa confiance dans la technique et l’industrie est
inébranlable ;
2. l’architecture éco-centrée (ill. 2) : le fait écologique reste seul important et la présence humaine (principalement sous la forme de la consommation) y est vue comme un élément perturbant, polluant et négatif. L’homme et la civilisation sont des parasites de la nature : il faut limiter leur “empreinte écologique”. Le développement de l’humanité, et particulièrement de la ville, est irrémédiablement malsain. Cette architecture s’évade du social. Les bâtiments doivent être autonomes, disséminés dans la nature et garants de la biodiversité locale. Les matériaux privilégiés sont la terre, le bois, les énergies et matériaux renouvelables, etc. ;
3. l’architecture éco-esthétique (ill. 3) cherche à inventer un regard nouveau sur la nature, par une esthétique antiindustrielle ou organique visant à réintégrer une image de la nature dans notre habiter. Elle vise l’invention poétique, le regard neuf sur la matière. L’espace n’est plus un fait culturel, mais plutôt un fait corporel et individuel, où le contact, la sensualité des matériaux et des lignes est importante. L’architecture est métaphore d’un rapport postmoderne au monde ;
4. l’architecture éco-culturelle (ill. 4) se fonde sur l’idée que les cultures spécifiques sont des adaptations historiques des communautés humaines à leurs milieux propres ; chaque tradition culturelle est par définition celle qui a le mieux réussi à s’ajuster aux conditions locales. Cette voie privilégie le respect des traditions et modes constructifs locaux, la notion d’authenticité, d’harmonie, s’inspire du néo-régionalisme, etc. Elle souligne l’appartenance au milieu et la cohésion supposée des groupes culturels ;
5. l’architecture éco-médicale (ill. 5) : l’habitat doit avant tout se donner pour objectif un mode de vie sain par des matériaux sains. Son échelle principale est individuelle. Le monde est vu comme pollué et dangereux. Les technologies mises en úuvre sont passives, non toxiques et naturelles. Le bien-être est un mot-clef ;
6. l’architecture éco-sociale (ill. 6) met l’accent sur l’écologie des relations au sein de la société ; elle privilégie la “performance” des équilibres sociaux par rapport aux questions écologiques propres à l’écosystème. Elle développe des projets d’architecture participative, non-hiérarchique et organique visant à l’appropriation démocratique de l’espace.
Ces familles représentent des tendances qui peuvent se croiser. Elles sont tantôt concourantes (éco-sociale/ éco-culturelle ; éco-centrée/éco-médicale), tantôt compétitives (éco-technique/éco-centrée ; éco-esthétique/écocentrée ; etc.).
Notion de milieu
La notion de milieu apparaît au XIXe siècle avec le développement de la pensée évolutionniste :
• Lamarck (1774-1829) désigne les transformations du milieu comme cause de l’adaptation des organismes ;
• Darwin (1809-1882) publie en 1859 De l’origine des espèces, où il étudie l’adaptation des êtres vivants à leur environnement;
• Haeckel (1834-1919), partisan de Darwin, invente le terme écologie.
Les relations des êtres vivants avec leurs milieux sont bilatérales : le sol sur lequel l’arbre pousse n’est pas pour lui un simple substrat minéral. Il est l’oeuvre de l’arbre lui-même par son action radiculaire et mécanique, le dépôt répété des feuilles mortes, sa propension à accueillir des organismes parasites, etc. L’ensemble de ces rapports crée une symbiose, c’est-à-dire un équilibre dynamique entre les éléments de l’ensemble. La crise écologique actuelle signifie que les conditions d’équilibre écologique
que nous connaissions sont en train de se modifier à notre désavantage (réchauffement global, catastrophes naturelles, montée des mers, etc.) parce que l’effet disrupteur des sociétés industrielles (CO2) ne peut plus être équilibré par l’inertie des mécanismes écologiques à l’échelle de la planète.
Pour Leroi-Gourhan, notre humanité consiste précisément à fabriquer notre milieu (extériorisation du fait social). Par le langage, l’homme humanise les choses, se les rend familières, y projette du sens, les inclut dans des rites, les associe à son quotidien : il mondanise la Terre, qui devient un monde, c’est-à-dire une construction perspective humaine sur les choses.
Humaniser la terre, c’est transformer l’environnement (ensemble objectif de la biosphère) en écoumène, c’est-à-dire la Terre en tant qu’elle est habitée par les humains.
Par l’outil, l’homme anthropise la Terre, il la transforme par la technique : l’agriculture, la construction, les armes, la diététique, etc. Il va façonner les paysages et laisser sa trace en tous les lieux de la planète. Ceci participe aussi à l’humanisation des choses, à la fabrication de l’écoumène puisque la technique délègue aux choses des sens proprement humains. C’est ainsi que nous confions à la terre et aux machines, par l’agriculture, le soin de nous nourrir ; à nos maisons, le soin d’être notre écrin et de structurer notre vie collective, à nos fleurs, le soin de nous réjouir, etc… Nous naissons donc à notre humanité en même temps que nous naissons à une relation techno-symbolique à notre milieu, qui s’ajoute à la relation écologique que nous partageons avec le reste de la biosphère.
Les milieux sont donc ces motifs éco-techno-symboliques1 que nous fabriquons par le simple fait d’exister en tant qu’humains et qui nous fabriquent en retour comme nous sommes :
• ils sont écologiques car ils appartiennent à la concrétude de la terre ;
• techniques, car ils sont peu ou prou façonnés par l’homme ;
• et symboliques, car nous les habitons aussi par le sens et le langage.
Nous les fabriquons parce que, littéralement, nous construisons des routes, des maisons, parce que nous cultivons les champs, etc., mais aussi, symboliquement, parce que nous réinventons continuellement notre environnement : nous faisons de la mer un moyen de transport, du bois un moyen de chauffage, etc.
Enfin, ils nous fabriquent en retour : l’hiver nous déprime, la circulation urbaine nous stresse, la pollution générée par nos automobiles nous rend malade, etc. Cette bilatéralité des choses concrètes, faites à la fois d’objectivité (les choses sont ce qu’elles sont) et de subjectivité (elles sont aussi dans notre existence ce que nous pensons qu’elles sont), Berque ou Virilio l’appellent trajectivité.
La fabrication de l’architecture est aussi la fabrication d’un milieu puisqu’elle est vécue trajectivement comme sens incarné : concrètement (matériaux choisis), fonctionnellement (abri physique), historiquement (continuité, typologie), culturellement (dépôt-mémoire d’un usage), socialement (urbanisation), artistiquement (styles, genres), psychologiquement (chez moi/chez eux), etc. Comme ils fabriquent leur milieu, les hommes édifient l’architecture et sont construits par elle2 ou déconstruits
par elle3.
L’architecture, si elle s’objectifie dans l’acte de sa conception, retourne au milieu par son usage, c’est à dire qu’elle s’efface pour laisser les hommes vaquer à leurs occupations. En effet, c’est l’homme qui habite le monde et la Terre.
L’architecture est toujours dans son dos : c’est le fond qui nous permet de penser/passer à autre chose. L’architecture est donc un élément fondamental de notre milieu. Même si les architectes objectifient l’architecture comme un objet d’étude, habiter l’architecture déborde ce rapport analytique à l’architecture et lui rend ses qualités de milieu. Pour soutenir son rôle d’élément fondamental de notre milieu, la qualité première de l’architecture est non pas un caractère d’objet plastique isolé, mais, au contraire,
sa capacité à entretenir des relations avec les autres éléments du milieu : institutions humaines, architectures, êtres vivants, terre, air, soleil et eau…
via:
TRAITÉ D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME BIOCLIMATIQUES
Alain Liébard, et André De Herde
Re: CONSTRUIRE AVEC LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
chque fois que je trouve un sujet important je revien voir le membre qui a proposé .merci bcp archi que dieu te garde a nous au revoir.
ARCHIDADA- Messages : 25
Points : 28
Réputation : 0
Age : 38
Localisation : AFLOU
Emploi/loisirs : ARCHITECTE.
Re: CONSTRUIRE AVEC LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
MERCI ARCHI
chahra- Messages : 684
Points : 701
Réputation : 6
Age : 51
Localisation : Alger
Emploi/loisirs : Architecte
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