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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
Projet urbain et l'exemple algerien,les nouveaux enjeux de la ville algerienne
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Projet urbain et l'exemple algerien,les nouveaux enjeux de la ville algerienne
Projet Urbain / GTU Enseignante : Boudjabi Naouel H
I. Les défaillances de la période « 90 » :
Dans le but de reconquérir la dimension spatiale et la qualité urbaine de la planification en
Algérie, et surtout de rationaliser la gestion de la ville algérienne, de nouveaux instruments ont vu le jour,
à savoir le PDAU et Le POS (qui rentrent dans le cadre de la logique descendante de planification et
d’aménagements urbains).
P.D.A.U : est un instrument de planification spatiale et de gestion urbaine, il est un guide de gestion et de
prévision, pour les décideurs locaux, et un programme d’équipement et d’infrastructures pour la ville ou
l’agglomération, et un zonage du territoire communal. Il concerne essentiellement l’échelle de la ville ou
de la commune ou d’un groupement de communes. Il fixe les orientations générales : destination
générales des sols, prévision de l’urbanisation future, localisation des services et activités…etc.
P.O.S : Instrument réglementaire de gestion urbaine et communale, se réfère aux orientations du PDAU,
il représente le dernier niveau de la planification urbaine.
Malgré les changements survenus durant les années 90, la gestion urbaine en Algérie, souffre
encore de nombreuses défaillances, car les approches entreprises ont souvent privilégié la production, par
rapport à la gestion et à la qualité urbaine.
Face à la problématique de la ville algérienne qui semble perdurer une nouvelle approche urbaine
voit progressivement le jour, elle devra impérativement être accompagnée d’une révision des outils
d’urbanisme, et de la recherche d’une meilleure cohérence et efficacité de la gestion urbaine. Dans ce
cadre il faudra privilégier certains aspects et notions :
_ Un véritable retour aux échelles locales
_ L’établissement d’une véritable gestion communale
_ Prise en considération des préoccupations des citoyens et leur intégration dans les processus de
prise de décision et de réalisation.
II. Les nouvelles orientations de la politique urbaine algérienne :
L’urbanisation en Algérie (entre production et gestion) s’est faite d’une manière assez
incohérente, donnant lieu à une problématique complexe :
_ Une urbanisation qui s’est faite au détriment des compagnes, induisant l’abondons des activités
rurales, et l’anarchie qui s’est répercutée sur les ressources naturelles. : gaspillage de l’eau, empiètement sur les terres agricoles, port d’atteintes à l’environnement…etc.
_ Défaillance au plan d’urbanisme et de l’architecture et maladie des grands ensembles.
_ Désorganisation et marginalisation sociales, anarchie non maîtrisée au niveau des villes, chômage, sous emplois…etc.
_ Anarchie et surcoûts économiques, déficit des services publics, prolifération de l’économie informelle…etc.
En rapport à tout cela, une nouvelle politique urbaine devait impérativement être élaborée, pour
prendre en charge l’ensemble de ces problèmes, pour redonner à la ville et à l’urbanisation leur rôle
véritable et la dimension tant quantitative que qualitative qu’elles doivent assumer dans le
développement. La ville est en effet un établissement humain qu’il faut organiser et gérer pour l’harmonie
sociale et les conditions de vie qu’il doit offrir à ses habitants, mais également un équipement de base de
l’organisation et du développement équilibré du territoire, en fonction des activités productives et
organisationnelles qu’il doit développer. A la politique urbaine générale qui doit viser la réorganisation
cohérente des réseaux urbains, doit donc s’ajouter une politique propre à la ville, liée à la gestion efficace
et à la reconsidération des cadres urbains et ce grâce à une loi spécifique.
III. La loi d’orientation de la ville / N ° 06 -06 du 21 moharrem 1427 correspondant au 20 février 2006 :
La politique de la ville en élaboration à l’échelle nationale est basée sur le développement durable
en vue de redonner à la cité ses rôles et fonctions. C’est-à-dire en respect de l’environnement, avec une
économie urbaine forte et des activités sociales dynamiques. Ceci implique des mesures déjà prises,
comme la loi d’orientation de la ville, les instruments à l’instar de l’Observatoire national de la ville et
l’Observatoire pour chacune des grandes métropoles, la définition d’autres instruments devant permettre à
la ville de se développer en cohésion, harmonie et complémentarité. Pour ce faire, de nombreuses études
ont été lancées, on cite à titre d’exemple, le schéma de cohérence urbaine entre la politique centrale et
locale, les cartes des cités urbaines pour un meilleur diagnostic des maux sociaux au niveau des quartiers,
des villes, dans le but de trouver les solutions aux problèmes identifiés. La carte foncière est d’ores et déjà
lancée et sa finalisation permettra de tracer la politique de la ville et la restaurer dans ses véritables
attributions. Améliorer le cadre de vie de ses habitants
IV. Les principaux fondements de loi orientation de la ville :
Le projet de loi soumis à l’approbation au début de l’année 2003, vise à la mise en place de
politiques volontaristes et de moyens qui permettront aux gestionnaires des villes et aux collectivités
locales de rétablir les équilibres économiques, sociaux et environnementaux indispensables à chaque
organisme urbain. Il propose donc :
_ De favoriser la cohésion sociale (et le droit à la ville).
_ Réduire les déficits chroniques de logements (à travers des plans locaux spécifiques).
_ Assurer pour chaque ville des conditions d’épanouissement : amélioration des cadres de vie mise à
disposition des citoyens des commodités et service, préservation du patrimoine urbain, naturel et
culturel, protection contre les risques naturels.
_ La desserte et l’entretien des cadres urbains / besoins des citadins (par exemple : revoir les statuts
de gestion de l’eau).
L’ensemble de ses fondements devront impérativement conduire à :
_ Rétablir les valeurs républicaines et le civisme dans la ville / clarifications des compétences.
_ Création d’emplois de proximité dans les quartiers.
_ Favoriser l’implantation des entreprises d’insertion dans les quartiers.
_ Créer des entreprises pour la réhabilitation du cadre de vie.
_ Opter pour la mixité de l’habitat.
_ Limiter le logement social à un niveau donné du parc global.
La coordination et la concertation: selon lesquelles les différents secteurs et acteurs concernés oeuvrent
ensemble pour la réalisation d'une politique de la ville organisée de manière cohérente et optimale, à partir
des choix arrêtés par l'Etat et des arbitrages communs.
La déconcentration: selon laquelle des missions et attributions sectorielles sont confiées au niveau local aux
représentants de l'Etat.
La décentralisation: selon laquelle les collectivités locales disposent de pouvoirs et d'attributions qui leur
sont dévolues par la loi.
La gestion de proximité : selon laquelle sont recherchés et mis en place les supports et procédés destinés à
associer, directement ou par le biais du mouvement associatif, le citoyen à la gestion des programmes et
actions concernant son cadre de vie et d'en apprécier et évaluer les effets engendrés.
Le développement humain: selon lequel l'Homme est considéré comme la principale richesse et la finalité de
tout développement.
Le développement durable : selon lequel la politique de la ville contribue au développement qui satisfait les
besoins actuels, sans compromettre les besoins des générations futures.
La bonne gouvernance : selon laquelle l'administration est à l'écoute du citoyen et agit dans l'intérêt général
dans un cadre transparent.
L'information : selon laquelle les citoyens sont informés, de manière permanente, sur la situation de leur
ville, sur son évolution et sur ses perspectives.
La culture : selon laquelle la ville représente un espace de création, d'expression culturelle, dans le cadre des
valeurs nationales.
La préservation : selon laquelle le patrimoine matériel et immatériel de la ville doit être sauvegardé,
préservé, protégé et valorisé
L'équité sociale : selon laquelle la cohérence, la solidarité et la cohésion sociale constituent des éléments
essentiels de la politique de la ville.
Quant aux instruments et organes de la politique de la ville, sont comme suite:
_ Les instruments de planification spatiale et urbaine;
_ Les instruments de planification et d'orientation sectoriels;
_ Les instruments de partenariat;
_ Les instruments d'information, de suivi et d'évaluation;
_ Les instruments de financement;
_ Le cadre national d'observation, d'analyse et de proposition dans le domaine de la politique de la ville.
Etude de L’exemple Algér
ienLES NOUVEAUX ENJEUX DE LA VILLE ALGERIE
NNEI. Les défaillances de la période « 90 » :
Dans le but de reconquérir la dimension spatiale et la qualité urbaine de la planification en
Algérie, et surtout de rationaliser la gestion de la ville algérienne, de nouveaux instruments ont vu le jour,
à savoir le PDAU et Le POS (qui rentrent dans le cadre de la logique descendante de planification et
d’aménagements urbains).
P.D.A.U : est un instrument de planification spatiale et de gestion urbaine, il est un guide de gestion et de
prévision, pour les décideurs locaux, et un programme d’équipement et d’infrastructures pour la ville ou
l’agglomération, et un zonage du territoire communal. Il concerne essentiellement l’échelle de la ville ou
de la commune ou d’un groupement de communes. Il fixe les orientations générales : destination
générales des sols, prévision de l’urbanisation future, localisation des services et activités…etc.
P.O.S : Instrument réglementaire de gestion urbaine et communale, se réfère aux orientations du PDAU,
il représente le dernier niveau de la planification urbaine.
Malgré les changements survenus durant les années 90, la gestion urbaine en Algérie, souffre
encore de nombreuses défaillances, car les approches entreprises ont souvent privilégié la production, par
rapport à la gestion et à la qualité urbaine.
Face à la problématique de la ville algérienne qui semble perdurer une nouvelle approche urbaine
voit progressivement le jour, elle devra impérativement être accompagnée d’une révision des outils
d’urbanisme, et de la recherche d’une meilleure cohérence et efficacité de la gestion urbaine. Dans ce
cadre il faudra privilégier certains aspects et notions :
_ Un véritable retour aux échelles locales
_ L’établissement d’une véritable gestion communale
_ Prise en considération des préoccupations des citoyens et leur intégration dans les processus de
prise de décision et de réalisation.
II. Les nouvelles orientations de la politique urbaine algérienne :
L’urbanisation en Algérie (entre production et gestion) s’est faite d’une manière assez
incohérente, donnant lieu à une problématique complexe :
_ Une urbanisation qui s’est faite au détriment des compagnes, induisant l’abondons des activités
rurales, et l’anarchie qui s’est répercutée sur les ressources naturelles. : gaspillage de l’eau, empiètement sur les terres agricoles, port d’atteintes à l’environnement…etc.
_ Défaillance au plan d’urbanisme et de l’architecture et maladie des grands ensembles.
_ Désorganisation et marginalisation sociales, anarchie non maîtrisée au niveau des villes, chômage, sous emplois…etc.
_ Anarchie et surcoûts économiques, déficit des services publics, prolifération de l’économie informelle…etc.
En rapport à tout cela, une nouvelle politique urbaine devait impérativement être élaborée, pour
prendre en charge l’ensemble de ces problèmes, pour redonner à la ville et à l’urbanisation leur rôle
véritable et la dimension tant quantitative que qualitative qu’elles doivent assumer dans le
développement. La ville est en effet un établissement humain qu’il faut organiser et gérer pour l’harmonie
sociale et les conditions de vie qu’il doit offrir à ses habitants, mais également un équipement de base de
l’organisation et du développement équilibré du territoire, en fonction des activités productives et
organisationnelles qu’il doit développer. A la politique urbaine générale qui doit viser la réorganisation
cohérente des réseaux urbains, doit donc s’ajouter une politique propre à la ville, liée à la gestion efficace
et à la reconsidération des cadres urbains et ce grâce à une loi spécifique.
III. La loi d’orientation de la ville / N ° 06 -06 du 21 moharrem 1427 correspondant au 20 février 2006 :
La politique de la ville en élaboration à l’échelle nationale est basée sur le développement durable
en vue de redonner à la cité ses rôles et fonctions. C’est-à-dire en respect de l’environnement, avec une
économie urbaine forte et des activités sociales dynamiques. Ceci implique des mesures déjà prises,
comme la loi d’orientation de la ville, les instruments à l’instar de l’Observatoire national de la ville et
l’Observatoire pour chacune des grandes métropoles, la définition d’autres instruments devant permettre à
la ville de se développer en cohésion, harmonie et complémentarité. Pour ce faire, de nombreuses études
ont été lancées, on cite à titre d’exemple, le schéma de cohérence urbaine entre la politique centrale et
locale, les cartes des cités urbaines pour un meilleur diagnostic des maux sociaux au niveau des quartiers,
des villes, dans le but de trouver les solutions aux problèmes identifiés. La carte foncière est d’ores et déjà
lancée et sa finalisation permettra de tracer la politique de la ville et la restaurer dans ses véritables
attributions. Améliorer le cadre de vie de ses habitants
IV. Les principaux fondements de loi orientation de la ville :
Le projet de loi soumis à l’approbation au début de l’année 2003, vise à la mise en place de
politiques volontaristes et de moyens qui permettront aux gestionnaires des villes et aux collectivités
locales de rétablir les équilibres économiques, sociaux et environnementaux indispensables à chaque
organisme urbain. Il propose donc :
_ De favoriser la cohésion sociale (et le droit à la ville).
_ Réduire les déficits chroniques de logements (à travers des plans locaux spécifiques).
_ Assurer pour chaque ville des conditions d’épanouissement : amélioration des cadres de vie mise à
disposition des citoyens des commodités et service, préservation du patrimoine urbain, naturel et
culturel, protection contre les risques naturels.
_ La desserte et l’entretien des cadres urbains / besoins des citadins (par exemple : revoir les statuts
de gestion de l’eau).
L’ensemble de ses fondements devront impérativement conduire à :
_ Rétablir les valeurs républicaines et le civisme dans la ville / clarifications des compétences.
_ Création d’emplois de proximité dans les quartiers.
_ Favoriser l’implantation des entreprises d’insertion dans les quartiers.
_ Créer des entreprises pour la réhabilitation du cadre de vie.
_ Opter pour la mixité de l’habitat.
_ Limiter le logement social à un niveau donné du parc global.
Donc, on peut résumer les principes généraux de la politique de la ville so
nt:La coordination et la concertation: selon lesquelles les différents secteurs et acteurs concernés oeuvrent
ensemble pour la réalisation d'une politique de la ville organisée de manière cohérente et optimale, à partir
des choix arrêtés par l'Etat et des arbitrages communs.
La déconcentration: selon laquelle des missions et attributions sectorielles sont confiées au niveau local aux
représentants de l'Etat.
La décentralisation: selon laquelle les collectivités locales disposent de pouvoirs et d'attributions qui leur
sont dévolues par la loi.
La gestion de proximité : selon laquelle sont recherchés et mis en place les supports et procédés destinés à
associer, directement ou par le biais du mouvement associatif, le citoyen à la gestion des programmes et
actions concernant son cadre de vie et d'en apprécier et évaluer les effets engendrés.
Le développement humain: selon lequel l'Homme est considéré comme la principale richesse et la finalité de
tout développement.
Le développement durable : selon lequel la politique de la ville contribue au développement qui satisfait les
besoins actuels, sans compromettre les besoins des générations futures.
La bonne gouvernance : selon laquelle l'administration est à l'écoute du citoyen et agit dans l'intérêt général
dans un cadre transparent.
L'information : selon laquelle les citoyens sont informés, de manière permanente, sur la situation de leur
ville, sur son évolution et sur ses perspectives.
La culture : selon laquelle la ville représente un espace de création, d'expression culturelle, dans le cadre des
valeurs nationales.
La préservation : selon laquelle le patrimoine matériel et immatériel de la ville doit être sauvegardé,
préservé, protégé et valorisé
L'équité sociale : selon laquelle la cohérence, la solidarité et la cohésion sociale constituent des éléments
essentiels de la politique de la ville.
Quant aux instruments et organes de la politique de la ville, sont comme suite:
_ Les instruments de planification spatiale et urbaine;
_ Les instruments de planification et d'orientation sectoriels;
_ Les instruments de partenariat;
_ Les instruments d'information, de suivi et d'évaluation;
_ Les instruments de financement;
_ Le cadre national d'observation, d'analyse et de proposition dans le domaine de la politique de la ville.
nadourbain- Messages : 42
Points : 110
Réputation : 4
Age : 40
Localisation : tebessa
Emploi/loisirs : urbaniste
chahra- Messages : 684
Points : 701
Réputation : 6
Age : 51
Localisation : Alger
Emploi/loisirs : Architecte
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