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la dualité: bonheur/malheur
« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent.
bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur
On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.
Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
Cours N°04 Le Projet Urbain et la dimension politique
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Cours N°04 Le Projet Urbain et la dimension politique
Chapitre II : Le projet urbain / Echelles, dimensions et enjeux
II.4. Le PU : dimension politique et de décision
Introduction :
Depuis quelques décennies, la notion de projet urbain se retrouve au coeur de la plupart des discours. Elle est définit comme étant une transformation des raisonnements et des pratiques des professionnels de l’aménagement et de la ville, des élus locaux et des responsables politiques. Cette notion présente un triple aspect : cognitif (acquisition des connaissances), discursif (rationnel et qui s’actualise) et pragmatique (privilégie l’action et l’adaptation au contexte réel).Cette notion demeure floue, entre un projet de « forme urbaine »et un « projet de ville », c'est-à-dire une démarche de valorisation socio-économique locale).De toutes les façons cette notion participe surtout au renouvellement des représentations de la ville, du territoire et de l’action publique. Elle signale également un changement dans les
modes de faire et de gérer la ville.
I. Le projet urbain au sens politique :
Le projet urbain au sens politique est compris comme une démarche partenariale pour
la définition et la mise en oeuvre d’une action politique visant le développement socioéconomique d’une ville. Il s’agit donc de déterminer les stratégies d’aménagement futures d’une ville ou d’un pôle de celle-ci, en mobilisant les acteurs locaux. Ces nouvelles stratégies nécessitent pour leur réalisation de capitaux privés plus importants, ainsi que la participation
de nombreux acteurs. A cet effet, il serait nécessaire de rechercher des modes de gestion dit stratégique ; qui serait plus souple et flexible, basés sur la démocratie locale.
II. Le projet urbain et la gestion stratégique de la ville :
Le retrait ou désengagement du secteur public a donné naissance à une nouvelle dimension de politique urbaine, cette dernière doit faire appel aux différents acteurs de la ville. Dans ses conditions le milieu local devient un acteur collectif autonome doté d’une plus grande capacité d’action que par le passé (c’est-à-dire que le passage s’effectue entre centralisation – décentralisation). Ainsi, la ville a obtenu un rôle politique et doit donc
rechercher de nouvelles formes de gestion et de nouvelles stratégies de développement, pour rompre justement avec la gestion traditionnelle qui revenait aux seuls autorités publiques.
Désormais, tous les acteurs urbains doivent participer activement aux traitements des problèmes collectifs, se partager les droits et les devoirs, à travers une approche ouverte, stratégique, et qui prend en compte la complexité de la société. Ainsi, la notion de gestion stratégique renvoie à « la pluralité des modes de gouvernance » et des acteurs de décision dans l’approche urbaine. La ville dans son développement et sa gestion s’appuie sur l’ensemble de ses acteurs et essaye de concilier entre leurs intérêts parfois conflictuels ou opposés.
III. Le projet urbain et les acteurs de la ville :
Qui sont les acteurs de la ville ? Quels sont leurs rôles et comment concilier entre eux ?
L’acteur politique : c’est l’état, les collectivités locales…, ils représentent le niveau de
décision. L’intervention de cet acteur est donc indispensable à toute action urbaine, il définit
les règles, les plans d’urbanisme. Dans la logique de décentralisation l’acteur politique se
retrouve à plusieurs niveaux : national, régional, local avec un nouveau rôle d’articulation, de
régulation et de maintien d’équilibre.
L’acteur économique : il s’agit des entreprises petites, moyennes et grandes, qui participes
aux développements des villes, les propriétaires de sol, capable de drainer des flux de créer
des dynamique et d’effectuer des transformations. Cet acteur est doté d’une puissance
financière et décide d’investir, cependant, qu’en fonction d’une rentabilité potentielle.
Les professionnels de l’espace : l’acteur professionnel désigne : l’architecte, l’ingénieur,
l’urbaniste, l’aménageur…etc. Il organise l’espace et pilote les opérations. Cet acteurs dépend
plus ou moins des acteurs précédent.
Les acteurs du secteur privé :
Dans cette catégorie, on peut désigner deux groupes :
· Les acteurs collectifs de la ville : ce sont les différentes associations (propriétaires,
habitants, de protection de l’environnement…etc.) qui s’organisent pour atteindre des
buts précis, ils permettent ainsi aux minorités de s’exprimer, de défendre leurs droits et
leurs attentes. Elles ont la capacité de s’opposer à certaines actions urbaines, de faire
des mouvements d’opposition, de protection ou autre (parfois elles peuvent soutenir
une action).
· Les usagers : l’usager a pendant longtemps était mis de coté, dans le processus de
changement de la réalité urbaine. Il a été pendant longtemps considéré comme une
donnée démographique, dans la réflexion programmatrice. Aujourd’hui son rôle
d’acteur est de plus en plus affirmé. L’usager est reconnu pour être à la fois : habitant
et citoyen.
Pour une meilleure efficacité et plus de réussite, le processus de gestion et de production
urbaine doit concilier entre les différents acteurs, mais aussi intégrer et véhiculer de
nouvelles notion et principes, dont l’objectif majeur serait le « compromis ».
IV. Le PU et la dimension politique : les principes à véhiculer
Le projet urbain à travers sa dimension politique, tend vers un urbanisme qui limite le
rôle de l’état à celui de régulateur et complémentaire aux autres acteurs de la ville et de
l’urbanisation. Il tente ainsi de rompre avec l’urbanisme rigide de contraintes (qui se base sur
le zoning et la programmation) et véhicule un certain nombre de principes à faire valoir :
· Politique encouragent l’incitation, la concertation et la négociation, les collectivités
locales sont donc incitées à créer des instances de concertation, afin que les différents
acteurs puissent négocier leurs rôles, droits et aspirations respectifs pour une meilleure
efficacité.
· Un urbanisme d’opportunités, c'est-à-dire savoir saisir les occasions et les transformer
en actions concrètes, selon un principe pragmatique, en opposition avec l’approche
classique dans laquelle il fallait analyser d’abord, puis identifier les besoins et
programmer par la suite l’action
· Mettre au point un système de décision non linéaire, décentralisé et souple :
ü Aller et retour dans l’élaboration du projet et la correction des erreurs du passé
ü La dérogation quand il le faut aux rigidités des instruments d’urbanisme
réglementaire, pour réaliser des activités non prévues par la planification traditionnelle
ü L’accueil des opportunités diversifiées d’investissements des actions d’urbanisme
ü La concertation et participation au sens le plus large (démocratie locale, partenariat,
gouvernance urbaine) des acteurs de l’urbanisation dans l’élaboration de tous projets
urbains et d’aménagement.
V. le projet urbain et la politique de la ville :
C’est quoi la politique de la ville ? La politique de la ville consiste en un ensemble
d’actions de l’état visant à revaloriser certains quartiers urbains et à réduire les inégalités
sociales entre les territoires. Elle comprend des mesures législatives et réglementaires
dans le domaine de l’action sociale et de l’urbanisme, dans un partenariat avec les
collectivités territoriales et locales. Le développement local est l’objectif principal de la
politique de la ville, apparenté à une approche volontariste, est en quelque sorte un
processus de transformation qui accompagne une amélioration des conditions locales sur
une période à plus ou moins long terme. Il tient compte des particularités économiques,
sociales, et culturelles locales. Le projet urbain est assimilé par certaines définitions
comme étant l’outil d’intervention au sein de la politique de la ville.
II.4. Le PU : dimension politique et de décision
Introduction :
Depuis quelques décennies, la notion de projet urbain se retrouve au coeur de la plupart des discours. Elle est définit comme étant une transformation des raisonnements et des pratiques des professionnels de l’aménagement et de la ville, des élus locaux et des responsables politiques. Cette notion présente un triple aspect : cognitif (acquisition des connaissances), discursif (rationnel et qui s’actualise) et pragmatique (privilégie l’action et l’adaptation au contexte réel).Cette notion demeure floue, entre un projet de « forme urbaine »et un « projet de ville », c'est-à-dire une démarche de valorisation socio-économique locale).De toutes les façons cette notion participe surtout au renouvellement des représentations de la ville, du territoire et de l’action publique. Elle signale également un changement dans les
modes de faire et de gérer la ville.
I. Le projet urbain au sens politique :
Le projet urbain au sens politique est compris comme une démarche partenariale pour
la définition et la mise en oeuvre d’une action politique visant le développement socioéconomique d’une ville. Il s’agit donc de déterminer les stratégies d’aménagement futures d’une ville ou d’un pôle de celle-ci, en mobilisant les acteurs locaux. Ces nouvelles stratégies nécessitent pour leur réalisation de capitaux privés plus importants, ainsi que la participation
de nombreux acteurs. A cet effet, il serait nécessaire de rechercher des modes de gestion dit stratégique ; qui serait plus souple et flexible, basés sur la démocratie locale.
II. Le projet urbain et la gestion stratégique de la ville :
Le retrait ou désengagement du secteur public a donné naissance à une nouvelle dimension de politique urbaine, cette dernière doit faire appel aux différents acteurs de la ville. Dans ses conditions le milieu local devient un acteur collectif autonome doté d’une plus grande capacité d’action que par le passé (c’est-à-dire que le passage s’effectue entre centralisation – décentralisation). Ainsi, la ville a obtenu un rôle politique et doit donc
rechercher de nouvelles formes de gestion et de nouvelles stratégies de développement, pour rompre justement avec la gestion traditionnelle qui revenait aux seuls autorités publiques.
Désormais, tous les acteurs urbains doivent participer activement aux traitements des problèmes collectifs, se partager les droits et les devoirs, à travers une approche ouverte, stratégique, et qui prend en compte la complexité de la société. Ainsi, la notion de gestion stratégique renvoie à « la pluralité des modes de gouvernance » et des acteurs de décision dans l’approche urbaine. La ville dans son développement et sa gestion s’appuie sur l’ensemble de ses acteurs et essaye de concilier entre leurs intérêts parfois conflictuels ou opposés.
III. Le projet urbain et les acteurs de la ville :
Qui sont les acteurs de la ville ? Quels sont leurs rôles et comment concilier entre eux ?
L’acteur politique : c’est l’état, les collectivités locales…, ils représentent le niveau de
décision. L’intervention de cet acteur est donc indispensable à toute action urbaine, il définit
les règles, les plans d’urbanisme. Dans la logique de décentralisation l’acteur politique se
retrouve à plusieurs niveaux : national, régional, local avec un nouveau rôle d’articulation, de
régulation et de maintien d’équilibre.
L’acteur économique : il s’agit des entreprises petites, moyennes et grandes, qui participes
aux développements des villes, les propriétaires de sol, capable de drainer des flux de créer
des dynamique et d’effectuer des transformations. Cet acteur est doté d’une puissance
financière et décide d’investir, cependant, qu’en fonction d’une rentabilité potentielle.
Les professionnels de l’espace : l’acteur professionnel désigne : l’architecte, l’ingénieur,
l’urbaniste, l’aménageur…etc. Il organise l’espace et pilote les opérations. Cet acteurs dépend
plus ou moins des acteurs précédent.
Les acteurs du secteur privé :
Dans cette catégorie, on peut désigner deux groupes :
· Les acteurs collectifs de la ville : ce sont les différentes associations (propriétaires,
habitants, de protection de l’environnement…etc.) qui s’organisent pour atteindre des
buts précis, ils permettent ainsi aux minorités de s’exprimer, de défendre leurs droits et
leurs attentes. Elles ont la capacité de s’opposer à certaines actions urbaines, de faire
des mouvements d’opposition, de protection ou autre (parfois elles peuvent soutenir
une action).
· Les usagers : l’usager a pendant longtemps était mis de coté, dans le processus de
changement de la réalité urbaine. Il a été pendant longtemps considéré comme une
donnée démographique, dans la réflexion programmatrice. Aujourd’hui son rôle
d’acteur est de plus en plus affirmé. L’usager est reconnu pour être à la fois : habitant
et citoyen.
Pour une meilleure efficacité et plus de réussite, le processus de gestion et de production
urbaine doit concilier entre les différents acteurs, mais aussi intégrer et véhiculer de
nouvelles notion et principes, dont l’objectif majeur serait le « compromis ».
IV. Le PU et la dimension politique : les principes à véhiculer
Le projet urbain à travers sa dimension politique, tend vers un urbanisme qui limite le
rôle de l’état à celui de régulateur et complémentaire aux autres acteurs de la ville et de
l’urbanisation. Il tente ainsi de rompre avec l’urbanisme rigide de contraintes (qui se base sur
le zoning et la programmation) et véhicule un certain nombre de principes à faire valoir :
· Politique encouragent l’incitation, la concertation et la négociation, les collectivités
locales sont donc incitées à créer des instances de concertation, afin que les différents
acteurs puissent négocier leurs rôles, droits et aspirations respectifs pour une meilleure
efficacité.
· Un urbanisme d’opportunités, c'est-à-dire savoir saisir les occasions et les transformer
en actions concrètes, selon un principe pragmatique, en opposition avec l’approche
classique dans laquelle il fallait analyser d’abord, puis identifier les besoins et
programmer par la suite l’action
· Mettre au point un système de décision non linéaire, décentralisé et souple :
ü Aller et retour dans l’élaboration du projet et la correction des erreurs du passé
ü La dérogation quand il le faut aux rigidités des instruments d’urbanisme
réglementaire, pour réaliser des activités non prévues par la planification traditionnelle
ü L’accueil des opportunités diversifiées d’investissements des actions d’urbanisme
ü La concertation et participation au sens le plus large (démocratie locale, partenariat,
gouvernance urbaine) des acteurs de l’urbanisation dans l’élaboration de tous projets
urbains et d’aménagement.
V. le projet urbain et la politique de la ville :
C’est quoi la politique de la ville ? La politique de la ville consiste en un ensemble
d’actions de l’état visant à revaloriser certains quartiers urbains et à réduire les inégalités
sociales entre les territoires. Elle comprend des mesures législatives et réglementaires
dans le domaine de l’action sociale et de l’urbanisme, dans un partenariat avec les
collectivités territoriales et locales. Le développement local est l’objectif principal de la
politique de la ville, apparenté à une approche volontariste, est en quelque sorte un
processus de transformation qui accompagne une amélioration des conditions locales sur
une période à plus ou moins long terme. Il tient compte des particularités économiques,
sociales, et culturelles locales. Le projet urbain est assimilé par certaines définitions
comme étant l’outil d’intervention au sein de la politique de la ville.
nadourbain- Messages : 42
Points : 110
Réputation : 4
Age : 40
Localisation : tebessa
Emploi/loisirs : urbaniste
chahra- Messages : 684
Points : 701
Réputation : 6
Age : 51
Localisation : Alger
Emploi/loisirs : Architecte
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