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« Lorsque le malheur touche l’homme il est plein d’impatience;et lorsque le bonheur l’atteint, il devient insolent. »le Coran el Karim


bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur


On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré.


Le vrai bonheur coûte peu; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.



PROJET URBAIN Définitions, Acteurs, stratégie

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 PROJET URBAIN Définitions, Acteurs, stratégie Empty PROJET URBAIN Définitions, Acteurs, stratégie

Message par archi Dim 2 Sep 2012 - 23:56

Le projet urbain :
Définition : Concept et/ou pratique ?

Polysémique, le terme projet urbain est différemment défini.
Dans la chronologie de l’évolution des doctrines urbanistiques, il est situé dans la suite de
l’urbanisme fonctionnaliste (Charte d’Athènes-cours 3).
Dans le contexte actuel, il est une « pratique planificatrice ouverte et souple »1, donc en opposition aux méthodes de la planification classique adoptée dans les instruments
d’urbanisme (PDAU, POS….).

La planification urbaine
Pratique de l’urbanisme qui s’appuie sur le diagnostic d’un état présent, des tendances en gestation pour conduire le projet vers l’objectif urbain souhaité. Elle est traduite dans les instruments
d’urbanisme par des Plans qui portent les projets.
« Notion floue », P.Ingallina finit par soutirer l’essentiel de cette notion en énumérant
quelques aspects majeurs :
« …un projet urbain ne se fait pas en un jour, mais il accompagne le processus de
transfomation urbaine dans la durée ; il ne peut pas répondre à la logique de l’urgence
souvent invoquée par les maires. Il doit réunir des compétences multiples, car il s’applique à
la ville qui est une réalité complexe, pas unique où formes matérielles et formes sociales sont
liées dans des relations qui se sont établies dans le temps et dont il devra rendre compte. Il
se réfère à une multiplicité de techniques dont la maitrise ne peut être confiée aux seuls
architectes ou ingénieurs, mais demande, selon le cas, d’autres compétences spécifiques et
nécessaires pour sa faisabilité (y compris financière). Puisque il a une visée large, il doit
permettre le débat et l’échange avec la population dont l’avis est déterminant. »2
Malgré cette énumération, la notion demeure floue…C’est dire que le projet urbain reflète sa
portée, toujours en relation avec le contexte dans lequel il est adopté. Mais c’est également
par rapport à sa «polysémie » qu’il échappe aux fixations classiques entrainées par la
planification classique, linéaire et souvent très rigide.
.Mais pour mieux cerner cette « notion », il y est préférable de se pencher sur sa naissance et
son adoption par les « fabricants » de l’urbain.

L’APPROCHE MORPHOLOGIQUE.
Cette approche historique se prolonge dans la vision « archéologique » de la ville. Elle a été
introduite dans les études urbanistiques par les historiens de la ville (Lavedan et Bardet en
France) et parles géographes allemands (entre les deux guerres). Mais la prégnance de la
centralité et ses outils de planification n’avaient pas favorisé son éclosion en France. Et c’est
en Italie en 1950, qu’une telle approche se développa en réaction à la planification jugée
rigide, mais aussi, parce que les tissus urbain anciens étaient nombreux…sans oublier que
c’est en Italie que les idées de préservations des centres historiques s’étaient manifestées (face
au CIAM) par G. Giovanoni (après C.Sitte).
Saverio Muratori3 était un des pionniers de cette approche qu’il enseigna à Venise et à Rome.
Son travail consistait à collecter les relevés cartographiques des deux villes historiques, puis
les « interroger » pour soutirer les informations afin d’établir la « storia operante » (histoire
active). Ce canevas devient un « corpus » fondamental tant il suggère et oriente des options à
entreprendre dans les opérations urbaines.
Sa méthode consistait à comprendre la logique de formation des tissus urbains anciens par
l’identification des types d’édifices, adoptant pour cela les constructions typologiques.

Typologie
Classification méthodique des types. Le type ? D’après Quatremère
de Quincy c’est « un objet d’après lequel chacun peut concevoir les
ouvrages qui ne se ressembleraient pas entre eux ». Le modèle est
« un objet qu’on doit répéter tel qu’il est ».
L’approche fut encore portée par Canniggia4, Rossi, Aymonino. Elle est considérée
aujourd’hui comme un outil majeur dans l’analyse urbaine.
Cette approche traversa les Alpes et fut adoptée par les architectes-urbanistes français.
Devillers, Pinon, Panerai et Castex en furent les figures les plus en vue. La typomorphologie a
été adoptée comme démarche dans les projets d’urbanisme.
L’approche morphologique gagna l’Espagne et Sora-Morales en fit le « cours » dans
l’enseignement à Barcelone.
En d’autres termes cette approche considère que la ville à une époque donnée, habitée
par une société a été « fabriquée » dans un accord tacite entre les architectes, les artisans
et les usagers. Cette production correspondait donc à une époque ou les performances
techniques, les choix stylistiques, les soucis économiques, écologiques et les usages
s’inscrivaient dans une convention « sous-entendue » et respectée.
En synthèse après la « tabula rasa » et les reniements historiques adoptés par le
fonctionnalisme, l’approche morphologique ou typo-morphologique, s’est montrée
comme une « reconnexion » avec le passé et l’histoire de la ville. Ainsi, les ressources

contenues dans chaque contexte participent pleinement dans l’avenir en dictant ou en
suggérant les « directions » à emprunter.
Le projet urbain s’appuie partiellement sur cette démarche en réhabilitant le rôle de
tous les acteurs dans la fabrique de la ville. Ainsi, il semble que le projet urbain est une
attitude qui renoue avec les pratiques « conventionnelles » sociales du passé.
LES PROBLEMES URBAINS ET PROJET URBAIN
Globalement les problématiques liées aux projets urbains se manifestent dans les modes de
gestion des opérations urbaines. En effet, la centralisation des décisions reconduites dans les
modes d’élaboration des instruments d’urbanisme et dans les formes de la planification ne
donnent que peu de marge de manoeuvre aux maitres d’ouvrages. Ainsi, la maitrise d’oeuvre
est souvent diluée dans les méandres technocratiques ou bureaucratiques.
Il faut également préciser que la centralisation considère les questions urbaines sous l’unique
angle « schématique ». Dans cette suite, les Plans et les instruments d’urbanisme sont souvent
élaborés sans rapport au contexte réel.
Le souci d’aboutissement des projets urbains exige une écoute et une attention particulière
aux usagers. Cependant, la mise en place d’un système de communication fait souvent défaut,
tant les attentes des projets se soucient des maitrises d’ouvrage politiques.
En d’autres termes la problématique de l’urbain trouve dans les composantes du projet urbain
les formes « conceptuelles » et méthodologiques susceptibles d’asseoir les stratégies et les
modes de planification pour aboutir.
Dynamique urbaine et Instruments d’urbanisme.
La durée des instruments d’urbanisme (à longs termes) est souvent dépassée par la réalité du
terrain. En effet la dynamique urbaine produit des situations qui rendent caducs les
diagnostics élaborés lors des phases d’études. Ainsi, les objectifs arrêtés deviennent
également « irréalisables ». Dans cet écart, les « révisions » instituées prennent la forme de
corrections qui dénaturent les attentes.
L’autorité politique et l’autorité administrative, même si elles possèdent une certaine marge
de décision (décentralisation relative), ne peuvent sortir du texte tracé par les instruments
d’orientations, adoptés au niveau régional ou national. La planification régissant la
« fabrication » de la ville reste « linéaire », rigide et impuissante dans l’insertion des
ressources ou des mutations rencontrées lors de la mise en application.

Projet de société/projet urbain :
Les instruments d’urbanisme en usage sont souvent issus d’un projet politique national. Ils ne
sont changés que dans les sillons des changements des options politiques. Cependant, les visées des mesures en vue d’une intégration nationale aboutissent à une uniformité urbaine.
Cette attitude politique, enserrant le projet social, ne voue aucune considération aux
caractéristiques socioculturelles diverses différenciant les entités territoriales.
Dans ce sens, la projection uniforme s’érige en « déni » aux modèles sociaux et culturels. En
effet, l’objectif d’efficience doit composer avec les spécificités locales et les particularismes
culturels. La réception des produits urbains issus des instruments en cours est souvent une
occasion pour décrier leur incompatibilité avec les pratiques quotidiennes locales.
Projet de société
Un projet de société est caractérisé par la production « sociale »
produite par une société et qui englobe ses valeurs et ses attentes,
et qui favorise son développement aussi bien mental que matériel.
Bien sur cette production se traduit souvent en valeurs qu’elle
inculque à travers des canaux instituées et surtout, elle met en
place un système de contrôle pour écarter celles dissonantes.
La participation « formelle » dans la conception de la ville ou des ses extensions ne donne
pas la possibilité de saisir ces singularités territoriales. D’autant que les plans sont souvent
conçus en dehors du cadre récepteur.
Dans ce sillon, les catégories sociales ne peuvent être isolées du projet. Cette attitude révèle
les capacités sociales à vivre ensemble sans distinction, et à assurer une place entière aux
personnes culturellement ou physiquement différentes.
Esthétique urbaine/Projet urbain
Dès lors que l’expression « urbaine » est positionnée dans les opérations urbaines, elle évoque
des opérations qui correspondent à un ordre social. C’est dire que l’individualisation en
termes d’esthétique est souvent proscrite. L’esthétique urbaine s’insère dans les valeurs et
dans les productions sociales. Elle renforce le projet de société.
Esthétique urbaine
Ordre établi comprenant les styles, les gabarits les modes
d’implantation, utilisation des matériaux, revêtements, enduits,
peintures…Ces facteurs sont généralement localement consacrés,
et partant, une singularité non approuvée se présentera en
dissonance.
L’attachement d’une population d’habitant à une ville s’inscrit dans des rapports socioculturels.
Ceci pour avancer que le cadre est une multitude d’espaces symboliques, formant un
registre identitaire, essentiel à la vie en société. Le paysage urbain à différente échelle
correspond donc une expérience quotidienne de la vie urbaine. Son altération ou les
interférences à ce cadre sont susceptibles de provoquer des déséquilibres des rapports au cadre
urbain.

Sectorialisation et projet urbain.
L’isolement sectoriel ne favorise pas les visions stratégiques dans le cadre des opérations
urbaines. Les aménagements techniques restent souvent « limités » dans les approches
techniques, sans études d’impact. En effet, le territoire de la ville est souvent l’objet
d’aménagement portant sur des aspects techniques, sans pour autant comprendre que toute
opération provoque un impact paysager, social et économique. L’opportunité de cette
insertion est pourtant importante pour en saisir les effets induits, susceptibles de déclencher
des opérations urbaines fructueuses.
Exemples : Boisement, santé publique, éducation,
L’autoroute n’est pas seulement un ouvrage pour la circulation, c’est aussi un élément qui va
modifier le paysage et servir à la programmation d’autres projet locaux. Les territoires à
différentes échelles peuvent s’appuyer sur ses effets induits pour mettre en place des projets
de développement locaux s’insérant dans les circuits régionaux.
La logique sectorielle ignore souvent les effets enduits qui déclenchent les processus de
développement urbain. L’anticipation sur les opérations est fondamentale pour pouvoir
tirer le meilleur parti concernant les territoires.

SYNTHESE
La notion de projet urbain ne bénéficie que de relatifs éclaircissements au fur et à
mesure que les recherches avancent. Sa polysémie reste « inébranlable », cette
caractéristique du concept a favorisé la multiplication et la diversification des tentatives
d’approche.
Il y a lieu de saisir en priorité cette ouverture des initiatives urbaines, redonnant à la
population un statut d’acteur, encourageant sa participation et appelant à son adhésion
dans les affaires de la cité.
Le projet urbain constitue un point de « focalisation » et d’entrecroisement des divers
acteurs, impliquant une dynamique urbaine propre à propulser le développement local.
Ce dernier se mesure dans les qualités accompagnant l’émergence d’une vie collective
auréolée d’une mentalité adéquate et d’une attitude significative dans l’appropriation de
l’espace et des idées.
Par rapport à la planification, le projet urbain l’adopte
comme appui, mais dans sa version souple, itérative et
réflexive. Sa projection de l’avenir s’effectue par
l’orientation des activités et des aménagements dans une
vision planificatrice mais qui se remet en question pour
mieux se relancer.
Le projet urbain est étroitement lié au temps. Il
accompagne la fabrication de la ville. En ce sens, le
projet urbain est « infini ». Il convoque et combine
différentes temporalités et divers espaces urbains. Les
décisions, les consultations et les interventions engagent
divers acteurs, agissant dans différentes temporalités
(politiques, sociales, techniques, quotidiennes…). En
somme, le projet urbain doit pouvoir combiner le passé
et le futur : « le projet urbain se situe entre le passé et le futur »5.
La mixité et la pluralité des fonctions constitue un enjeu fondamental du projet urbain.
Dans ce sillon, la réhabilitation et la revalorisation des lieux « obsolètes » tend à restituer
la viabilité et rendre des espaces vivables. Les actions urbaines doivent privilégier
l’émergence d’une vie communautaire en veillant à une réhabilitation des espaces
publics, des lieux collectifs et des espaces intermédiaires.
La cohérence urbaine est également un enjeu fondamental du projet urbain.
Considérant la complexité de la réalité urbaine et des différentes échelles (local et
global), le projet urbain s’attache à assurer une cohérence et une continuité urbaine.
L’environnement, les formes urbaines, les équipements, les infrastructures et l’architecture doivent constituer une « ressource » guidant les élaborations urbaines.
Ainsi le projet urbain doit agir sur la réalité urbaine et non sur sa représentation
mentale. Il appuie et favorise l’identité en place valorise l’héritage et l’histoire, il se
réfère aux « topies » consacrées, aux tracés, aux typologies, aux styles aux techniques
locales, aux matériaux, aux gabarits et aux rapports aux sites.

le cours sur :
http://www.4shared.com/office/runMKoeo/PROJET_URBAIN__1_.html?

cours de A.BOUCHAREB maitre de conf,IAUC
université de Constantine:
Destinés aux Etudiants (es) en URBANISME
MASTER 1 académique
archi
archi
Admin
Admin

Féminin Messages : 1599
Points : 2599
Réputation : 168
Age : 38
Localisation : dz
Emploi/loisirs : Architecte

https://architous.1fr1.net

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 PROJET URBAIN Définitions, Acteurs, stratégie Empty Re: PROJET URBAIN Définitions, Acteurs, stratégie

Message par chahra Sam 8 Sep 2012 - 19:39

merci

chahra

Féminin Messages : 684
Points : 701
Réputation : 6
Age : 51
Localisation : Alger
Emploi/loisirs : Architecte

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